31 déc. 2009

Femme des années 2000






La décennie 2000 touche ce soir à sa fin, et même s'il est encore tôt pour l'heure des bilans fashion, j'ai envie de me pencher sur une question que l'on m'avait posée il y a quelques temps déjà : c'est quoi, le look des années 2000 ?


Vaste sujet... Ce qui me marque en premier lieu, c'est la variété des silhouettes, comme si l'on était enfin autorisées à prendre les rênes de notre style. La ligne entre ce qui est définitivement in ou out, mode ou pas, juin 2009 ou so printemps 2008, s'est faite plus ténue - pour celles qui ne bossent pas à 100% dans la mode, en tout cas... Finis les diktats du look minimaliste ou grunge des années 90, aux cheveux choucroutés et aux épaulettes des années 80.


L'égérie des années 2000 reste pourtant le jean. Le jean slim, d'abord, roi du jean sur la première moitié de la décennie. Mais aussi toutes les autres coupes, que ce soit en jean ou en pantalon : large, slim, patte d'eph', sarouel, carrot pants, shorts, pantacourts, feu de plancher, taille haute, taille basse... On n'a pas vraiment eu à se plaindre, il y en a eu pour tous les goûts, toutes les formes.


L'autre bonheur des années 2000 : le grand retour du féminin. Robes, jupes, belles matières, couleurs vives, chaussures pas moroses... Ca change du look unisexe des 90's. D'ailleurs, l'uniforme petite robe-bottes-collants épais n'est pas près de disparaître tant il a fait notre bonheur...


Tendance beauté phare des années 2000 : le naturel. Le cheveu à la mode, c'est le tien. Propre - fini le cheveu fan de Nirvana - peu travaillé - fini la permanente - à la coupe et à la couleur naturelle, le cheveu ne se prend pas trop la tête. Côté make-up, le nude et la sobriété dominent. Le no make-up est la tendance légère et, de temps en temps, on illumine le tout d'une touche de couleur sur les yeux ou les lèvres.
Même en mode, l'heure est au look bobo-chic, et, comme Charlotte Gainsbourg, personnification stylistiques des 2000' à la française selon moi, on est élégante sans effort en jean, Tshirt et petite veste. 


La veste, d'ailleurs, qui est un peu le nouveau manteau des années 2000 (clin d'oeil à Bulles , je sais que ça va t'énerver de retrouver cette expression ailleurs que dans Elle ;)). Elle se décline sous toutes ses formes : perfecto, cuir, jean, caban, veste de tailleur... On la porte hiver, bien emmitouflée dans une bonne grosse écharpe, comme été, sur une robe romantique. Sur un air beaucoup plus rock'n'roll et beaucoup moins premier degré qu'avant - le décalage étant le grand jeu mode des années 2000.


Et les chaussures, les chaussuuuuuures ! Sex and the City a libéré les filles - et les créateurs - de leurs complexes en filmant des vies urbaines haut perchées sur de magnifiques sandales, escarpins, bottes... à 12cm du sol. Pour moi, deux chaussures emblématiques des 2000 : les low boots - toutes les filles en ont une paire au moins, j'en suis sure -, et les Tribute Yves Saint Laurent - ou assimilées. Tout de suite après, les bottes - plates ou à talons, mais pas trop moulantes, comme on les aime depuis des années...







Pour moi, le passage aux années 2000 a marqué la fin d'une certaine uniformité stylistique. Certes, j'en garde une impression générale d'élégance par rapport aux deux décennies précédentes, mais aussi le sentiment que, si on n'avait pas envie de se mettre en talons, il y avait moyen de porter des ballerines - que si on avait envie de changer du pantalon à pinces on pouvait enfiler un jean slim - que si on avait envie d'être à l'aise on pouvait toujours mettre sa petite robe avec un collant opaque et des bottes...


Et pour vous, la silhouette , les références mode des années 2000, ce serait quoi ? 

30 déc. 2009

Mes indispensabeul beauté #2




Hello les gens, me voilà de retour !


J'ai abusé, je sais, mais j'avais vraiment plein de trucs à faire à côté, sans parler de la panne d'inspiration majeure qui m'a frappée juste avant Noël et le fait que personne n'était dispo pour m'aider à photographier les trucs sympas (5€ tous ensemble, je suis toujours au Défi) que j'avais ramenés de Madrid.


Pour continuer sur ma lancée des produits de beauté préférés  , en voici quelques indispensables absolus.


Il fut un temps où il m'était possible de sortir sans maquillage sans que tout le monde me demande si j'ai passé une mauvaise nuit. Ce temps, c'était il y a dix ans, quand je ne me maquillais pas encore parce que le fond de teint aggravait l'acné, et autant vous dire que depuis, je me suis vachement améliorée physiquement rien qu'avec ces quelques artifices - et le fait qu'on est enfin sortis des années 90 et de nos Tshirts informes.


