27 nov. 2009

MADRID !






A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai à Madrid, après une nuit en wagon-lit (ça fait tellement rétro de dire ça, d'ailleurs je ne suis même pas sure que ce soit la dénomination "moderne" de la chose) qui ne ressemble pas, mal alors pas du tout, à ça :








Par contre, Madrid, c'est plutôt ça :


Une ville où il fait tout le temps beau, même quand il fait froid,


Une ville où quand tu commandes une bière dans un bar, on t'apporte un repas complet sous forme de tapas (l'équivalent du bol de cacahouètes parisien),


Une ville où les gens te sourient, alors même qu'ils savent que tu ne parles pas espagnol et qu'ils ne parlent pas français,


Une ville qui me donne toujours l'impression d'être de retour au pays, simplement que celui-ci est à portée de train de nuit, avec sa chaleur méditerranéenne, son rythme de vie en décalé (dîner à 22h, boîte à 3h du mat', churros con chocolate à 9h), sa langue qui roule et qui résonne - à chaque fois, j'ai des rêves de m'y installer un jour.


Une ville où je passe mon temps à mater les filles - leurs fringues, quoi - parce qu'on dirait qu'elles sont beaucoup plus libres, qu'elles ont d'autres préoccupations que la minceur, qu'elles adorent les couleurs vives et les flashs de rouge à lèvres - l'impression de redécouvrir la mode en dehors des grandes lignes parisiennes...


Bon week-end, et muchos besos !

25 nov. 2009

Des fois je lis des livres et ça fait mal à ma tête





J'ai été taggée par Kahlan pour parler un peu littérature...


Et je me suis permise de titrer ce poste en paraphrasant Océane - qui participe aussi au tag, au fait - parce que j'ai besoin de me rattraper après les derniers posts sur Twilight et ma crise d'hystérie Saint Laurentesque - qui est toujours présente mais moins quand je pense à autre chose, comme les bouquins que j'aime, par exemple.


Allez, on y va :


1/ Si on vous proposait d’écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre (eh oui, tout le monde n’a pas un don pour la littérature)

On est obligée de prendre un nègre ? Je préférerais écrire ma propre biographie (ce qui en ferait une autobiographie, eh oui). Non que j'ai un don particulier, mais comme j'ai rarement lu une biographie suffisamment bien écrite pour que je m'arrête sur le style du nègre (je n'en lis pas beaucoup, aussi), je n'aurais pas trop de complexes. Je préférerais écrire moi-même ce que j'ai à raconter, ça me donnerait une raison d'affronter ma peur de la page blanche. 
Et on est vraiment obligée d'écrire sa biographie ? Quitte à parler de moi, je mêlerais les genres, biographie et fiction, réalité et fantastique...
Et surtout, je me concentrerais sur l'adolescence, la période la plus riche en matière littéraire.


2/ Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d’un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots sioulplé) depuis une centaine de pages…lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu’il s’appelle…Daniel Craig. Il a l’air chagrin. Il a une petite douleur à l’épaule, et est persuadé qu’un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ?

Si c'est Daniel Craig, déjà, je lui demande comment il est entré. Ensuite, je me replonge dans ma lecture.
Si c'est Joaquin Phoenix avec quelques kilos de moins, je coince mon marque-page dans le bouquin, je le pose délicatement au sol et je me consacre à ce petit massage. C'est le gros avantage des livres : on peut les mettre sur pause en cas de force majeure, et reprendre sa lecture ledit cas passé.
Autrement, s'il n'y a pas d'homme dans ma chambre, j'adore faire des nuits blanches pour finir un livre passionnant, même si ce n'est pas du tout raisonnable. Ce sont des moments intensément heureux et très personnels qu'on ne peut pas, malheureusement, partager avec Joaquin Phoenix.


