23 sept. 2009

It's up to you,




Rassurez-vous, ce n'est pas moi sur la photo.
Jamais je n'aurais mis des chaussures pareilles.


New York, New York.

A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai dans un avion, au dessus de l'Atlantique, direction New York, ses théatres, ces musées, ces cinémas d'art et d'essai, ces galeries d'art... Oh, who am I kidding, son TopShop, ses Urban Outfitters, ses Forever 21, ses OMG, ses O.P.I. et ses magasins de Converses à 20 dollars et aux mille couleurs. Je précise, au cas où, en lisant les premières lignes, vous pensiez vous être trompés de blog*.

Mais, à l'heure où moi j'écris ces lignes, je suis juste en train de me prendre la tête sur l'épineux sujet de la valise. Non, parce que franchement, qu'est-ce qu'on met dans une valise pour aller passer une semaine à marcher toute la journée par temps chaud/frais/pluvieux, enchaîner sur des rendez-vous pro puis terminer dans des restos branchés/ou pas ?

Au départ, j'ai pensé faire simple : quelques basiques (jeans, pantalon noir, trench, little black dress et petites culottes) et quelques pièces plus fashion (couleurs, jupe blue nuit H&M, Doc Martens). Ca et une trousse de toilette composée essentiellement des échantillons que je collectionne depuis 4 ans, et ça fait une valise toute légère, presque vide, donc prête à être remplie de produits du terroir.

Sauf que dans la vraie vie ça ne se passe jamais comme ça. Parce que je me dis que peut-être mes cuissardes Minelli feraient bonne figure chez Barney's. Parce que peut-être que j'aurai besoin de cette mini-jupe à volants qui ne va jamais avec rien à Paris mais qui, miraculeusement, sous le coup de l'inspiration new-yorkaise, se combinera à merveille avec les tops présents dans ma valise. Parce que peut-être que du coup, je devrais aussi prendre ce top jaune moutarde qui ne va jamais avec rien mais qui pourrait, brusquement, aller avec la mini-jupe... 

Et ainsi de suite.

Résultat : ma valise est pleine à craquer du contenu de ma demi-penderie, je n'ai toujours pas choisi de chaussures du soir, et j'essaie de caser dans la poche avant un sac de voyage pour y fourrer mes acquisitions américaines au retour. Comme toujours...

Sur ce, je vous souhaite à tous une superbe journée - là-haut le ciel est bleu alors de quoi me plaindrais-je ? - et je vous dis à très bientôt, pour quelques posts new yorkais écrits à la hâte au coin du comptoir d'un Starbucks... Bises !


* Hé, je plaisante (enfin à moitié, j'ai quand même l'intention de shopper 2-3 vernis O.P.I). En vrai, je m'intéresse aussi aux théâtres, aux musées, aux cinémas et aux galeries d'art. Pour faire du shopping 24/7, il faut un entraînement physique que je n'ai pas.





18 sept. 2009

La nuit je mens


Dans le Marais...


J'aime beaucoup poster des photos de murs taggés d'inscriptions plus ou moins sibyllines - en tout cas, laissant plus ou moins l'imagination libre de courir à leur poursuite - dans ce blog. Je me rends compte que souvent, vous êtes beaucoup à participer, me dire ce que ces mots vous évoquent, ce qu'ils vous rappellent, ce que vous ressentez en les lisant. J'ai l'impression de partager avec vous autre chose, parfois, que des réflexions sur la bonne hauteur des cuissardes ou la bonne longueur de pantalon (même si, d'autres jours, ça me passionne, hein ^^) et ça fait du bien.

Moi, quand j'ai croisé pour la première fois ce tag sur les murs du Marais, j'ai été happée par la poésie de ces mots. Sans trop me poser de questions, et sans faire le lien avec la chanson de M. Bashung, que je ne connaissais pas alors - je n'ai aucune culture concernant la musique française... Puis, au détour des jours, le tag a disparu. Je l'ai regretté. 

Alors, quand je l'ai retrouvé il y a quelques jours, juste sous mon nez, sur un mur dans le même quartier, je me suis dit qu'il fallait absolument que je vous le montre, et que vous me disiez ce que vous en pensez...

Je vous souhaite à tous un bon week-end du patrimoine - moi, j'irai sûrement me promener dans le Marais - de nuit, pour percer le mystère...

16 sept. 2009

OMG


C'est l'américain pour Oh. My. God.

Les fiiiiiiiilles !!!