Fond de teint Diorskin Nude de Dior : j'en ai parlé ici quelques mois après l'avoir essayé et adopté lors d'un essayage maquillage... J'essaie de m'en passer les jours où je n'ai pas trop une tête de déterrée, parce que ça coûte cher les 20ml mine de rien, mais quand j'en mets, il fait des miracles : pas de réaction bizarre avec ma peau sensible, pas (très) gras, hydratant, et jamais d'effet plâtre tant redouté. Finalement, ça vaut peut-être le coup d'y mettre le prix, quand on n'en utilise pas trop régulièrement.


Blush Bourgeois : je lui ai juré fidélité à seize ans, et depuis, je tiens parole. Vraiment, avec le mascara, c'est l'outil bonne mine par excellence. Et après tout, il remplit sa fonction de blush sans varier, à petit prix, et c'est tout ce qu'on lui demande...


Khôl et crayons contour des yeux : j'en ai essayé plein. Mon préféré de tous les temps était le crayon khôl Bourgeois bicolore brun et doré, mais ils ont arrêté la ligne et depuis, personne n'a repris cette idée de génie. Je me rabats sur ce que je trouve de plus proche depuis : du khôl noir ou brun les jours de dèche, des crayons khakis ou gris sinon. Le Crayon Eyeliner de Dior Khaki Irisé est sans doute le meilleur substitut que j'aie trouvé à ce jour : mine ronde et juste grasse ce qu'il faut, couleur subtile, mais prix... prohibitif pour le moment !


Pour les rouges à lèvres, encore une fois, je ne jure que par Dior. J'ai un argument de choc : plus besoin de baume à lèvres quand on possède un Rouge Dior. Leur texture est divinement confortable, et leur parfum crémeux est à mille lieues des parfums graisseux façon "rouge à lèvres de mamie" que l'on trouve chez Estée Lauder, par exemple (la marque de ma mamie, comme par hasard). Depuis quelques temps, je m'essaie même au rouge "rouge", d'où l'attirail crayon à lèvres et pinceau qui va avec. Bizarrement, avec la bouche rouge, on marque bien plus les esprits. Il n'y a qu'à voir comment les gens que je croise se rappelle désormais systématiquement de mon nom. Un excellent moyen mnémotechnique, le rouge.


Et pour finir, L'Indispensable ultime (pour moi) : le mascara. je me demande qui est le type qui a pensé à ça, mais c'est fou comme une brossette et un peu de crème noire peuvent tout changer dans un visage. J'oscille entre deux mascaras, après avoir essayé à peu près tout ce qui existait sur le marché, depuis les mascaras de grande distribution jusqu'aux mascaras des marques de luxe. Mon chouchou ultime, c'est le mascara Volume Effet Faux Cils de YSL. Il coûte dix euros de plus que mon mascara Volume Express de Gemey, mais quand je le mets, je sais où ces dix euros sont passés. Une brosse qui glisse sur les cils sans crisser, une séparation parfaite, une couleur intense et un parfum "soin" vraiment bon (vous avez déjà senti votre mascara ? Un test à faire... quitte à prendre un produit parfumé, autant qu'il soit bien parfumé...) Pas étonnant que ce soit le mascara "luxe" le plus vendu en France. Sinon, les jours de dèche encore, le mascara Gemey Volume Express fait impeccablement l'affaire - selon moi un des meilleurs rapports résultat/prix du marché "grande distribution"...


Enfin, à mon humble avis.


Bises à tous !

11 déc. 2009

Mes indispensabeul beauté #1

Ca fait un moment que j'avais envie de rendre hommage à mes produits de beauté préférés.


Il y a de quoi : certains m'accompagnent depuis des années, d'autres sont des coups de coeur récents, mais, pour la beauty addict que je suis (le placard de la salle de bain ne suffit pas, et mes crèmes, maquillages et autres lotions envahissent désormais mon dressing), ils font partie des petits gestes quotidiens qui me donnent de l'espoir quand je me regarde dans la glace au saut du lit et que j'envisage un ravalement de façade.


Aujourd'hui, les produits "hygiène et entretien" (arf arf, follement glamour, je sais).











Cheveux :


Comme chacun sait (enfin, surtout les lecteurs de ce blog), je suis obsédée des cheveux . Même s'ils passent leur vie à m'énerver, ces salauds, je ne peux pas m'empêcher d'en prendre soin.





Avec le shampooing Cheveux Fragiles aux protéines de riz Korrès, d'abord. J'en ai déjà parlé ici , j'ai bassiné les bloggeuses en quète du Shampooing avec un grand S pour qu'elles le testent, vous l'avez deviné, je suis fan. Formulé dans le respect de l'environnement et de la peau sans tomber dans le bio (qui a ses inconvénients, n'en déplaise aux puristes), il ne contient pas de silicones et donc ne plombe pas mes  cheveux déjà pas vaillants. Ce qui me permet de retarder le prochain shampooing d'une journée, et celles dont les cheveux regraissent trop vite comprendront mon bonheur.