3/ C’est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l’humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

La fin du monde, déjà ? Tous ces livres qu'il me reste à lire... jamais ?
Je n'ai rien contre Orgeuil et Préjugés, même si, quitte à choisir l'oeuvre d'une romancière anglaise pour sauvergarder une trace de l'humanité, je préférerais Jane Eyre.
Dans la capsule, je mettrais un grand classique de la littérature russe : Les Frères Karamazov pour un rappel des passions qui agitèrent l'humanité avant sa mort ; Anna Karénine pour un fragment de Vie, avec un grand V.
Ou alors, La Vie, mode d'emploi de Georges Perec, pour sa minutie jusque dans les plus petits détails - et pour que le titre du livre prenne tout son sens.
Ou alors, pour faire simple, pratique et exhaustif, une encyclopédie...


4/ Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?

Dans le métro, le matin avant d'aller au boulot, surtout si j'ai la chance d'avoir une place assise. A ce moment-là, la lecture me permet de faire abstraction du fait que je suis encore mal réveillée ; c'est une parenthèse enchantée qui prolonge les rêves de la nuit et repousse le début de la journée. Ca me ferait presque souhaiter d'avoir encore plus de trajet à faire pour aller travailler...


5/ Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui ?

Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de trucider un personnage de roman, d'ailleurs, je ne saurais dire si ça m'est vraiment arrivé avant de lire Twilight. Mais pendant les quatre tomes, j'avais une furieuse envie de buter Edward. Certes, c'est le personnage principal, celui sans lequel Twilight n'aurait pas lieu d'être, finalement. On va dire que je ne fais pas ma difficile. 
Mais le mec beau, intelligent, dévoué et parfait, je trouve ça chiant. Le mec avec qui tu n'oses même pas te taper un fou rire sur une connerie de peur de casser l'aura de l'Amour, très peu pour moi. J'avais envie de le trucider pour que Bella se décide à choisir Jacob, parce que moi, j'aurais préféré choisir le mec drôle, téméraire et humain. Finalement, je me suis plus identifiée aux personnages que prévu...


6/ Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?

Non ! On a attendu la confrontation pendant sept tomes, il fallait qu'elle ait lieu. Et je suis très reconnaissante à JK Rowling d'avoir su nous en donner juste ce qu'il faut, et de ne pas avoir été tentée d'exploiter le filon en vidant la saga de son sens à coup de sequels (séquelles ?) et prequels commerciaux.


7/ Jusqu’où êtes-vous allé pour un livre ?

Faire une nuit blanche pour savoir si Denise et Monsieur Mouret finissent ensemble dans Au Bonheur des Dames (je suis une midinette, parfois).
Lire 800 pages en cinq jours.
Pleurer parce que la fin des Misérables est arrivée trop vite.
Pleurer parce que l'amour d'Ariane et de Solal se délite.
Relire le même livre à intervalles réguliers mais suffisamment espacés pour avoir oublié juste ce qu'il faut à quel point c'était bon de le lire, et se le rappeler.


8/ Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur, ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ?

Simone de Beauvoir. Et je n'oserais jamais lui adresser la parole, ça va pas, non ? Juste la regarder de loin prendre son café aux Deux Magots.


9/ Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.

Un peu comme mon dressing idéal, mais avec des livres à la place des vêtements. Des bandes-dessinées, des beaux livres, et des romans, des tas de romans. Une lumière tamisée, un grand fauteuil confortable pour lire toute la nuit ou les jours de pluie. Des étagères multicolores qui couvrent le mur, et un bureau, au cas où l'inspiration viendrait, en si bonne compagnie.


10/ Vous retournez dans le passé (décidemment, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu’il arrête de cramer des bouquins ?

Euh... Fahrenheit 451 ?



Je ne tagge personne, mais si vous avez envie de répondre au tag sur votre blog, dites-le-moi et je vous mettrai dans la liste des taggés...

Sinon, demain soir, je pars pour MADRID ! J'ai l'impression de ne pas arrêter de voyager en ce moment (heureusement que j'ai pris mes billets Prem's bien avant la vente YSL...), je profite à fond des mes derniers instants de chômage... avant le grand saut !

20 nov. 2009

Vide-dressing : adpotez mon sac en cuir noir !