Dans une semaine exactement, à l'heure qu'il est, je serai dans un avion en train de traverser l'Atlantique, direction... New York.

Je me retiens de crier iiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiIIIIIIIIII très fort (je le crie déjà dans ma tête).

C'est ma maman qui part pour son boulot et qui m'a proposé de l'accompagner pour une semaine. 

Je suis aux anges, je suis surexcitée, je suis la fille la plus heureuse, la plus chanceuse du monde. Pour celles qui se demandent ce qui me prend, vous pouvez lire ici ma déclaration d'amour à ma ville âme-soeur.

Il me reste une semaine pour choisir quelques tenues cool, pratiques, confortables, stylées, adaptables à la journée et à la soirée, à amener avec moi... Bref, du boulot d'ici mercredi prochain. Je me sens un peu Garance Doré, là, sauf que j'arriverai après la bataille de la fashion week et... on se fout, non ? ;)


Et pour reprendre là où on en était hier, la gagnante du tirage au sort pour la présentation de la collection POP chez Max&Co est Océane ! Si ça t'intéresse, envoie-moi un petit mail avec ton adresse pour que je te fasse parvenir l'invitation.

Bonne journée à toutes, et à demain pour plus de questions existentielles cuissardesques, entre autres...

15 sept. 2009

Le cas cuissardes


Je les aime bien celles-ci (Diotina sur Sarenza.com),
 le bout vernis me rappelle mes Erotokritos...


Moi, les cuissardes, quand je les ai vues débarquer dans toutes les vitrines de magasins de chaussures, ma première réaction, ça a été no way

Déjà je voyais d'avance les problèmes pratiques que ça allait poser : t'imagine d'enfiler ta cuissarde chaque matin (ce n'est tout de même pas une chaussette) et t'imagine encore plus la retirer le soir quand tes pieds ont bien gonflé de la journée qu'ils ont passé ? Pour ça, j'ai bien rigolé en lisant l'article de Elle où Sophie Fontanel teste la journée en cuissardes de pêcheur Prada. Sans aller jusqu'à ce genre d'extrêmes-là, je m'étais aussi fait la réflexion que peut-être mes bras n'étaient pas assez longs pour tirer sur la cuissarde quand je devrais la retirer - et la coincer dans une porte en me penchant dans le sens inverse ne me semblait pas non plus être une solution compatible avec ma self-estime.

Sauf que tout de même, la fashion fan assoupie derrière mon moi pragmatique me titillait depuis quelques semaines. Après tout, la cuissarde, ça va justement avec les jupes au-dessus du genou que j'affectionne tant. C'est mode, c'est fun, c'est sexy.

Trop sexy ?

Quand je pense cuissarde, je ne puis m'empêcher de visualiser Heather Graham en combi-short et bottes montant jusqu'à l'entrejambe dans Austin Powers. Sexy, soit, mais pas vraiment adapté à mon quotidien de fille non-blonde, non-haute d'1m85, non-espionne pour la CIA.

Pourtant, il me faut désormais du talon ras-les-pâquerettes. Ainsi, hier matin, je jetai un dernier regard de désespoir à mes Erotokritos trop hautes avant de partir faire du repérage de chaussures plates. Trois styles de shoes dans le collimateur : les bottes plates, les derbys et les ballerines.

De manière complètement inattendue, j'ai flashé sur... des cuissardes.

Et là, Eve G. va me taper dessus, mais je les ai vues chez Minelli.

De loin, elles ressemblaient aux bottes de Robin des Bois meets Peter Pan. De grandes et hautes choses en nubuck noir, sans talons. Mouairrf. N'ayant peur de rien, je m'en empare, en me disant qu'avant de les avoir essayées je ne peux pas juger de ce que ça va donner.

J'avoue, les cuissardes par-dessus un boyfriend jean qu'on tente en vain de retrousser jusqu'à mi-cuisse, ce n'est pas complètement convaincant. Mais, c'est suffisamment convaincant pour que ça me plaise, et que je me dise que je repasserais bien chez Minelli aujourd'hui, vêtue d'une jupe et d'un collant, juste histoire de tester la bête en situation réelle. 

Une fois que j'aurai choisi, promis, je vous fais un petit post photo dessus.


En attendant d'avoir trouvé cuissarde à ma cuisse, celles qui ont déjà investi dans la cuissarde cette saison peuvent témoigner : est-ce que c'est pratique, facile à vivre ? Est-ce qu'on sue trois litres d'eau pour les retirer des pieds le soir ? Tout ça, quoi... N'hésitez pas !