Ok, j'ai les cheveux fins, mais c'est quand même une sacrée tignasse à démêler. Une petite noisette de baume après-shampooing Klorane cheveux secs et normalement, je n'ai plus aucun problème pour calmer la bête. Mon truc pour garder des boucles après m'être lavé les cheveux, qui fera hurler tous les coiffeurs mais ça marche, c'est de ne pas rebrosser les cheveux...jusqu'au shampooing d'après. Faut aimer l'effet coiffé-décoiffé, probablement so années 2000, mais jusque là, je n'ai jamais eu d'effet dreadlocks non plus, donc je continue.


Le luxe que je leur accorde quand j'ai le temps, c'est l'Huile de palme de Leonor Greyl. Comme elle coûte un bras, que j'ai rarement le temps de laisser poser ne serait-ce que 15 minutes, et que de toute façon ils conseillent sur l'emballage d'en mettre très peu, mon flacon dure depuis des mois. Pour tout vous avouer, je ne sais pas si ça fait une quelconque différence que je l'utilise ou pas. Ca me donne bonne conscience, et l'impression de me chouchouter exceptionnellement. Et c'est déjà pas mal...




Visage : 


Ma crème hydratante Korrès au yaourt, pour les peaux mixtes, sans trop de cochonneries dedans. Elle hydrate, elle n'irrite pas la peau et son parfum me rappelle toujours mes vacances en Grèce, donc autant vous dire que je l'aime. Des fois, le soir, toujours pour me donner bonne conscience, je mets une noisette de Crème Nirvanesque de Nuxe. Pareil, je ne saurais vous dire si ça marche - j'ai pas des masses de rides mais les petites qui se sont installées ces dernières années sont malheureusement inamovibles - après, qu'elles soient moins visibles ou pas avec la Crème Nirvanesque, je n'en sais trop rien. Mais ça sent bon aussi, alors, de temps en temps, et alors même que je me jure régulièrement de ne plus en acheter, je m'en offre un pot.


La crème Contour des Yeux Nirvanesque de Nuxe. Ca, c'est à cause de ma mère qui m'a mis la pression en me disant un jour que si je ne mettais pas de crème autour des yeux j'allais finir fripée comme une vieille pomme (il paraît que les mères projettent leurs angoisses et leurs névroses sur leurs filles. Pourtant ma mère n'est toujours pas ridée comme une vieille pomme. Bizarre.). Avant, j'utilisais la crème hydratante contour des yeux La Roche-Posay, qui est très bien aussi, mais j'ai eu envie d'essayer la nouvelle crème de Nuxe parce que je suis un mouton consommateur. Encore un geste de bonne conscience, ou de prévention, on va dire ça comme ça. Comme je n'ai pas encore de pattes d'oie autour des yeux, j'en déduis que 1) j'ai un capital génétique de malade ou 2) ces crèmes font quand même leur office. Je pencherais pour la 2...


Quant au démaquillage, depuis que j'ai lu dans Elle que si on ne se démaquille pas bien on risque de finir fripée comme une vieille pomme et ça sera la fin (encore ?! non mais qu'est-ce qu'ils ont, tous ? Et si j'ai envie de finir fripée comme une vieille pomme, alors ??), je me démaquille tous les soirs consciencieusement, en bon mouton consommateur. Le top du top que j'ai jamais essayé, c'est le lait démaquillant et le tonique Bio by Nuxe. Incroyable comment ça marchait bien. Sauf que, inconvénient du bio, les deux ont commencé à sentir bizarre au bout de trois mois, puis à me filer de l'acné, ce qui m'a un peu mis en rogne vu le prix des produits. Du coup, je suis passée à la catégorie en-dessous : démaquillant et lotion de supermarché (les Démaq'Up sont très bien) et les mois de loto, le lait démaquillant et le tonique aux Trois Roses de Nuxe. Ils laissent tous la peau propre excepté le petit film pas très nature qui reste collé à moins de rincer à l'eau. Ce qui n'arrivait pas avec le bio, finalement, mais on ne peut pas tout avoir...




Corps : 


Je ne vais pas vous parler de gel douche, j'en change à chaque fois parce que le mouton consommateur a besoin de nouveauté pour ne pas s'ennuyer au supermarché.


Par contre, je vous reparle de ma subliiiime pierre d'alun , qui marche toujours aussi bien, et que j'aime toujours autant d'amour - petit prix, efficacité à toute épreuve, et 100% naturelle.


