27 févr. 2009

J'adooore...Chuck Bass

Oui, vous avez bien vu.  Chuck Bass. Oui, vous avez bien compris. Je suis en manque de Gossip Girl. Voilà quelques semaines que la chaine américaine CW nous fait des feintes et passe des redifs de vieux épisodes à l’heure de ce qui serait censé être un nouvel opus de GG (la même chose se passe sur d’autres chaines dont je suis les séries, donc je suis en manque fois trois ou quatre). Le prochain GG arrive ce soir et j’ai hâte.

Re-Chuck Bass. J’adore Chuck Bass. Impossible de s’être penchée sur le personnage de Blair Waldorf sans parler de Chuck.

De prime abord, j’ai détesté Chuck Bass, comme en général on déteste les connards suffisants et sûrs d’eux-mêmes. Tout ce qui finalement rend Chuck Bass si séduisant au fil des épisodes. Pour ma défense, Chuck était un personnage assez « simple » au début de la série. Un gosse de riche sapé façon lord anglais qui s’amusait à comploter pour le plaisir à longueur de journée, et à traîner dans des clubs de strip tease à longueur de nuit.

Puis, au fur et à mesure que la gentille Serena et l’insipide Dan devenaient de plus en plus niais, Chuck Bass s’est épanoui pour révéler une personnalité tortueuse et torturée, aux côtés de sa fiancée interdite. Sans doute le personnage le plus profond et intéressant d’une série où les êtres sont volontairement livrés à leur superficialité. On sent que les scénaristes aiment Chuck Bass.


Et pour lui montrer leur amour, ils ne l’ont pas simplement doté d’une vraie présence. Ils lui ont donné la garde-robe masculine la plus kiffante de la série. Et elle lui sied à merveille. J’adore voir Chuck débarquer en cours avec juste ce qu’il faut de décalage et de mauvais goût british. L’habit rouge façon veste de smoking sur l’uniforme so classic des high school boys américains. J’adore encore plus le voir en dandy de la night décadent, furieusement bad boy et rock’n’roll. Et seul Chuck Bass peut sortir de chez lui en pantalon orange et pull sans manches à carreaux sans avoir l’air de descendre les poubelles. Quelle question. Chuck Bass ne descend JAMAIS les poubelles.

Le look de Chuck est d’ailleurs la source d’un phénomène que j’aurais beaucoup apprécié à l’époque où j’étais lycéenne : sous  l’influence de Gossip Girl, des lycéens américains organisent des Chuck Bass Fridays où les garçons se pointent en cours avec des détails vestimentaires inspirés de la garde-robe du personnage. Excellent, non ?

Cependant, la question du jour est : est-ce que dans la vraie vie nos hommes pourraient porter (et supporter) un tel vestiaire ? Est-ce que la sexiness naturelle et un peu sombre de Chuck en fait un des rares hommes à pouvoir enfiler un pantalon en velours brique sans avoir l’air de revenir des seventies ? En tout cas, j’ai l’impression, depuis quelques temps, que les hommes osent se lâcher davantage sur les styles, les couleurs, les fringues décalées – et je ne parle pas des t-shirts à message, bien sûr, ça ne compte pas.

Je n’entrerai pas (en tout cas, pas aujourd’hui…) dans une analyse de l’influence fashion qu’ont – ou qu’ont eu – certaines séries sur nos garde-robes. Mais Blair Waldorf et Chuck Bass ont définitivement lancé l’aire du preppy décalé, et si on ne devait retenir qu’une chose de Gossip Girl…ce serait celle-là.

26 févr. 2009

Le bout du tunnel




Proctrastination est le maître mot de ces jours-ci, où je passe mon temps à chercher des excuses pour faire autre chose que réviser l’examen du lundi.

Aujourd’hui par exemple :

8h15 : dans le RER. Je retrouve une copine qui fait le trajet avec moi, ce serait trop bête de couper court à la conversation pour lire mes fiches.

17h47 : la journée de boulot terminée, j’accompagne la même copine à la Pharmacie du Four (pour ceux qui ne voient pas de quoi je veux parler, il s’agit de la pharmacie à l’angle de la rue du Four et de la rue Bonaparte dans le 6e parisien, connue pour ses prix incroyablement bas sur tous les produits).

