28 oct. 2009

Mon vide-dressing d'automne...


Hello girls (and boys, on n'est pas sectaires, surtout si vous voulez faire un cadeau à votre amoureuse/maman/soeur/cousine/copine)

Voici quelques nouveautés de mon vide-dressing d'automne : du trench, des pulls, du pantalon. Bien entendu, vous pouvez trouver votre bonheur ici aussi, avec plein de pulls et de robes en laines encore en stock :)

L'avantage : des vêtements neufs ou presque neufs, de super marques, des prix compétitifs (même sur Ebay...). Tout cela à recevoir chez vous, sans bouger le petit doigt, gracieusement et soigneusement emballé par mes blanches mains. Et sans avoir à stresser de louper les enchères...

Vous pouvez me contacter si l'un d'eux vous fait envie, ou si vous avez des questions !



Trench Yumi Mazao, extérieur imperméable, T.1
50 €





Pull col V Kookaï, T.1
20€




Pantalon taille haute, jambe large et droite, Kookaï T.36
15€
VENDU





Pull soie et cashemire Zadig et Voltaire, T.1
30€
VENDU

23 oct. 2009

Défi DéfiShopping



Ah ! La poésie des photos Getty Images...


Depuis cet été, le Défi Shopping fleurit sur la blogo mode et contamine une à une les bloggeuses de mon entourage : Frieda, Sarah, L'armadio del delitto, Baraginie, entre autres s'y sont mises.

Moi, ça faisait un bout de temps que je pensais réduire ma consommation de fringues. Et me rejoindre le défi. Pour plein de raisons.

D'abord, parce que je me mets de plus en plus en question, parce que le rôle que je joue dans une société de consommation dont les valeurs ne sont pas complètement ma tasse de thé, mais dont je suis malgré tout un produit, me revient à la figure à un moment de ma vie où je me pose des questions de carrière, de choix de vie et de qualité de vie. Dans un élan romantique d'une banalité à pleurer, je me demande à quoi ça peut bien servir de posséder la dernière veste en cuir clouté Sandro. Quitte à dépenser cet argent, autant l'investir dans du durable, non ?

Ensuite, parce qu'en tant qu'étudiante, je me suis toujours dit qu'il fallait profiter à fond du moindre denier et je n'ai jamais rien mis de côté. Alors, au seuil de ma vie d'adulte, je contemple mon armoire et, telle Carrie Bradshaw devant ses 400 paires de Manolos, je réalise que ma fortune est accrochée dans ma penderie. Et ça fout un peu les boules, pour rester polie.

Et puis enfin, parce qu'en vidant mon placard il y a quelques semaines, j'ai constaté qu'il y avait là une foule de fringues que je ne portais pas, ou plus - collection d'achats impulsifs, très jolie, certes, mais encombrante et inutile, au final. La nécessité de shopper moins, mais mieux, s'est fait sentir lorsque j'ai rangé les seules fringues que je décidai de garder, et que finalement, il ne restait que quelques basiques à mixer avec les bons accessoires.

J'annonce mon entrée dans le Défi Shopping : jusqu'au mois d'octobre 2010, je ne dépenserai pas plus de 150€ maximum par mois en fringues, chaussures, et autres accessoires (et si je craque sur un sac de luxe à 1500€ entre-temps - hautement improbable, toutefois -  il ne me restera que quelques euros à dépenser en fringues pour l'année). 150€, c'est beaucoup, pour beaucoup d'entre nous. Sauf que c'est un plafond facilement dépassable dans les périodes fastes (débuts de mois, étrennes des grands-parents, journée de merde où on a envie de craquer pour quelque chose de ridiculement inutile et cher...). Alors c'est toujours ça, d'avoir un garde-fou pour les périodes comme ça.

Je vous ferai part de mes trouvailles/bons plans/craquages (non, pas ça, on a dit) pendant cette période de sevrage shopping. Rien de mieux pour avoir quand même de quoi alimenter mon amour de la mode (et mon blog par la même occasion...) tout en boostant ma créativité avec les quelques reliques qui peuplent désormais mon placard...



Je vous laisse avec une scène culte d'un film culte (et bien débile, mais c'est pas grave, on est vendredi, détendons-nous les neurones), il y a du défi (défilé) dans l'air... Bon week-end !







 

22 oct. 2009

Nuits d'ivresse

Mon rapport aux parfums est intense. Véritables madeleines de Proust, ce sont de petits bouts de mémoire qui reviennent, au hasard des voyages, des jours et des rencontres - comme le parfum du jasmin qui me rappellera toujours mes vacances d'enfant, l'odeur du feu de bois qui m'annonce les soirs d'hiver, et les parfums des hommes et des femmes qui peuplent ma vie.