Mon vide-dressing d'automne se poursuit: mon sac en cuir noir, qui m'a suivi ces deux dernières années d'études, cherche une nouvelle maîtresse (vous pouvez également trouver d'autres pièces ici aussi, avec des pulls, du trench et des robes en laine encore en stock :)

Il est en très bon état, a la contenance parfaite pour des cours, des dossiers de travail, et même un ordinateur portable. 

Tout cela à recevoir chez vous, sans bouger le petit doigt, gracieusement et soigneusement emballé par mes blanches mains. Et sans avoir à stresser de louper les enchères... Les frais de port sont offerts à partir de deux vêtements ou accessoires achetés.

Vous pouvez me contacter s'il vous fait envie, ou si vous avez des questions !







Sac en cuir noir intérieur doublé coton noir
Printemps

Dimensions : longueur environ 40cm/hauteur environ 30cm/anses environ 60cm
1 poche extérieure/1 poche intérieure zippée
/2 petits compartiments intérieurs dont 1 pour portable

40€

19 nov. 2009

Oh, Edward, behave !

Oh, Edward, you sexy beast.


Je sais, ça craint, mais je suis allée voir Twilight 2.

Avant que vous ne quittiez ce blog à jamais, pleins de mépris pour mes goûts littéraires et mon penchant pour les grosses productions hollywoodiennes opportunistes, je tiens à dire, pour ma défense, que 1) je lis aussi d'autres livres et même du Philip Roth, 2) la lecture de Twilight fut déclenchée par une saine curiosité et soif de comprendre l'adolescente d'aujourd'hui, et 3) bah oui je kiffe les grosses productions hollywoodiennes, et alors ?

Bref, le film. Meilleur que le premier du point de vue de la réalisation, même si le fait d'avoir lu le bouquin permet de combler les lacunes du scénario. C'était drôle d'aller le voir dans l'ambiance "jour de la sortie", mais comme ce fameux jour est passé, je vous déconseille de le voir si vous n'avez pas lu le livre. L'intérêt serait vraiment limité, si ce n'est pour voir des beaux gosses torse nu pendant deux heures. Même si je suis sure que ça en motiverait certaines...

Avec ma soeur, on y est allées moitié pour se marrer, comme pour le premier opus - soit dit en passant une catastrophe en termes de réalisation, de montage et de dialogues - et pour se sentir rajeunir dans une ambiance "pyjama party de collégiennes" avec la salle qui éclate d'un grand hiiiiiiiiiiii quand Robert Pattinson apparaît, le visage enfariné, à l'écran.

On avait déjà bien rigolé dans le premier quand on voit le vampire pour la première fois : la gueule toute blanche, les lèvres rouges - genre ouh embrasse-moi je suis si sexy et dangereux à la fois - et l'oeil ténébreux. Elles manquent furieusement de subtilité les gamines de 16 ans ou quoi ? 


Twilight, avec plein de garçons musclés torse nu dedans.


Malgré tout, peu convaincue par le premier film et surtout n'ayant rien capté à l'histoire en dehors du fait qu'ils sont fous amoureux - mais ça il suffisait de voir l'affiche - je me suis lancée dans la "saga" cet été pour faire passer le temps sur la plage, là où mon degré de concentration m'interdisait la lecture de Philip Roth.

Je ne vous apprendrai pas grand-chose en vous disant que le bouquin qui a rendu folles des millions d'adolescentes est mal écrit et attendu. Et que les dialogues sont d'un cucul qui frisent la nausée - ils avaient au moins vu juste, dans le film. 


Malgré tout, cela a soulevé une foule de questions.

Pourquoi Twilight a-t-il réussi à déchaîner les passions de la sorte ? Dans mon souvenir, l'auteur de romans à vampires attitrée, c'était Anne Rice. Mais peut-être que, ses bouquins datant des 70's, ils étaient trop vintage et devaient être remis au goût du jour.