17h54 : je repars avec un masque hydratant – bah oui, faut se chouchouter dans les périodes éprouvantes.

18h15 : je checke mes mails vite fait.

19h06 : assez checké mes mails, si j’allais me faire à manger ? – on ne peut décemment pas travailler le ventre vide.

19H46 : j’ai fini de couper les légumes en dés et ils mijotent dans la casserole – c’est plus équilibré que les coquillettes et ça vaut le coup d’y consacrer trois quarts d’heure.

20h03 : je rechecke mes mails, on ne sait jamais.

20h14 : le potage est prêt.

20h15 : je m’installe devant How I Met Your Mother avec mon petit plateau. J’en ai pour vingt minutes, là.

21h13 : peut-être qu’il faudrait que je m’y mette.

21h14 : mais d’abord, un masque hydratant.

21h23 : je m’y mets.

22h07 : c’est long de réviser.

22h09 : c’est chiant de réviser.

22h10 : je vais aller prendre une douche.

22h41 : si je choisis maintenant mes fringues pour demain, je gagne du temps de sommeil le matin.

23h11 : allez, une dernière relecture de mes fiches.

23h15 : la conscience tranquille, je me mets au lit avec mon ordi chéri.

01h12 : argh.

 

C’est tous les jours comme ça.

En ce moment, j’ai l’impression d’être dans un tunnel dont j’ai du mal à distinguer le bout.

 

( Les révisions et les examens pour être bientôt diplômée.

Mon appart’ qui, semble-t-il, se met en vrac tout seul – humainement impossible de le mettre moi-même dans cet état.

Le boulot que j’espère trouver avant l’été, malgré le gros nuage de la crise.

Mes envies de shopping complètement déraisonnables – ce serait plus judicieux de bosser pour Bel Air que d’y claquer mes sous.

Mes amies que je n’ai pas vues de la semaine et qui me maaaanquent.

Des tracas familiaux qui ne vont sûrement pas s’arranger.

Ma nostalgie de New York et mes hésitations entre partir et rester.

Un hiver qui n’en finit pas de grisaille. )

 

A quand la lumière au bout du tunnel ? Au printemps qui arrive, peut-être. En tout cas, dans ma tête.

25 févr. 2009

Ya des jours comme ça...

Y a des jours comme ça où on se lève avec plein de super idées pour son blog, où on se dit "Tiens, j'aimerais parler de ça, prendre une photo de ça et ça, faire un point sur telle tendance kiffante du moment". Y a des jours où on se dit même que quand on aura plus de temps, on s'y mettra carrément, on retroussera nos manches et on créera son propre site web (pas d'inquiètude, ça reste une utopie vu que je n'arrive même pas à customiser ma page de blog). 

Souvent, c'est ces jours-là où l'on n'arrive pas à trouver une seconde pour se consacrer à toutes ces bonnes idées. 

Aujourd'hui par exemple. J'ai envie de dessiner plein de jolies choses et pas d'accès à un scanner en vue. Je croise au moins deux ou trois looks sublimement intéressants (surtout cette fille dans le métro, dont la veste à gros motifs géométriques noirs, rouges et blancs seyait magnifiquement à son teint chocolat et à son énorme bague noir et or) et c'est pile le jour où j'ai laissé mon appareil photo dans l'autre sac. Je mets une tenue que m'a inspiré un cliché du Sartorialist et comme pas d'appareil photo, pas de photo, donc pas de matière à réflexion stylistique.

Ce n'est donc pas par panne d'inspiration que je griffonne ces quelques lignes sans illustrer mon propos. C'est par honnête manque de temps. 

Du coup, je note toutes ces idées sur mon petit carnet et j'attends des jours plus cléments pour vous en faire part. Pour le moment, back to hard work jusqu'à lundi.

Bonne journée à tous... 

24 févr. 2009

Mon parfum...chéri

Le bon parfum, c’est un peu la quête secrète de la vie d’une femme. Le trouver, c’est un peu comme trouver l’âme sœur, la robe couture coupée pour soi, la paire de souliers à son pied. Un parfum à soi, c’est un peu comme une extension délicate et suggestive de la personnalité, une facette de soi qu’on choisit de montrer, une invitation à chercher qui se cache derrière ce sillage, un concentré olfactif de celle qu’on est ou qu’on a envie d’être.