Et de l'Huile Prodigieuse de Nuxe - on l'aura compris, je suis assez fan de cette marque - qui m'accompagne depuis trois ans malgré mes incartades du côté des beurres corporels Body Shop et Korrès. Elle n'hydratera pas les peaux les plus sèches, mais si l'on n'a pas de problème de peau particulier,  elle laisse la peau satinée et parfumée - ah, le parfum de l'Huile Prodigieuse ! - on a l'impression d'être en vacances l'été...




Voilà, la prochaine fois, on parlera de maquillage, youhouuu ! Un sujet que j'apprécie, accro au make-up et ancienne stagiaire en cosmétiques que je suis. Et Si vous avez des questions ou des angoisses existentielles concernant votre mascara, ou que vous voulez qu'on parle d'un sujet beauté ou maquillage en particulier, laissez-moi un petit commentaire, j'essaierai d'inclure une réponse dans le prochain post...



4 déc. 2009

...and a happy week-end !

Comme la seule chose qui me faisait rire ces derniers jours était le bide du siècle (consternation générale), et que je n'avais que La Route  comme échappatoire glaçante à mes pensées moroses, l'Homme m'a montré ça :





Vous connaissez peut-être déjà cette vidéo, mais moi, ça m'a remis de bonne humeur...

Bon week-end !

3 déc. 2009

Bon anniversaire Madame Kévin !




Pour l'anniversaire de Madame Kévin , sa soeur, Izzie, a eu l'idée géniale et touchante de lui créer un blog éphémère, auquel ont participé tous les amis blogosphériques de l'intéressée.

Vous pouvez voir le résultat ici ...

Encore une fois bon anniversaire à Madame Kévin !

2 déc. 2009

Ils ont craqué chez YSL



Visuel publicitaire pour le nouveau mascara Singulier YSL 
(www.thestyleandbeautydoctor.com)




J'ai récemment développé un certain sentiment proche de l'état amoureux pour Yves Saint Laurent .


Mais je garde un minimum de sens critique.


Alors, quand je vois ce visuel publicitaire étalé sur les abribus de ma ville, je frémis. C'est pour Singulier, leur nouveau mascara - que je n'ai pas encore essayé, mais ça me rend moyen curieuse, une pub comme ça.


Ils ont voulu faire passer quel message, là, chez YSL ?


Tellement pratique, mon mascara, que je peux l'appliquer même à 5h du mat', complètement déchirée, que j'ai même pas la force de me lever de la moquette où j'ai lamentablement échoué ? 


Attendez, au cas où vous ne voyiez pas ce que je veux dire, je vous ai fait pivoter la photo :





Tellement mon mascara me fait de l'effet, j'vais avoir besoin d'un bavoir




Non parce que YSL, c'est censé être la classe, quand même. Bon, certes, il y a eu quelques débordements drugs and rock'n'roll dans la vie du maître, mais était-il nécessaire d'y faire référence (si tant est que ce soit le but recherchée ici) dans une pub pour mascara ?


Moi, j'avais été habituée à ça :




Le visuel de Volume Effet Faux Cils... LE mascara YSL (et le mien accessoirement)


Autrement plus élégant, sensuel et mystérieux... non ?

27 nov. 2009

MADRID !






A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai à Madrid, après une nuit en wagon-lit (ça fait tellement rétro de dire ça, d'ailleurs je ne suis même pas sure que ce soit la dénomination "moderne" de la chose) qui ne ressemble pas, mal alors pas du tout, à ça :








Par contre, Madrid, c'est plutôt ça :


Une ville où il fait tout le temps beau, même quand il fait froid,


Une ville où quand tu commandes une bière dans un bar, on t'apporte un repas complet sous forme de tapas (l'équivalent du bol de cacahouètes parisien),


Une ville où les gens te sourient, alors même qu'ils savent que tu ne parles pas espagnol et qu'ils ne parlent pas français,


Une ville qui me donne toujours l'impression d'être de retour au pays, simplement que celui-ci est à portée de train de nuit, avec sa chaleur méditerranéenne, son rythme de vie en décalé (dîner à 22h, boîte à 3h du mat', churros con chocolate à 9h), sa langue qui roule et qui résonne - à chaque fois, j'ai des rêves de m'y installer un jour.


Une ville où je passe mon temps à mater les filles - leurs fringues, quoi - parce qu'on dirait qu'elles sont beaucoup plus libres, qu'elles ont d'autres préoccupations que la minceur, qu'elles adorent les couleurs vives et les flashs de rouge à lèvres - l'impression de redécouvrir la mode en dehors des grandes lignes parisiennes...


Bon week-end, et muchos besos !

25 nov. 2009

Des fois je lis des livres et ça fait mal à ma tête





J'ai été taggée par Kahlan pour parler un peu littérature...


Et je me suis permise de titrer ce poste en paraphrasant Océane - qui participe aussi au tag, au fait - parce que j'ai besoin de me rattraper après les derniers posts sur Twilight et ma crise d'hystérie Saint Laurentesque - qui est toujours présente mais moins quand je pense à autre chose, comme les bouquins que j'aime, par exemple.