Comment Twilight peut-il avoir autant de succès alors que l'histoire ne parle pas aux plus de 17 ans ? La seule réponse pour moi : il y a beaucoup de filles entre 13 et 17 ans sur Terre ? Et franchement, le mec dur comme le marbre (je vous entends ricaner, les filles, là-bas !), blanc comme la lune et tout froid, ça vous fait rêver, vous ? Moi j'imagine surtout l'angoisse quand t'as envie de te réchauffer les pieds sous la couette.


Comment un livre écrit avec deux idées (vampires/loups-garous) et trois cents mots de vocabulaire peut être le "nouvel Harry Potter" (oui, Twilight c'est le nouvel Harry Potter, un peu comme le rouge c'est le nouveau noir) ? J'ai beau avouer être bon public, je maintiens qu'Harry Potter était une vraie bonne série de livres jeunesse. JK Rowling a su brillamment créer un monde qui nous parle, en incorporant nos rêves d'enfants et nos souvenirs de contes à un soupçon d'héritage tolkienien. Tout ça avec plus de trois cents mots de vocabulaire. Alors que Twilight, ça ne peut décemment parler qu'aux adolescentes en attente du prince charmant. Qu'on arrête de comparer les torchons avec les serviettes, merci.

Comment se fait-il que, malgré la piètre qualité de Twilight, j'ai passé l'été à en rêver ? Quand je dis rêver, je parle de vrais rêves, avec les personnages du bouquin qui surgissent dans mon sommeil pour vivre le rêve aussi. Allô le psy ? La seule réponse, à mon grand dam : Twilight doit finalement plus parler à mon inconscient que je ne le pensais... La honte, je sais.

18 nov. 2009

Yves ou le premier coup porté au Défi

Saharienne et sac inspirés des modèles Yves Saint Laurent


Tout allait bien jusque là, en termes de Défi Shopping. J'avais passé le premier mois de défi, octobre, haut la main avec 50€ sagement dépensés en chaussures à la fois mignonnes et pratiques pour aller bosser.

Et voilà qu'avant même d'entamer la moitié du deuxième mois, un événement survient qui porte un premier coup à cette grande course contre moi-même qu'est le défi.

J'ai une entrée à la vente privée Yves Saint Laurent.

***cris d'hystérie***

J'y vais donc gaiement, ce qui est compréhensible ; en me disant que c'est cool, j'ai 250€ ce mois-ci, grâce aux 100€ économisés en octobre, ce qui est de la folie, quand Yves Saint Laurent représente en quelque sorte la quintessence du luxe et de l'élégance parisienne pour moi.

Car je suis du genre à dire, "ah, un jour, quand j'aurai une robe Saint Laurent sur moi et que je déambulerai dans les rues de Paris cheveux au vent", sur le ton ironique et nostalgique de la fille qui n'aura jamais de robe Saint Laurent mais qui aimerait bien.

Que se passe-t-il, alors, quand on m'offre la possibilité de porter cette robe pour le prix d'une robe Maje en soldes ?

Eh bien il se passe ça : dans ma tête, très vite, je pèse le pour et le contre, et je me dis au diable le Défi, je me serrerai la ceinture dans les mois qui viennent, car une occasion comme ça, on n'en a pas deux dans une vie. Je sais, j'aime être mélodramatique.


En plus de ce passe pour l'antre des merveilles, j'ai appris un autre truc sur Yves Saint Laurent : si on n'a pas l'intention d'acheter, il ne faut pas essayer. Parce que tout tombe merveilleusement sur soi, gommant les défauts et accentuant les atouts comme par magie. Presque en pleurs de devoir faire un choix parmi tant de beauté, je suis repartie avec trois achats.

Trois achats qui signifient que je n'ai plus le droit de dépenser un rond en fringues jusqu'à la mi-février.

(mais finalement, ça pimente encore le Défi, voyons les choses du bon côté)


Une saharienne noire impeccablement coupée et épaulée.
Un sac noir vernis Downtown (l'argent du Défi de novembre)
Une robe en mousseline que je ne vous montrerai pas car je la mettrai au mariage d'une amie, et que je veux lui faire la surprise...