J’ai trouvé mon parfum très jeune, un peu au hasard des promotions de lancements au rez-de-chaussée des Galeries Lafayette. Il s’appelait Libertine et était signé Vivienne Westwood. J’aimais sa senteur fruitée et sucrée qui correspondait parfaitement à la jeune fille en fleur que j’étais alors.

Deux obstacles se sont dressés entre notre histoire d’amour, Libertine et moi. D’abord, quand on me demandait quel parfum je portais, avec un nom pareil, il me faisait passer pour une jeune fille en fleur certes, mais un peu légère. Mais surtout, au bout de quatre ans de bons et loyaux services, Vivienne Westwood a décidé de discontinuer petit à petit cette ligne, et ma Libertine a disparu progressivement des rayons des parfumeries. J’en aurais pleuré.

C’est là que ma quête, la vraie quête du parfum, a commencé pour moi. Libertine était arrivé tout seul, alors que je ne cherchais pas. Le suivant, il allait falloir le trouver à force de ténacité et de patience.

J’ai été séduite par les effluves de Chloé, et aussi par tout l’arsenal marketing derrière, j’avoue : ligne de bain et de toilette très complète, égéries idéalement choisies, joli flacon à petit nœud que j’imaginais très bien sur ma table de chevet. Sauf que voilà : Chloé me donnait mal à la tête. Après en avoir porté pendant une semaine en test, j’ai abandonné l’idée de m’acheter ma part de rêve.

Et puis un jour, je me suis approchée du petit dernier de Dior, Miss Dior Chérie. Lui aussi avait un petit nœud au niveau du bouchon et ça m’a plu. Avec le lancement incarné par Riley Keough – petite-fille d’Elvis notoire, malheureusement j’ai toujours un a priori envers les personnes qui n’ont rien fait d’autre que de naître dans la bonne famille, et qui n’ont rien fait depuis – je ne m’étais pas intéressée au jus en lui-même.

Cherchant un parfum qui allait m’habiller pour plusieurs années – exit les one-shot, donc – j’avais voulu tenter l’aventure avec Coco Mademoiselle avant de m’apercevoir que tout le monde le portait, depuis ma copine Stef jusqu’à ma prof de marketing. Je n’avais pratiquement jamais senti Miss Dior Chérie sur personne.

Rose, sucrée, fleurie, façon jeune fille en fleur qui a mûri mais pas au point de devenir adulte. Un petit coup de foudre. Même la crème pour le corps sent merveilleusement bon, même quelques heures après. Je m’en vêtis tous les matins depuis, et j’espère que notre histoire durera longtemps…

Alors oui, trouver le bon parfum, c’est un peu comme trouver l’amour : comme trouver la sérénité, l’équilibre, le plaisir, l’accomplissement de soi. Et comme une histoire d'amour, chaque histoire avec son parfum est unique.

23 févr. 2009

On va manger des pâtes


Il y a des choses qu’on ne peut pas prévoir. La crise, par exemple. Et tout ce qu’elle implique. Même au niveau fashion, si si.

Il y a des filles – et des fashionistas totalement reconnues par la sphère mode – qui remettent ce printemps les mêmes fringues qui ont eu leur heure de gloire cet hiver, chemises de bûcheron, low boots à hauts talons, et mini-robes (sous forme de tuniques ou grandes chemises ceinturées, ça marche aussi).


Garance dresse d’ailleurs un beau portrait de ces recessionistas qui décident de réinvestir leur l’attention dans leurs fringues last season. Je trouve que, si effectivement on se dirige vers une tendance à l’allongement des cycles fashion, ce n’est pas plus mal. Ce serait même une sacrée bonne nouvelle.

Je m’explique.

1) Ce n’est pas toujours facile de bien maîtriser une nouvelle pièce en quelques mois. Certes, certaines it girls y arrivent, sur les bons conseils de leur coach style. Nous autres, filles férues de mode mais néanmoins dépourvues de ce précieux soutien, on tâtonne, on teste, on fait des gaffes, et finalement on finit par avoir l’air de quelque chose, voire plus, dans cette fringue qui ne nous disait rien qui vaille quand on l’a aperçue pour la première fois dans un magazine. Que celle qui s’est dit en voyant arriver le revival du legging, « chouette, je vais avoir l’air canon dedans » me jette la première pierre. 