Allez, on y va :


1/ Si on vous proposait d’écrire votre biographie, vous prendriez qui pour nègre (eh oui, tout le monde n’a pas un don pour la littérature)

On est obligée de prendre un nègre ? Je préférerais écrire ma propre biographie (ce qui en ferait une autobiographie, eh oui). Non que j'ai un don particulier, mais comme j'ai rarement lu une biographie suffisamment bien écrite pour que je m'arrête sur le style du nègre (je n'en lis pas beaucoup, aussi), je n'aurais pas trop de complexes. Je préférerais écrire moi-même ce que j'ai à raconter, ça me donnerait une raison d'affronter ma peur de la page blanche. 
Et on est vraiment obligée d'écrire sa biographie ? Quitte à parler de moi, je mêlerais les genres, biographie et fiction, réalité et fantastique...
Et surtout, je me concentrerais sur l'adolescence, la période la plus riche en matière littéraire.


2/ Vous êtes en train de lire le tout dernier chapitre d’un livre, celui qui vous a fait passer une nuit blanche, la fin qui vous fait saliver (notez le jeu de mots sioulplé) depuis une centaine de pages…lorsque survient un homme, torse nu. On va dire qu’il s’appelle…Daniel Craig. Il a l’air chagrin. Il a une petite douleur à l’épaule, et est persuadé qu’un petit massage lui ferait le plus grand bien. Que faites-vous ?

Si c'est Daniel Craig, déjà, je lui demande comment il est entré. Ensuite, je me replonge dans ma lecture.
Si c'est Joaquin Phoenix avec quelques kilos de moins, je coince mon marque-page dans le bouquin, je le pose délicatement au sol et je me consacre à ce petit massage. C'est le gros avantage des livres : on peut les mettre sur pause en cas de force majeure, et reprendre sa lecture ledit cas passé.
Autrement, s'il n'y a pas d'homme dans ma chambre, j'adore faire des nuits blanches pour finir un livre passionnant, même si ce n'est pas du tout raisonnable. Ce sont des moments intensément heureux et très personnels qu'on ne peut pas, malheureusement, partager avec Joaquin Phoenix.


3/ C’est la fin du monde. Quel livre mettriez-vous dans la capsule qui sauvegardera une trace de l’humanité ? (voudriez-vous vraiment que ce soit Orgueil et Préjugés ?)

La fin du monde, déjà ? Tous ces livres qu'il me reste à lire... jamais ?
Je n'ai rien contre Orgeuil et Préjugés, même si, quitte à choisir l'oeuvre d'une romancière anglaise pour sauvergarder une trace de l'humanité, je préférerais Jane Eyre.
Dans la capsule, je mettrais un grand classique de la littérature russe : Les Frères Karamazov pour un rappel des passions qui agitèrent l'humanité avant sa mort ; Anna Karénine pour un fragment de Vie, avec un grand V.
Ou alors, La Vie, mode d'emploi de Georges Perec, pour sa minutie jusque dans les plus petits détails - et pour que le titre du livre prenne tout son sens.
Ou alors, pour faire simple, pratique et exhaustif, une encyclopédie...


4/ Quelle est pour vous la pause lecture idéale ?

Dans le métro, le matin avant d'aller au boulot, surtout si j'ai la chance d'avoir une place assise. A ce moment-là, la lecture me permet de faire abstraction du fait que je suis encore mal réveillée ; c'est une parenthèse enchantée qui prolonge les rêves de la nuit et repousse le début de la journée. Ca me ferait presque souhaiter d'avoir encore plus de trajet à faire pour aller travailler...


5/ Si vous aviez le pouvoir de trucider/effacer un personnage de roman, ce serait qui ?

Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu envie de trucider un personnage de roman, d'ailleurs, je ne saurais dire si ça m'est vraiment arrivé avant de lire Twilight. Mais pendant les quatre tomes, j'avais une furieuse envie de buter Edward. Certes, c'est le personnage principal, celui sans lequel Twilight n'aurait pas lieu d'être, finalement. On va dire que je ne fais pas ma difficile. 
Mais le mec beau, intelligent, dévoué et parfait, je trouve ça chiant. Le mec avec qui tu n'oses même pas te taper un fou rire sur une connerie de peur de casser l'aura de l'Amour, très peu pour moi. J'avais envie de le trucider pour que Bella se décide à choisir Jacob, parce que moi, j'aurais préféré choisir le mec drôle, téméraire et humain. Finalement, je me suis plus identifiée aux personnages que prévu...


6/ Sauveriez-vous Voldemort, juste pour avoir un huitième tome ?

Non ! On a attendu la confrontation pendant sept tomes, il fallait qu'elle ait lieu. Et je suis très reconnaissante à JK Rowling d'avoir su nous en donner juste ce qu'il faut, et de ne pas avoir été tentée d'exploiter le filon en vidant la saga de son sens à coup de sequels (séquelles ?) et prequels commerciaux.