Le Mâle et le Classique de Jean Paul Gaultier font partie de mes premières découvertes en parfumerie, à une époque où je me lançais dans la collection des miniatures, et où les parfums soigneusement rangés dans salles de bains des adultes pouvaient m'occuper des heures. Leurs flacons en forme de buste me fascinaient. Le Classique, c'était le parfum occasionnel de ma mère, celui qu'elle mettait en vacances, et que, depuis, j'essaie au creux du poignet chaque fois que je passe dans une parfumerie. Le Mâle, c'est un peu le parfum des garçons de mon adolescence, ceux qui commençaient à se parfumer, à se la jouer beau gosse un peu canaille, à marquer l'esprit des filles avec cette fragrance ambigüe, à la fois sucrée et virile.

Le Mâle et le Classique, ça va sans dire, c'est l'essence de Jean Paul Gaultier. C'est aussi des heures à se revisionner, avec les copines, le film publicitaire des garçons dans les vestiaires, et à baver quand il passe au cinéma.


Spéciale dédicace à Kookaïhaïku ;)



Dans ces circonstances, découvrir les nouveaux films publicitaires de ces parfums, réalisés par Jean-Baptiste Mondino, ça ne pouvait que m'évoquer des souvenirs, me donner des frissons et... l'envie de les revoir encore et encore !

La version du Classique




...et la version du Mâle...




Encore une fois, ces films évoquent la liberté, la sensualité, le mystère de l'autre (que se passe-t-il dans sa tête ?) et d'une manière encore plus marquée que pour les précédents, le dyptique homme-femme, la recherche de l'un chez l'autre, chers à Jean Paul Gaultier, et si sensibles dans l'androgynie même de ses parfums, le Classique et le Mâle. 


Et vous, qu'en pensez-vous ?

16 oct. 2009

American Boys

Pour vous motiver si vous n'êtes jamais allées chez Abercrombie & Fitch


Juste avant le week-end, je me devais bien de vous faire un petit cadeau et de vous en apprendre plus sur Abercrombie & Fitch.

Parce qu'il y a plein de raisons d'aller chez Abercrombie & Fitch quand on va à New York.

  1. A l'entrée, au lieu de gros videurs menaçants, ils mettent de beaux mecs souriants. Et torse nu. Avis aux garçons, parfois, il paraît que c'est le tour des filles.
  2. Comme vendeurs, ils recrutent exclusivement des petits gars américains bien faits de leur personne, et des vendeuses à la fois jolies et sympas - comme ça les filles les trouvent belles au lieu de les détester.
  3. Le magasin est sur Fifth Avenue, fief du luxe à New York, et pourtant Abercrombie, ça reste abordable. Alors on est super contents de trouver un îlot de prix inférieurs à 1000$ dans le coin, et on s'y jette avec reconnaissance.
  4. Le magasin, c'est pas un magasin normal, non. C'est une boîte de nuit. La preuve ? Déjà, ben, les beaux mecs. Les beaux mecs torse poil. Et ensuite la musique très forte, hyper dansante, et dont les décibels néanmoins parfaitement maîtrisés permettent d'échanger des paroles complexes avec les vendeurs ("Where can I find the shirt you're wearing ???"*) ou avec les copines qui vous accompagnent ("Aaauuugh !!! Could you take a picture of me with the naked boy in the entrance ???"**). Enfin, l'ambiance tamisée, où le moindre dépliage de polo devient un geste étrangement excitant (et où, bien vu les mecs, on n'a pas trop l'occasion de dénicher les défauts des vêtements made à la va-vite in India).
  5. Il paraît que la boutique de Londres est encore plus hot... et encore plus proche de la France, yay !
Ce qui fait qu'au final, on est juste obligé d'acheter quelque chose, ne serait-ce que pour garder un souvenir de l'expérience. Moi, évidemment, j'ai craqué pour une bonne vieille chemise d'American bûcheron, que les vendeuses portaient si bien que j'avais envie d'être aussi jolie et cool qu'elles. Après coup, sortie de l'ambiance nightclub plein de beaux hommes beaux***, c'est juste une chemise à carreaux. Ouais, mais qu'est-ce qu'elle est cool, et qu'est-ce qu'elle va avec tout...



Je vous laisse sur un petit air de Mika... Bon week-end !!!


* Traduction : "Bonjour Monsieur, pourriez-vous m'indiquer la direction du rayon chemises, s'il vous plaît ? "
** Traduction : "Oh la la, je me demande comment va mon chéri en France."
*** Spéciale cacedédi à Madame Kévin - oh, et aussi un peu à Océane - qui je suis sûre apprécieront la photo du jour.


Chemise / Shirt : Abercrombie & Fitch (collection actuelle)
Ceinture / Belt : Zara (collection actuelle)
Pantalon / Pants : Kook

13 oct. 2009

THAT GIRL !