2) Il y a des fringues qui rebutent/effraient au premier visionnage. Commençons donc par le fameux legging, tristement évocateur pour moi des années primaire où ma mère m’en faisait porter un avec des oursons dessus. Remember, jadis, ça s’appelait le caleçon. Heureusement qu’ils nous ont remarketé ça en legging, sinon je te raconte pas le fiasco. Avant de comprendre qu’un legging pouvait me permettre de sortir en mini-robe sans me faire siffler dans la rue en été, j’ai beaucoup bûché sur son utilité esthétique. Aujourd’hui, je continue à en mettre quand la situation le permet, parce que je me sens toujours vachement mieux avec que sans pour m’asseoir dans le métro quand je porte mini-robe.

Pareil pour le revival des compensées, que j’avais découvert avec horreur à New York il y a quelques années, et auquel j’ai fini par m’habituer, jusqu’à ne plus quitter mes sandales Unisa qu’à la fin de l’été.

Sans parler du jean slim, qui m’apparut d’abord comme une arme dirigée contre la communauté féminine – enfin, toute la partie qui ne fait pas 1m85 et 52 kg – et qui m’a sauvé la vie quand la mode du jean dans les bottes est revenue.

On adopte une pièce mode parce qu’elle est pratique et on finit par la garder parce qu’on se trouve jolie avec. 

3) Et puis c’est un tel crève-cœur de devoir mettre une croix sur des fringues et des shoes qu’on a limite aimées d’amour pendant un hiver. Si on peut désormais les porter deux, trois ans sans se faire regarder de travers, ce serait plus simple. Mon manteau rouge acheté en 2003 continue de me valoir des compliments, mes compensées jaune soleil continuent d’être incroyablement confortables. Et en plus, on fait des économies. Et vu que c’est la crise, ça nous laisse plus de sous pour acheter des pâtes. Les tendances lourdes de la mode tombent pile au bon moment, non ?

22 févr. 2009

Hair


If you’re going to San Francisco…

Dans le gris de l’hiver, je me prends à rêver du printemps. Un printemps très Woodstock où l’on sortirait vêtues de bon vieux pattes d’eph, de blouses blanches délicates et de nos cheveux tressés, ondulés, attachés avec des rubans et des fleurs dedans.

Fleurs tissu et plumes (Casa), sautoir chaîne et perles (H&M) 

Ca fait quelques temps que je rêve du printemps. En décembre, je suis tombée par hasard sur ces fleurs  en tissu et plumes chez Casa. C’était peu avant Noël et pourtant, je les ai achetées en me disant que j’avais hâte de pouvoir les porter dès les premiers rayons de soleil.

C’est comme si une brise de tendance hippie urbaine traversait les rues de Paris, laissant un parfum de printemps les jours de beau temps. L’avantage, c’est que cet état d’esprit peut s’accorder très simplement avec quelques petits détails tout simples. Les cheveux par exemple, excellent accessoire naturel pour qui rêve d’être Janis Joplin, même au bureau, même en tailleur…

Quelques exemples de coiffure que j’aime bien et qui sont assez rapides à réaliser – au pire, faire quelques essais avant le jour J …


Petit look « Diane chasseresse » avec ces deux grosses mèches twistées et attachées en chignon. De chaque côté de la tête, prenez une grosse mèche sur le devant, et tirez-la vers l’arrière de la tête en l’entortillant sur elle-même, sans trop serrer. Fixez avec une épingle, procédez de même pour l’autre côté. Ensuite, vous pouvez soit attacher les cheveux restants avec un élastique en chignon, soit ramener les cheveux restants sur l’arrière de la tête et les maintenir avec quelques épingles.

Pour les fortes en nattes, une alternative sympa est de tresser deux nattes moyennes à la place des mèches et de fixer les cheveux comme pour la coiffure d’avant.

Et pour une ambiance 100% printanière, lâchez-vous sur les petits accessoires – fleurs, rubans, vieux sautoirs… – à placer entre deux mèches de cheveux, à attacher autour d’un chignon ou à tresser dans une natte.

… Be sure to wear some flowers in your hair…



16 févr. 2009

Scary Spice indeed

Bon.

En feuilletant le Cosmo du mois, je suis tombée sur la nouvelle pub Emporio Armani Underwear.