Et puis, pour celles qui ont lu cet article - où finalement il ne se passe rien - jusqu'à la fin, pour vous féliciter, je vous propose un petit concours...

Pour gagner :

Une invitation pour 2 personnes à la présentation de la collection POP de Max&Co. 
Réédition fidèle des manteaux et accessoires cultes de MaxMara ambiance années 60
Un événement shopping et cocktail
Samedi 19 septembre de 15h30 à 19h
à la boutique Max&Co., 19, rue Montmartre, Paris

Laissez-moi un petit commentaire incluant le mot "cuissardes"...

Je tirerai au sort parmi les commentaires demain matin, et enverrai le carton d'invitation à la gagnante !





13 sept. 2009

J'halluxine.


La photo qui sert à rien mais qui vous donne un aperçu de mes talents sur Gimp.


Ou comment aborder les sujets qui fâchent dès 8h du mat'.

L'autre jour, j'ai dû aller rendre visite à ma podologue. Outre que mes pieds ne ressemblaient plus à rien après deux mois en tongs et en grains de sable, je ressentais un certain inconfort au port des chaussures à talons.

Tel un couperet fashion, le verdict est tombé : c'était un début d'hallux valgus. Vous savez, le truc moche au niveau de l'articulation du gros orteil de votre grand-mère. Le fameux "oignon". Bref un mot qu'on évitera de prononcer devant un éventuel amant, ça risquerait de le dégoûter, voire de le décevoir quand il apprendra qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle position coquine.

Couperet fashion parce que j'ai interdiction de porter des talons. Pourquoi tant de haine ?? Parce que, sur 100 cas d'hallux valgus, il y a 95 femmes. Parce que les mecs ne sont pas cons et portent des chaussures plates. Parce que les talons c'est l'ennemi numéro 1 de nos petits petons, et qu'ils encouragent ce genre de déformations.

D'ailleurs ma podologue m'a prié de faire passer le message à toutes les femmes sur mon passage : le seul endroit où vous avez le droit de porter des talons, c'est au mariage de votre cousine, et encore, juste pour la photo de famille. Sous peine de devoir passer sur le billard pour vos pieds avant cinquante ans. TataDAAAA.


Faut avouer qu'il y a plus joli tout de même...


Moi, ça m'a foutu un coup. D'abord parce que je viens d'acheter des boots Erotokritos pour André et que leur talon n'est pas précisément plat. Ensuite parce que je voue une passion silencieuse (hum) mais bien réelle pour les chaussures de filles, et que la plupart d'entre elles arborent de superbes talons hauts. Et enfin parce que je n'ai jamais fantasmé sur le style de Cécilia Sarkozy, ni de Carla Bruni, lesquels tournent clairement autour du mocassin et de la ballerine toute flat. C'est pas pour rien que j'ai choisi un homme grand.

Mais je dois bien avouer que mon orteil a commencé à m'élancer quelques mois après que j'ai commencé à porter régulièrement des talons. Alors, j'ai beau tenter de me voiler la face, y a p't'être bien un rapport.

Du coup, je réfléchis à comment recombiner toutes mes tenues fétiches, celles où forcément je suis en talons. Je réfléchis à comment glamouriser un tailleur-pantalon (bientôt, bientôt...) sans quelques centimètres de hauteur supplémentaire. Je réfléchis à où trouver des chaussures plates et suffisamment larges sur le devant (oui, parce que les chaussures serrées aussi, même effet, donc poubelle dixit ma podologue) qui ne ressemblent pas à des charentaises ou à des Docs (j'adore les Docs mais ça risque d'être mal perçu au boulot). 

Alors, si ça vous est arrivé aussi, si vous avez réussi votre transition talons hauts/talons plats, si vous avez des trucs pour remettre vos orteils en place, et des bonnes adresses pour acheter des shoes sans ressembler à une première dame, c'est le moment de partager votre expérience !


PS : un p'tit site sympa pour vous informer (et/ou faire des cauchemars) :


11 sept. 2009

Before sunset




























C'est définitivement la rentrée...




Photos prises à Athènes, Sifnos, Syros et Milos 
par Kookaïhaïku (merci de m'avoir accompagnée à travers ce périple !) 
et moi-même

7 sept. 2009

Grazia


La semaine dernière, je me suis achetée Grazia, jeune magazine "news, mode et people" comme il se définit lui-même. J'avoue que ce qui m'intéresse le plus, dans ce genre de magazines, c'est la mode (ou alors les articles méga girly à prendre au cinquième degré comme seuls Cosmo et Glamour savent le faire - et c'est aussi pour cela que je continue à les lire quand j'en ai l'occasion). Mais j'étais prête à lire les pages "info" et les pages "people" si cela servait l'esprit du mag'.

