26 août 2009

Vénus et Milos



Je suis rentrée à Paris après ça.

Je me demande comment j'ai trouvé la force de monter dans l'avion qui me ramenait à domicile.

Et d'atterrir sur le béton bien-aimé pour me taper 24 heures de pluie et de grisaille - bien plus de nuages que je n'en ai vu là-bas, au bord de la mer.

Alors, en attendant que le temps bientôt automnal me pousse à me traîner dans les magasins pour voir ce que la mode de l'hiver nous réserve - chose que j'attendais toujours avec beaucoup d'impatience à chaque rentrée, mais qui me laisse relativement indifférente pour le moment - ou même que je trouve le courage de vider ma valise pour vous montrer deux-trois tenues estivales, je revis avec vous mes vacances, au cas où ça pourrait vous être utile pour vos futures envies d'ailleurs - et surtout pour tromper ma dépression post-hélios.



La photo du début, c'est Milos. Celles-ci aussi, d'ailleurs. Milos, comme son nom l'indique, c'est l'île de la fameuse Vénus. C'est aussi une île très aride, carrière de marbre des Cyclades, et aux côtes apparemment peuplées de merveilles géologiques - je dis apparemment parce que pour les découvrir, il aurait fallu posséder un bateau. Or ma valise était déjà pleine à craquer de robes d'été. Faut choisir, désolée...



Au moment où j'ai débarqué à Milos, je me suis dit que cette île ne me plaisait pas. Après Sifnos, et avant Syros, ses terres arides, son architecture bétonnée et ses déceptions culinaires - une des seules fois du mois où j'ai mal mangé - m'ont tout de suite fait une mauvaise impression.

C'était avant qu'on me traîne dans ce petit village de pêcheurs, à une demi-heure de marche des collines de la ville principale.


Minuscule dans le coucher de soleil, tranquille sur ses pilotis, pas touristique pour un sou.


On aurait dit une pub "Grèce authentique", j'vous jure.

Après la moussaka en boîte du midi, ça m'a fait un bien fou.


Et puis ça m'a permis de faire cette rencontre complètement surréaliste au bord de la mer,

et d'offrir une spéciale cacedédi à Eve G., qui y a pensé avant même que j'en vois un :



Vous avez déjà entendu parler de canards marins, vous ?

Moi non.

Alors tu m'étonnes que j'aie sauté sur mon appareil photo.



A bientôt !