D'un côté, on peut dire que j'ai été raisonnable, en n'achetant que des classiques indémodables.
D'un autre côté, je vais me serrer la ceinture parce qu'une bonne partie de ma paie y est passée. Et je ne vais pas pouvoir faire les soldes de janvier et donc m'acheter des chaussures moches pour aller bosser. Zut alors.

Bah.

Je regrette même pas ^^


PS : ceci dit, j'aimerais avoir votre avis, les gens qui font le Défi ou pas, d'ailleurs : à ma place, qu'auriez-vous fait ? Auriez-vous eu zéro volonté ou auriez-vous tenu bon face à l'appel de la belle saharienne ?

17 nov. 2009

We are the 90's




Vendredi soir, j'étais à la 14ème session de la soirée We Are The 90's, célébrée dans une ambiance digne d'une boum géante à l'Elysée Montmartre. Il y avait un moment que je n'avais pas passé une aussi bonne soirée en boîte, au point de ne pas voir le temps passer et de regarder ma montre, après ce qui m'avait semblé quelques petites heures, pour m'apercevoir qu'il était l'heure de prendre le premier métro.

Et puis, il faut dire que les années 90, c'est une période mode qui m'obsède depuis l'adolescence.

Jusqu'à peu, j'y pensais avec dépit, en me demandant comment ma mère avait bien pu me laisser sortir de la maison avec un jean stretch, un zonblou en jean assorti trop large, le Tshirt Nirvana rentré dans le futal et un chouchou dans la queue de cheval.

Finalement la seule chose à laquelle je repensais avec nostalgie, c'était ma paire de Doc Martens en daim framboise. Troooop belle et acquise de haute lutte, au bout de deux ans de supplications. Elles sont à l'origine de mon premier émoi shoesque, et probablement la seule fois où j'ai vraiment été fière de mes fringues en allant au collège.

J'ai eu une révélation le jour où j'ai vu une vidéo de vacances où ma soeur et moi arborions des coupes de cheveux improbables et des hardes à en faire hurler d'horreur toute fashionista des années 2000 qui se respecte. La révélation, c'était que derrière nous, tout le monde était sapé pareil. Les Tshirt larges rentrés dans les pantalons en velour cotelé moutarde se bousculaient en toile de fond.

J'ai réalisé que ce n'était pas moi qui m'habillais mal, mais tout le monde. Finalement, j'étais à la mode.

Je me suis sentie beaucoup mieux, brusquement.

Et j'ai compris que si je repensais aussi souvent à cette période, en me lamentant sur le look que j'avais, c'est que, quelque part, un brin de nostalgie me faisait regretter mon adolescence difficile, cette époque où l'important n'était pas de se saper comme sa mère (suivez mon regard, Comptoir des Cotonniers) mais justement de tout faire pour montrer qu'on était des jeunes - depuis la colo maison approximative jusqu'aux faux piercings, depuis les jeans stretch rose fuschia jusqu'aux Tshirt attachés au-dessus du nombril - ces années où Britney Spears chantait en tenue d'écolière et où, sous couvert de mépris pour cette musique "trop commerciale, c'est clair", on faisait la choré en playback devant la glace de la salle de bains.

Pas étonnant qu'une génération entière se retrouve pour célébrer sa nostalgie autour des tubes emblématiques de l'époque. Les 90's, ringardes il y a quelques années, sont devenues vintage depuis que les jeunes qui les ont vécues sont passés dans la génération des adultes - non sans mélancolie, comme j'ai pu le constater vendredi. Une manière de se différencier de la génération d'avant, et de celle d'après, par une soirée qui n'a de sens que si l'on peut crier "'Tain, j'étais en 6ème !" quand retentissent les chants de Larusso. Une manière de fêter le temps qui passe, tout en le retenant.