Moi, Grazia m'a laissé un goût de trop peu, d'inachevé. J'ai eu l'impression que les mecs - les filles plutôt - de la rédaction ne sont pas allées jusqu'au bout du concept - mais quel peut-être le bout d'un concept aussi large que "news, mode, people" à moins de ne parler que des news des peoples à la mode (non, ça, c'est Closer) ?

Par conséquent, Grazia m'a semblé un magazine avec le cul entre trois chaises - je vous passe la gymnastique mentale pour imaginer la chose - un mix entre le magazine féminin qui tente de parler de la vie des femmes dans son intégralité (les pages actu qui détonnent bizaremment parmi les pages futiles, comme dans Elle), un magazine people (la couverture qui m'a automatiquement fait penser à Gala meets Public) et les pages mode (classiques, proches de Glamour). 

Un petit goût de on s'est perdues toutes seules dans notre concept de mag', quoi.

Et quelques pages qui m'ont un peu énervé - celles où, comme Elle, Grazia se la pète sociologue de la tendance et balance quelques néologismes ridicules pour prouver qu'on vient de mettre le doigt sur une nouvelle catégorie sociale : les "loli-trente", les "tradi-branchés" (ouuups, vus dans Elle deux semaines plus tôt...). Des articles sans intérêt où Grazia pense nous faire comprendre un phénomène socio-culturel, ce que d'autres magazines se chargent déjà de faire - en mieux.

Heureusement, quelques pages rattrapent l'ensemble. Au milieu des pages modes, où parfois je me suis demandée à quel public elles s'adressaient - les pages shoes, pleines de marques hyper pointues à prix astronomiques - avouons-le, Grazia, c'est pas Vogue, non plus - et un superbe néologisme qui m'a fait pleurer de rire, la "bandale" - on essaie de deviner ce que c'est - une très belle série mode sur le rouge. Regardez-la de plus près : elle regorge de petites idées pour twister une tenue classique, pour porter les accessoires, et surtout, marier cette couleur impériale qu'est le rouge avec un vestiaire plus modeste.

Bref, Grazia peut mieux faire, je pense, quand un peu d'ordre aura été mis parmi tous les sujets que le magazine prétend atteindre. Dommage, dans un format aussi peu commun, de produire un mag' qui suit exactement le même enchaînement que tous les autres : coups de coeur de la rédac'/actu/mode. Je m'attendais à quelque chose de plus... inattendu.


PS : Frieda a posté son avis sur le mag' ici. Je ne l'ai lu que ce matin, après m'être faite une opinion en le lisant moi-même. Apparemment, je ne suis pas la seule à avoir trouvé que Grazia ne ressemblait pas à grand-chose...

3 sept. 2009

I heart KORRES


Korrès, vous connaissez ?

J'ai découvert cette marque il y a quelques années, alors que je passais quelques jours à Athènes.

Korrès, c'est un peu le Body Shop grec : des ingrédients naturels, si possible issus de la célèbre flore du pays, et obtenus avec des méthodes aussi pures que possible ; un minimum de produits chimiques (je ne suis pas une obsessionnelle du bio - pour avoir travaillé quelques temps dans les cosmétiques, et pour l'avoir testé sur moi, il vaut mieux parfois un peu de paraben que beaucoup d'alcool et des boutons dus aux bactéries qui prolifèrent... mais tout de même, moins y a de pétrole dans ma crème, mieux je me porte !) ; des packagings simples, épurés et facilement recyclables ; des trucs écrits en grec qui font tellement exotique ; des produits qui, jusque là, m'ont donné entière satisfaction.

C'est pourquoi j'ai été obligée de faire une halte dans leur corner à l'aéroport d'Athènes, juste avant de rentrer de vacances, il y a quelques jours. Leur boutique d'ébène et de verre, épurée et accueillante, et les testeurs pour chaque produit, ont certainement dû jouer leur rôle : j'avais envie de tout acheter.

Comme il a tout de même fallu que je choisisse, je suis partie avec ces cinq produits, qui me donnent encore aujourd'hui la sensation de prolonger mes vacances au soleil...