7/ Jusqu’où êtes-vous allé pour un livre ?

Faire une nuit blanche pour savoir si Denise et Monsieur Mouret finissent ensemble dans Au Bonheur des Dames (je suis une midinette, parfois).
Lire 800 pages en cinq jours.
Pleurer parce que la fin des Misérables est arrivée trop vite.
Pleurer parce que l'amour d'Ariane et de Solal se délite.
Relire le même livre à intervalles réguliers mais suffisamment espacés pour avoir oublié juste ce qu'il faut à quel point c'était bon de le lire, et se le rappeler.


8/ Si vous pouviez retourner dans le passé rencontrer un auteur, ce serait qui ? Quelles seraient vos toutes premières paroles ?

Simone de Beauvoir. Et je n'oserais jamais lui adresser la parole, ça va pas, non ? Juste la regarder de loin prendre son café aux Deux Magots.


9/ Décrivez la bibliothèque (personnelle ou pas) de vos rêves.

Un peu comme mon dressing idéal, mais avec des livres à la place des vêtements. Des bandes-dessinées, des beaux livres, et des romans, des tas de romans. Une lumière tamisée, un grand fauteuil confortable pour lire toute la nuit ou les jours de pluie. Des étagères multicolores qui couvrent le mur, et un bureau, au cas où l'inspiration viendrait, en si bonne compagnie.


10/ Vous retournez dans le passé (décidemment, bande de veinards !), en pleine 2ème guerre mondiale. Quel livre donneriez-vous à Hitler pour qu’il arrête de cramer des bouquins ?

Euh... Fahrenheit 451 ?



Je ne tagge personne, mais si vous avez envie de répondre au tag sur votre blog, dites-le-moi et je vous mettrai dans la liste des taggés...

Sinon, demain soir, je pars pour MADRID ! J'ai l'impression de ne pas arrêter de voyager en ce moment (heureusement que j'ai pris mes billets Prem's bien avant la vente YSL...), je profite à fond des mes derniers instants de chômage... avant le grand saut !

20 nov. 2009

Vide-dressing : adpotez mon sac en cuir noir !

Mon vide-dressing d'automne se poursuit: mon sac en cuir noir, qui m'a suivi ces deux dernières années d'études, cherche une nouvelle maîtresse (vous pouvez également trouver d'autres pièces ici aussi, avec des pulls, du trench et des robes en laine encore en stock :)

Il est en très bon état, a la contenance parfaite pour des cours, des dossiers de travail, et même un ordinateur portable. 

Tout cela à recevoir chez vous, sans bouger le petit doigt, gracieusement et soigneusement emballé par mes blanches mains. Et sans avoir à stresser de louper les enchères... Les frais de port sont offerts à partir de deux vêtements ou accessoires achetés.

Vous pouvez me contacter s'il vous fait envie, ou si vous avez des questions !







Sac en cuir noir intérieur doublé coton noir
Printemps

Dimensions : longueur environ 40cm/hauteur environ 30cm/anses environ 60cm
1 poche extérieure/1 poche intérieure zippée
/2 petits compartiments intérieurs dont 1 pour portable

40€

19 nov. 2009

Oh, Edward, behave !

Oh, Edward, you sexy beast.


Je sais, ça craint, mais je suis allée voir Twilight 2.

Avant que vous ne quittiez ce blog à jamais, pleins de mépris pour mes goûts littéraires et mon penchant pour les grosses productions hollywoodiennes opportunistes, je tiens à dire, pour ma défense, que 1) je lis aussi d'autres livres et même du Philip Roth, 2) la lecture de Twilight fut déclenchée par une saine curiosité et soif de comprendre l'adolescente d'aujourd'hui, et 3) bah oui je kiffe les grosses productions hollywoodiennes, et alors ?

Bref, le film. Meilleur que le premier du point de vue de la réalisation, même si le fait d'avoir lu le bouquin permet de combler les lacunes du scénario. C'était drôle d'aller le voir dans l'ambiance "jour de la sortie", mais comme ce fameux jour est passé, je vous déconseille de le voir si vous n'avez pas lu le livre. L'intérêt serait vraiment limité, si ce n'est pour voir des beaux gosses torse nu pendant deux heures. Même si je suis sure que ça en motiverait certaines...

Avec ma soeur, on y est allées moitié pour se marrer, comme pour le premier opus - soit dit en passant une catastrophe en termes de réalisation, de montage et de dialogues - et pour se sentir rajeunir dans une ambiance "pyjama party de collégiennes" avec la salle qui éclate d'un grand hiiiiiiiiiiii quand Robert Pattinson apparaît, le visage enfariné, à l'écran.