Bref, si toi aussi, l'envie te démange toujours de pogoter et de secouer ta couette sur Rage Against The Machine, ou de bouger ton corps sur The Rythm of The Night sans crainte du jugement, la prochaine soirée WAT90's, c'est vendredi 11 décembre à l'Elysée Montmartre, Paris.

Moi, j'y serai. Achète ta place en avance, il n'y en aura pas pour tout le monde...




PS : et une petite chanson 100% 90's pour se mettre dans l'ambiance...


6 nov. 2009

10 idées reçues sur les hôtesses d'accueil



1) Les hôtesses d'accueil s'arrêtent au buste. En réalité, nous avons des jambes, c'est juste qu'elles sont bien cachées sous le comptoir là où on peut tranquillement ôter nos chaussures sans crainte du jugement.

2) Les hôtesses d'accueil draguent tous les hommes qui passent. Ca s'appelle juste être polie, en fait. Mais après, vous êtes en droit d'imaginer ce que vous voulez, messieurs.

3) Les hôtesses d'accueil savent s'habiller. C'est surtout qu'on nous donne des uniformes. Alors, c'est sûr, quand on est hôtesse d'accueil pour une grande marque de luxe, on porte des vêtements de cette grande marque de luxe (et croyez-moi, on est contentes, ça fait l'effet d'accéder à une légende). Mais pour aller au travail et rentrer chez soi, on est en jean-Converse, en tout cas.

4) Les hôtesses d'accueil font toutes 1m75 pour 45kg. Pour donner un exemple : je suis la plus grande de mes collègues et je mesure 1m70. Et je pèse bien, bien plus que 45kg.

5) Les hôtesses d'accueil sont gentilles, souriantes et serviables. C'est normal, c'est dans leur nature. Demandez à l'Homme et à mes amies si c'est dans ma nature, il y a de fortes chances qu'ils vous rient au nez. Le soir en rentrant chez moi, j'ai mal aux zygomatiques.

6) Hôtesse d'accueil, c'est un métier de décérébrée. Même avec bac+7 je ne dors pas la nuit tellement j'ai peur de merder en journée. Comprendre le fonctionnement de toute une boîte, le who's who, qui est sympa et qui te gueulera dessus à la première occasion, répondre au téléphone à des emmerdeurs qui te tiennent la jambe pendant vingt minutes tout en restant fraîche, dispose et disponible sept heures d'affilée - ce n'est pas un métier de décérébrée.

7) Les hôtesses d'accueil sont naturellement jolies et bien coiffées. Elles sont surtout tartinées de fond de teint, de rouge à lèvres et de mascara. Et elles passent 25 minutes le matin à faire rentrer leurs boucles dans un chignon lisse (mission impossible et un véritable crève-coeur pour moi).

8) Les hôtesses d'accueil s'en foutent qu'on leur raccroche au nez ou qu'on leur parle mal. Oh, que non. Et elles vous le rendront à la première occasion...

9) Les hôtesses d'accueil font aussi hôtesses et plus si affinités après le boulot. Euh, comment dire. Non.

10) Hôtesse d'accueil, c'est tellement chiant. OK, c'est crevant et pas toujours facile. Mais, entre hôtesses, on se marre toute la journée, et quand on tombe sur quelqu'un de sympa, it makes our day...

5 nov. 2009

Histoire de tenir jusqu'en janvier...

Je passe ici en courant (virtuellement) pour vous rappeler que les soldes de mi-saison ont commencé hier et se poursuivront jusqu'au 10 novembre... Il s'agit de bien ouvrir les yeux en passant devant les boutiques, pour y déceler les signes allant de -20% à -50% pour les plus sympa...
Une nouvelle tradition shopping instaurée par la crise et les stocks d'invendus des boutiques à la fin des dernières saison - et une tradition shopping qui tombe plutôt bien quand on est au Défi et qu'on a quand même envie de se mettre quelque chose sous la dent en attendant les "vrais" soldes.
Voici une liste des magasins et marques qui font les pré-soldes - si vous en avez remarqué d'autres, vous pouvez partager l'info ici !
  • Princesse Tam-Tam
  • Sandro
  • Maje
  • Iro (boutique rue Vieille-du-Temple, Paris 3e)
  • Camaïeu
  • Printemps
  • Galeries Lafayette
  • et bien d'autres sûrement - j'espère avoir le temps d'aller me balader dans un quartier plus commerçant en dehors de mes horaires de boulot !