On me demande ce que j'ai rapporté de New York. Plein, plein de choses, dont je compte vous parler cette semaine (allez, on se fait une semaine spéciale fashion in the USA ?) !

Tout d'abord, j'ai rapporté un véritable girl crush.

Il suffit de jeter un oeil sur cette fille pour en être folle, non ?

Cette beauté angélique, à la grâce candide et à la bruneur* pleine de sex-appeal, s'appelle Crystal Renn, et vous avez sûrement dû la croiser au détour d'une campagne pub de Mango, d'un Elle, d'un Vogue ou d'un Glamour cette année.


Dans le sens des aiguilles d une montre en partant de gauche :
Crystal Renn, Amy Lemons, Ashley Graham, Kate Dillon,
Anansa Sims, Jennie Runk, Lizzie Miller



Moi, je l'avais déjà vue dans plusieurs séries mode avant de tomber en arrêt devant la photo d'un article du Glamour US, acheté à l'aéroport à l'arrache avant mon départ de New York. L'article, intitulé "These Bodies Are Beautiful At Every Size", traitait de l'engouement qu'avait suscité la publication d'une photo nue de Lizzie Miller, mannequin plus size au centre de cette photo - les rédactrices parlaient de l'engagement de Glamour à publier des séries mode mettant en scène des mannequins de toutes tailles et de toutes origines (mouais, en tout cas, le Glamour français a du retard là-dessus), et des milliers de commentaires positifs qui ont accueilli cette photo - et l'ouverture récente du monde de la mode aux mannequins qui font plus qu'un 34. Pour lire cet article, c'est ici.

Personnellement, bien plus que l'article en soi, c'est le visage de Crystal Renn qui m'a marqué. Avec ces grands yeux de chat, ces sourcils noirs et épais parfaitement dessinés, ces traits de poupée de porcelaine, qu'est-ce que ça change à sa beauté qu'elle soit mannequin plus size ou pas ? La façon même dont elle assume son corps, ses cheveux et ses sourcils noirs de jais dans un univers foncièrement ultra-mince et blond illumine l'image, même quand elle pose parmi six autres filles toutes très belles.




Bref, il y a de quoi tomber amoureuse.

Certes, on peut se demander dans quelle mesure ces photos sont retravaillées - on gomme bien la cellulites des taille 34 sur Photoshop - et si nous, les femmes normales, on aurait sa classe et sa fraîcheur s'il était si facile d'assumer nos kilos en trop. Je n'en sais trop rien, à vrai dire (parole de nana qui vient de se mettre au sport parce que ses pantalons commencent à la serrer).

La seule chose qui est sûre, en tout cas, c'est que Crystal Renn est sublime, et qu'on peut tout de même tirer un constat très positif à partir de son exemple : ses kilos font simplement partie de ce qu elle est, aucun ne paraît "en trop", tellement elle est bien dans son corps - corps d'ancienne mannequin anorexique, dont la carrière a explosé le jour où elle a décidé de retrouver ses formes et d 'en faire un atout beauté et originalité dans l'univers des mannequins. Pas à la portée de tout le monde, certes. Mais la preuve qu'on n'est pas obligée d'être skinny pour être belle et sexy...




A 23 ans, Crystal Renn n'est même simplement mannequin plus size, elle est supermodel. Tout court. Comme dans cette série mode du Elle de cet été où, malgré les macarons capillaires d'un goût douteux, elle sublime le moindre maillot noir une-pièce. Ou dans cette série "maillots" du Glamour US de l'été, à admirer ici...





* Ben oui. On parle bien de "blondeur", pourquoi ne parlerait-on pas aussi de bruneur ? ...

7 oct. 2009

A trop procrastiner...

Getty Images, LE site où aller quand on n'a pas d'idées de photos pour son blog...


Alors voilà.

Ca fait plusieurs jours que je suis rentrée mais je n'ai pas trouvé un moment pour m'atteler à tous les posts que j'aimerais écrire pour vous raconter mes aventures fashion new-yorkaises. Parce que je vous promets, certaines sont très sympa...

Ca fait aussi bien longtemps que je n'ai pas eu le temps de parcourir vos blogs, de vous laisser de petits commentaires... Rassurez-vous, ce n'est pas faute de suivre ce qui s'y passe tous les matins. C'est juste que mon temps est vraiment super compté ces derniers matins. Et je reviendrai vous rendre visite bientôt !

La bonne raison à tout ça, c'est que j'avais un petit boulot qui commençait dès mon retour, week-end inclus. Ca vient de se terminer, mais entre-temps je n'ai pas eu le temps de prendre la moindre photo, de faire le moindre dessin, d'écrire le moindre post. Et voilà que je repars pour quelques jours dans un coin où je n'ai aucune connexion Internet...

Je vous dis donc à la semaine prochaine, et promis, PROMIS, je serai beaucoup plus présente !

Bonne semaine et bon week-end à tous...