(Première photo, dans le sens des aiguilles d'une montre en partant de la gauche :)

Shampooing pour cheveux fins et fragiles, aux protéines de riz et oligo-éléments : tout à fait adapté à mes pauvres petits cheveux usés par les coiffeuses mal intentionnées, le soleil et le sel, qui nécessitaient un shampooing tous les jours ou presque pour être présentables. On ne présente plus les mérites des shampooings sans silicone, mais quand même un peu : je n'ai jamais eu les cheveux aussi légers, aussi propres, aussi longtemps. 10€ les 400ml mais ça vaut largement le coup. Sans doute l'achat le plus judicieux du lot.

Gel douche aux fleurs de jasmin : mmhh. Pour les fans de jasmin, ce parfum merveilleux que je croisais à presque tous les coins de rues dans les Cyclades.

Beurre corporel aux fleurs de jasmin : je l'ai acheté parce qu'il allait avec le gel douche, et aussi parce que je croyais que c'était de la lotion. Finalement, j'ai bien fait de me tromper : ma peau en écailles de croco au retour de la mer était toute heureuse de ce nouveau confort. Et l'odeur... De quoi rendre glamour ma mini-salle de bain parisienne.

Crème mains et ongles au chèvrefeuille, SPF 15 : la crème non grasse est absorbée en une minute, le parfum des fleurs, lui, reste là bien plus longtemps... Et la protection solaire est minérale (j'ai bien retenu la leçon de Thé Citron sur les filtres solaires chimiques), pour les soucieuses de l'environnement.

Crème hydratante au yaourt pour les peaux grasses et déshydratées : je m'en suis déjà plainte ici, j'ai une peau un peu lunatique, qui un jour est trop grasse, le jour suivant trop sensible, et le jour d'après ça y est, elle se remet de sa crise d'ado. J'ai donc sauté sur cette crème (miracle ?) en la voyant dans la boutique, tant il est rare de trouver des produits hydratants pour peaux mixtes qui ne décapent pas en même temps. Après deux semaines d'utilisation, toujours rien à redire : la peau est confortable, pas de sensibilités impromptues, pas de boutons... Jusque là, je ne regrette pas mon achat !


Nota bene : je ne suis pas sponsorisée par Korrès pour écrire cet article. Cependant, chers gens de chez Korrès, je suis ouverte à toute proposition de pot-de-vin sous forme de nouveautés en échange de posts ici.

Re-nota bene : à Paris, j'ai trouvé des produits Korrès chez Beauty Monop' et au Bon Marché. Pas vraiment du moyen de gamme, quoi. Si vous avez l'occasion d'aller en Grèce, arrêtez-vous dans leurs boutiques, leur gamme de prix (vraiment moins cher qu'à Paris) est proche de celle de Body Shop (sauf que c'est plus classe, haha).

2 sept. 2009

Ma it-list de l'hiver, part II


Je vous sens sur les nerfs, là.

C'est sûrement parce que vous voulez connaître la suite des informations confidentielles sur la mode de l'hiver, qu'en tant que bloggeuse influente je possède avant tout le monde (à force de le dire, ça va peut-être finir par arriver...) et que je vais vous divulguer dans mon infinie mansuétude (humour). Et pas parce qu'on est mercredi, et que le mercredi c'est pourri comme journée, ni début de semaine sans espoir, ni fin de semaine avec week-end en vue. 

Abordons un sujet plus sympathique, qui nous donnerait presque envie de se les geler au mois de février : j'ai nommé les tendances mode de cet hiver.

J'arrête donc de faire de l'humour obscur et je vous propose de partager quelques idées mode qui m'ont bien plu dans ce que j'ai vu - et aussi celles qui m'ont donné envie de fuir retrouver les plages grecques en été. 


Extraits de Glamour (en bas : la veste officier H&M) 
et du catalogue Max&Co (en haut : la réédition de la collection Pop de MaxMara) 


Les TOPS : 