D'ailleurs, mon nouveau petit boulot, je vous en raconterai quelques anecdotes demain. Featuring de la mode, de l'aventure et un réveil qui sonne beaucoup, beaucoup trop tôt... Bises à tous !

3 nov. 2009

Shopping Challenge : résultats d'octobre


Rappelez-vous, en octobre, j'ai décidé de me mettre au Défi Shopping - pas plus de 150€ dépensés en fringues et assimilés par mois. En plus, pas le défi easy, genre on tient jusqu'aux soldes (suivez mon regard...*). Non, du vrai, du lourd, du défi jusqu'en octobre 2010 !

Si c'est pas du défi, ça.

Rappelez-vous aussi, il y a peu, je vous faisais part de mes problèmes de pieds (Ciel, que ce blog est de haute volée intellectuelle) - sujet qui d'ailleurs devait parler à nombre d'entre vous, si j'en juge vos commentaires, ce qui m'a fait penser que je ne serai pas la seule à m'intéresser à ce qui va suivre.

A savoir : comment combiner Défi Shopping et achat de chaussures à talons plats et confortables, tout en restant un tant soit peu présentable fashionnement parlant**?

Un vrai sujet de thèse en cent cinquante pages, trois parties trois sous-parties, n'est-ce pas ?

 
Ballerines New Look, 15€


J'ai donc filé vers la seule destination acceptable au vu de mon budget et de mes besoins : New Look, version Forum des Halles.

Non parce qu'on hésite souvent à passer le cap des robes de pouffes anglaises pour aller jusqu'au fond du magasin, dont la moitié est consacrée aux chaussures. Certaines sont certes clairement destinées aux suscitées anglaises, mais le rayon ballerines est confortablement fourni en toutes sortes de couleurs, formes et styles, entre 12 et 19€, de quoi étancher à peu de frais une soif impromptue de souliers plats.

Je ne vais pas vous mentir, après avoir essayé environ 28 paires, j'ai raisonné très objectivement et choisi l'élue qui présentait le meilleur rapport beauté/confort. C'est donc très classique, mais, pour paraphraser Madame Chanel, c'est finalement la seule chose qui ne se démode pas...


Derbys New Look, 35€

Et puis, sur les conseils de l'Armadio del delitto, je me suis retrouvée au rayon "fausses Zizi Repetto" - parce que les vraies, j'en achète une paire et j'ai perdu le Défi - et ai adopté ces deux petites bêtes d'un confort absolu (non, franchement, je crois qu'ils ont molletonné l'intérieur sinon c'est pas possible) et d'un taux fashion tout à fait acceptable (l'Armadio les porte si joliment - en VO, elle - qu'une visite sur ce post achèvera de vous convaincre).

Tout cela reste bien entendu sans réelle prise de risque, mais je suis déjà tellement fière d'avoir trouvé deux paires de chaussures plates (autres que mes Converse et mes antiques DocMartens) et ce, pour 50€, que j'avais besoin de partager mon bonheur.

Et de vous montrer que, pour le mois d'octobre, je n'ai dépensé qu'un tiers de mon budget Défi. Yay !


* Hé, je plaisante, les filles ;)

** Vous vous demandez pourquoi j'ai besoin de paires de chaussures, alors que mon dressing ne sait plus que faire des précédentes ? Eh bien, outre le facteur "mes seules chaussures plates sont mes Docs que je portais à 14 ans et mes cuissardes Minelli", j'ai un nouveau petit boulot qui requiert le port de chaussures féminines ET plates (ça, c'est moi qui l'ai ajouté, parce que toute la journée confinée dans des escarpins pointus ça ne va pas être possible). Je vous en reparle, promis...