J’avais (presque) fini par m’habituer à voir David Beckham à poil et en 25 mètres de long sur toutes les affiches du monde, et voilà que sa femme se sent jalouse et veut faire pareil.

Curieux tout de même, pour une marque qui s’est bâtie sur sa réputation de coupe impeccablement classe, d’abord chez les hommes puis chez les femmes, de faire le choix de ces égéries. A l’heure où un léger revirement d’opinion commence à s’opérer en direction du naturel – c’est-à-dire qu’on se dit que c’est sympa, aussi, de s’accepter tel(le) qu’on est, sans se refaire les seins, le nez, la bouche, le front et j’en passe – je m’étonne encore que l’on puisse faire le choix de personnalités aussi peu « aspirationnelles » pour une campagne de pub.

Vous me direz, ce sont des sous-vêtements ; vous me direz, c’est Emporio Armani et non la ligne principale ; vous me direz, Vic est trop cool, c’est Marc Jacobs qui l’a dit.

Je répondrai qu’Eva Mendes, tout en galbe et en sensualité, hyper vivante, révolutionnait carrément plus la pub figée de lingerie féminine – et l’éternelle image minimaliste de Calvin Klein par la même occasion ; je répondrai qu’Emporio Armani a certes une vocation sportswear, mais dans ce cas-là Victoria B. était-elle le meilleur choix à faire ? ; je répondrai que malgré tout le respect que je dois à la coolitude de Marc Jacobs, c’est pas parce que Posh a profité de la dernière campagne de la marque pour nous montrer qu’elle n’a pas de balai où je pense que je vais gober ça.

Oui, j’en ai quand même bien marre de continuer à voir, plus de dix ans après, la tête d’une femme qui n’avait d’autre talent que celui de relooker avantageusement un footballeur. Mais surtout, j’en ai marre de voir les marques de mode, voire de luxe, choisir pour égéries des personnalités aussi creuses et d’en faire des modèles à suivre – à envier ? … Non, merci.

Daria Werbowy, oui. Vanessa Paradis, oui. Moi, les seins refaits de Beckham en première page des magazines, je dis ça craint vraiment.

 

13 févr. 2009

J'adooore...Blair Waldorf

Gossip Girl est, en réalité, une très bonne série. Trois raisons pour cela : un, les acteurs sont très beaux  et bénéficient, comme le dirait une de mes amies, d’un excellent placement produit (et ça fait plaisir aux yeux) ; deux, on crève d’envie de regarder la suite à la fin de chaque épisode et ça, croyez-moi, ça n’arrive pas forcément à tous les coups ; trois, il y a Blair Waldorf.

Blair, c’est un peu l’antithèse de la fille que j’étais au lycée. D’ailleurs, en la regardant vivre dans la série, j’en viens à me demander si l’adolescence a le même sens pour tout le monde… Impossible de visualiser mes bonnes vieilles Doc Martens roses quand Blair arrive au lycée en escarpins Louboutin (et en limo ?)…

Blair, c’est un peu la sale peste qui cumule toutes les qualités pour se faire cordialement détester du commun des adolescentes : elle est ravissante, elle bénéficie d’un teint de porcelaine que même maintenant que je ne suis plus ado j’ai toujours pas le même, elle a des cheveux couleur chocolat chaud, et le plus beau salaud du lycée est raide dingue d’elle.

Blair, c’est la fille qu’on adore détester pour son irrationnel côté bitch tenace, pour son assurance et sa capacité à tirer avantage des pires situations où – inévitablement – elle va se fourrer.

Blair, par-dessus tout, c’est la maîtrise impeccable du preppy pas coincé, ce look typiquement Upper East Side new yorkais que, quand c’est moi qui le porte, on dirait du Cyrillus, et quand c’est elle, du Dolce&Gabbana. C’est-à-dire que même si, garde-robement parlant, j’ai plus d’affinités avec sa copine Serena (moins les huit sacs Chanel, ai-je besoin de le préciser ?), quand je vois Blair parvenir à être absolument classe en total look tartan, je dis respect. Et varier les serre-tête sans jamais rappeler Thérèse du Père Noël est une ordure, je dis c’est fou.


Blair est là pour nous montrer que le défi d’être glamour en carreaux est autrement plus difficile à relever que celui du jean slim brut. Que le style, c’est une façon d’accepter d’être soi, même hors du courant mainstream de la mode. Une leçon de féminité digne de l’âge d’or d’Audrey Hepburn.