On avait déjà bien rigolé dans le premier quand on voit le vampire pour la première fois : la gueule toute blanche, les lèvres rouges - genre ouh embrasse-moi je suis si sexy et dangereux à la fois - et l'oeil ténébreux. Elles manquent furieusement de subtilité les gamines de 16 ans ou quoi ? 


Twilight, avec plein de garçons musclés torse nu dedans.


Malgré tout, peu convaincue par le premier film et surtout n'ayant rien capté à l'histoire en dehors du fait qu'ils sont fous amoureux - mais ça il suffisait de voir l'affiche - je me suis lancée dans la "saga" cet été pour faire passer le temps sur la plage, là où mon degré de concentration m'interdisait la lecture de Philip Roth.

Je ne vous apprendrai pas grand-chose en vous disant que le bouquin qui a rendu folles des millions d'adolescentes est mal écrit et attendu. Et que les dialogues sont d'un cucul qui frisent la nausée - ils avaient au moins vu juste, dans le film. 


Malgré tout, cela a soulevé une foule de questions.

Pourquoi Twilight a-t-il réussi à déchaîner les passions de la sorte ? Dans mon souvenir, l'auteur de romans à vampires attitrée, c'était Anne Rice. Mais peut-être que, ses bouquins datant des 70's, ils étaient trop vintage et devaient être remis au goût du jour.

Comment Twilight peut-il avoir autant de succès alors que l'histoire ne parle pas aux plus de 17 ans ? La seule réponse pour moi : il y a beaucoup de filles entre 13 et 17 ans sur Terre ? Et franchement, le mec dur comme le marbre (je vous entends ricaner, les filles, là-bas !), blanc comme la lune et tout froid, ça vous fait rêver, vous ? Moi j'imagine surtout l'angoisse quand t'as envie de te réchauffer les pieds sous la couette.


Comment un livre écrit avec deux idées (vampires/loups-garous) et trois cents mots de vocabulaire peut être le "nouvel Harry Potter" (oui, Twilight c'est le nouvel Harry Potter, un peu comme le rouge c'est le nouveau noir) ? J'ai beau avouer être bon public, je maintiens qu'Harry Potter était une vraie bonne série de livres jeunesse. JK Rowling a su brillamment créer un monde qui nous parle, en incorporant nos rêves d'enfants et nos souvenirs de contes à un soupçon d'héritage tolkienien. Tout ça avec plus de trois cents mots de vocabulaire. Alors que Twilight, ça ne peut décemment parler qu'aux adolescentes en attente du prince charmant. Qu'on arrête de comparer les torchons avec les serviettes, merci.

Comment se fait-il que, malgré la piètre qualité de Twilight, j'ai passé l'été à en rêver ? Quand je dis rêver, je parle de vrais rêves, avec les personnages du bouquin qui surgissent dans mon sommeil pour vivre le rêve aussi. Allô le psy ? La seule réponse, à mon grand dam : Twilight doit finalement plus parler à mon inconscient que je ne le pensais... La honte, je sais.

18 nov. 2009

Yves ou le premier coup porté au Défi

Saharienne et sac inspirés des modèles Yves Saint Laurent


Tout allait bien jusque là, en termes de Défi Shopping. J'avais passé le premier mois de défi, octobre, haut la main avec 50€ sagement dépensés en chaussures à la fois mignonnes et pratiques pour aller bosser.

Et voilà qu'avant même d'entamer la moitié du deuxième mois, un événement survient qui porte un premier coup à cette grande course contre moi-même qu'est le défi.

J'ai une entrée à la vente privée Yves Saint Laurent.

***cris d'hystérie***

J'y vais donc gaiement, ce qui est compréhensible ; en me disant que c'est cool, j'ai 250€ ce mois-ci, grâce aux 100€ économisés en octobre, ce qui est de la folie, quand Yves Saint Laurent représente en quelque sorte la quintessence du luxe et de l'élégance parisienne pour moi.

Car je suis du genre à dire, "ah, un jour, quand j'aurai une robe Saint Laurent sur moi et que je déambulerai dans les rues de Paris cheveux au vent", sur le ton ironique et nostalgique de la fille qui n'aura jamais de robe Saint Laurent mais qui aimerait bien.

Que se passe-t-il, alors, quand on m'offre la possibilité de porter cette robe pour le prix d'une robe Maje en soldes ?

Eh bien il se passe ça : dans ma tête, très vite, je pèse le pour et le contre, et je me dis au diable le Défi, je me serrerai la ceinture dans les mois qui viennent, car une occasion comme ça, on n'en a pas deux dans une vie. Je sais, j'aime être mélodramatique.


En plus de ce passe pour l'antre des merveilles, j'ai appris un autre truc sur Yves Saint Laurent : si on n'a pas l'intention d'acheter, il ne faut pas essayer. Parce que tout tombe merveilleusement sur soi, gommant les défauts et accentuant les atouts comme par magie. Presque en pleurs de devoir faire un choix parmi tant de beauté, je suis repartie avec trois achats.

Trois achats qui signifient que je n'ai plus le droit de dépenser un rond en fringues jusqu'à la mi-février.

(mais finalement, ça pimente encore le Défi, voyons les choses du bon côté)


Une saharienne noire impeccablement coupée et épaulée.
Un sac noir vernis Downtown (l'argent du Défi de novembre)
Une robe en mousseline que je ne vous montrerai pas car je la mettrai au mariage d'une amie, et que je veux lui faire la surprise...

D'un côté, on peut dire que j'ai été raisonnable, en n'achetant que des classiques indémodables.
D'un autre côté, je vais me serrer la ceinture parce qu'une bonne partie de ma paie y est passée. Et je ne vais pas pouvoir faire les soldes de janvier et donc m'acheter des chaussures moches pour aller bosser. Zut alors.

Bah.

Je regrette même pas ^^


PS : ceci dit, j'aimerais avoir votre avis, les gens qui font le Défi ou pas, d'ailleurs : à ma place, qu'auriez-vous fait ? Auriez-vous eu zéro volonté ou auriez-vous tenu bon face à l'appel de la belle saharienne ?

17 nov. 2009

We are the 90's




Vendredi soir, j'étais à la 14ème session de la soirée We Are The 90's, célébrée dans une ambiance digne d'une boum géante à l'Elysée Montmartre. Il y avait un moment que je n'avais pas passé une aussi bonne soirée en boîte, au point de ne pas voir le temps passer et de regarder ma montre, après ce qui m'avait semblé quelques petites heures, pour m'apercevoir qu'il était l'heure de prendre le premier métro.

Et puis, il faut dire que les années 90, c'est une période mode qui m'obsède depuis l'adolescence.

Jusqu'à peu, j'y pensais avec dépit, en me demandant comment ma mère avait bien pu me laisser sortir de la maison avec un jean stretch, un zonblou en jean assorti trop large, le Tshirt Nirvana rentré dans le futal et un chouchou dans la queue de cheval.

Finalement la seule chose à laquelle je repensais avec nostalgie, c'était ma paire de Doc Martens en daim framboise. Troooop belle et acquise de haute lutte, au bout de deux ans de supplications. Elles sont à l'origine de mon premier émoi shoesque, et probablement la seule fois où j'ai vraiment été fière de mes fringues en allant au collège.

J'ai eu une révélation le jour où j'ai vu une vidéo de vacances où ma soeur et moi arborions des coupes de cheveux improbables et des hardes à en faire hurler d'horreur toute fashionista des années 2000 qui se respecte. La révélation, c'était que derrière nous, tout le monde était sapé pareil. Les Tshirt larges rentrés dans les pantalons en velour cotelé moutarde se bousculaient en toile de fond.

J'ai réalisé que ce n'était pas moi qui m'habillais mal, mais tout le monde. Finalement, j'étais à la mode.

Je me suis sentie beaucoup mieux, brusquement.

Et j'ai compris que si je repensais aussi souvent à cette période, en me lamentant sur le look que j'avais, c'est que, quelque part, un brin de nostalgie me faisait regretter mon adolescence difficile, cette époque où l'important n'était pas de se saper comme sa mère (suivez mon regard, Comptoir des Cotonniers) mais justement de tout faire pour montrer qu'on était des jeunes - depuis la colo maison approximative jusqu'aux faux piercings, depuis les jeans stretch rose fuschia jusqu'aux Tshirt attachés au-dessus du nombril - ces années où Britney Spears chantait en tenue d'écolière et où, sous couvert de mépris pour cette musique "trop commerciale, c'est clair", on faisait la choré en playback devant la glace de la salle de bains.

Pas étonnant qu'une génération entière se retrouve pour célébrer sa nostalgie autour des tubes emblématiques de l'époque. Les 90's, ringardes il y a quelques années, sont devenues vintage depuis que les jeunes qui les ont vécues sont passés dans la génération des adultes - non sans mélancolie, comme j'ai pu le constater vendredi. Une manière de se différencier de la génération d'avant, et de celle d'après, par une soirée qui n'a de sens que si l'on peut crier "'Tain, j'étais en 6ème !" quand retentissent les chants de Larusso. Une manière de fêter le temps qui passe, tout en le retenant.

Bref, si toi aussi, l'envie te démange toujours de pogoter et de secouer ta couette sur Rage Against The Machine, ou de bouger ton corps sur The Rythm of The Night sans crainte du jugement, la prochaine soirée WAT90's, c'est vendredi 11 décembre à l'Elysée Montmartre, Paris.

Moi, j'y serai. Achète ta place en avance, il n'y en aura pas pour tout le monde...




PS : et une petite chanson 100% 90's pour se mettre dans l'ambiance...