Go, queen B. !

11 févr. 2009

A touch of girly II, Prince Street, New York


Toujours sur ma lancée « girly touch en paysage urbain » (vous vous rappelez la moto rose du boulevard Daumesnil ?), ainsi que sur mes réflexions sur la couleur et l’audace d’en porter, j’ai croisé à New York cet immeuble girly pur jus. Oui, c’est la preuve que même avec un immeuble, on peut faire du girly.


D’habitude, les bâtiments de Soho font très typiquement downtown New York – genre pas très hauts (comparé aux quelques 80 étages en moyenne plus au nord ou plus au sud de Manhattan), en brique rouge, et affublés des classiques escaliers de secours qui font la joie de tous les scénaristes de films tournés dans cette ville. Il y a quelques années, ce quartier jadis industriel est devenu la coqueluche de la ville en manque de nouveaux espaces, ses lofts se sont arrachés comme des petits pains, Apple y a ouvert son premier store, Carrie Bradshaw et ses copines ont colonisé les boîtes tendance de Bowery. Loin de m’en plaindre, j’ai adoré me balader dans ses rues pavées flanquées de boutiques trendy aux vitrines rivalisant de créativité.

Mais tout de même, pousser le détournement et le second degré au point de peindre un immeuble de Soho en rose (et juste pour la beauté du geste)… ils sont forts, ces New-Yorkais. Rien que ça, ça illustre ce qu’ils sont capables de faire en terme de mode rafraîchissante et décomplexée.

Cheers !

10 févr. 2009

Red Suede Shoes


A chaque fois que je retourne à New York, j’en reviens toujours plus amoureuse de cette ville, avec une plus ferme conviction d’aller un jour m’y installer.

C’est une ville éclatante, chamarrée, bruyante et décomplexée où tout est possible – entre autres, et surtout, stylistiquement parlant.

Là-bas, les gens osent vraiment la couleur, les petites excentricités, le détail qui tue, et ça change follement des camaïeux de gris arborés habituellement par les Parisiens. Une amie photographe m’avait confié qu’elle trouvait les photos prises à New York beaucoup plus intéressantes visuellement à cause de toutes les couleurs très vives, saturées, saisies sur les gens ou sur les murs, à tous les coins de rue.

Ce que j’aime à New York, c’est que personne n’a jamais regardé de travers mes manteaux rouges ou mes santiags cuivrées que j’avais trouvées au fond d’une boutique de Broadway à l’époque, et que je n’oserais jamais enfiler à Paris par crainte d’une lapidation fashion immédiate. Au contraire, les gens apprécient l’originalité, les expérimentations – et, pour preuve, c’est un vrai plaisir de voir défiler, assise derrière une cup de café américain chez Zabar’s, les New Yorkais qui commencent leur journée, dans une tenue qu’ils auront choisie méticuleusement mais avec désinvolture. Wear it casually and never try too hard, leur devise citadine.

J’ai d’ailleurs croisé ce New Yorkais sur les marches du Met samedi, attirée par la couleur de ses chaussures. Un exemple parmi tant d’autres des petites audaces stylistiques new yorkaises – et en plus, c’est un garçon.

Enjoy !


2 févr. 2009

New York, New York


J’ai débarqué à New York à vingt ans. Je savais que j’allais aimer l’année que j’allais passer là-bas ; j’ignorais le coup de foudre absolu que j’aurai pour cette ville dès le premier regard.

New York a accompagné chacune de mes respirations, chacune de mes aventures, chacun de mes rêves à tel point qu’elle est devenue mon âme sœur : celle qui me comprenait, qui m’encourageait, mon double réellement.

Son tumulte, ses couleurs, ses bruits et ses fureurs, ses gratte-ciels démesurés, ses nuits et ses jours trop courts où tout était possible, son rythme effréné et accueillant, tous ces gens qui se croisaient dans les rues de Times Square, cette liberté de style et de ton que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs.

New York me manque chaque jour et chaque jour je rêve d’y retourner, d’y revivre une année, plus si possibilités.

Je retourne justement parcourir les rues de New York quelques jours la semaine prochaine, et je suis sûre de vous rapporter de quoi, vous aussi, vous faire rêver…