  • THE veste officier H&M à 35€ : même pas la peine de chercher, elle était en rupture de stock environ 34 minutes après sa mise en rayon. Depuis, H&M essaie de faire diversion avec des ersatz de veste officier, qui font davantage penser au caban de tata Thérèse qu'à la veste du beau blond à cheval, posée sur vos épaules pour vous réchauffer. Hé, oh, on peut toujours rêver, non ?
  • Les bottes de pluie : oui, moi, ça me fait rêver aussi. Vu que chaque fois qu'il pleut, j'ai envie de me pendre avec les lacets de mes Converse, et qu'à Paris, en hiver, ça arrive tous les deux jours, les bottes de pluie arrivent telles le messie pour me dire que oui, j'ai le droit de sortir quand il pleut et que OUI, je n'aurai point besoin de pleurer mes jolies bottes en cuir que l'eau sale des gouttières auraient foutu en l'air. Ca fait six ans que les New-Yorkaises s'éclatent avec leurs jolies bottes toutes en couleurs, il était temps que la tendance traverse (lentement, depuis 2007) l'Atlantique. A voir chez Burberry, Marc by Marc Jacobs, Max&Co, Zara...
  • Le rock : chez Zara, Maje, Sandro, l'esprit rock de l'année dernière est toujours là. Rien de révolutionnaire, donc, mais pour les fans, ça fait toujours plaisir...
  • Le bermuda, la suite : toujours dans l'esprit le bas de mon pantalon est à l'abri des flaques, et puis juste parce que c'est une alternative cool à la jupe. Il y en a de tout beaux chez Kookaï, Iro, Zara...
  • Les chaînes : en mode plastron de chaînes sur fond de cuir noir de l'hiver dernier chez Givenchy, mais en version soft, on trouve quelques merveilles chez H&M, à porter sur une petite robe noire ou un grand pull col V pour les rebelliser un brin.

Les FLOPS :
  • Les chaînes : comme on est tous un peu longs à la détente, on n'adopte le look automne-hiver 2008-2009 de Givenchy que maintenant. Chez H&M, Kookaï, et d'autres, y a de la chaîne en veux-tu en voilà. Remarque, ça permet de faire passer une veste lambda pour une veste officier, ils sont pas cons. Mais à mon humble avis : point trop n'en faut. Et si vous arrivez à mettre la main sur la vraie veste officier H&M, vous verrez bien que sans chaînes, ce sera bien suffisant...
  • Les shoes en daim : don't let me be misunderstood. Le daim, c'est sublimement beau. Et il y a beaucoup de beaux modèles dans les boutiques. Sauf que les seules bottes en daim que j'ai, je ne les mets jamais de peur qu'il pleuve et qu'elles ne soient plus bonnes à rien. J'ai beau les imperméabiliser, rien n'y fait. J'veux dire, les mecs qui designent les chaussures d'hiver, ils vivent où ? A Santorin ? Casablanca ? Miami ? Parce qu'ils vivraient à Paris, ils auraient autrement le sens pratique, croyez-moi.
  • Le grand délire Gossip Girl chez H&M : si vous avez le body de Serena dans la série sans avoir les moyens d'investir dans une robe ultra-moulante Hervé Léger, OK. Sinon, passez votre chemin, et serrez les paupières en passant devant les rayons jupes plissées façon Blair, vous pourriez vous faire pincer les yeux très fort.
  • L'espace Chaussures aux Galeries Lafayette Haussmann : Apparemment, les Galeries ne connaissent pas la crise, puisque le bas de gamme de leur nouvel espace shoes, c'est Jonak. Le reste s'adresse exclusivement aux Carrie Bradshaw qui peuvent lâcher 400€ dans deux escarpins juste pour le fun. Sinon, ils sont vachement en avance sur les autres aux Galeries, ils ont créé un corner "Labo Créateurs", où d'obscurs fétichistes de la shoe créent des trucs aussi innovants et indispensables que l'escarpin à chaussette incorporée. Le petit conseil BSG : prenez une paire de chaussettes dans votre tiroir, enfilez-la, puis chaussez vos escarpins préférés. Bam, 330€ d'économisés. Et je vous raconte pas la galère évitée quand vient le moment de laver la chaussette incrustée dans la chaussure...

1 sept. 2009

Ma it-list de l'hiver


Je ne sais pas vous, mais moi, quand j'ai envie de faire un petit tour d'horizon des tendances de la saison, je regarde rarement ce qui se passe du côté des défilés haute-couture. Booouuuh, vous entends-je huer derrière votre écran, qu'est ce qu'on fait là à faire semblant de croire que ceci est un blog mode ? 

Eh bien justement, chères amies, JUSTEMENT, que je vous réponds d'un ton maternel et attendri.

Quand je pense tendances, je pense trucs que je vais mettre dans ma vraie vie de tous les jours. Et pour cela, malgré tout le bien que je pense de ces petites boots gothiques Givenchy, rien de mieux que de feuilleter les magazines et les portants des vrais magasins.

Comme je suis trop sympa, et qu'accessoirement j'ai tenu environ 2 jours et 45 minutes au retour des vacances avant de me ruer sur les boutiques - (presque) pas pour acheter, mais surtout pour faire du repérage, bloggeuse dévouée que je suis - je vous fais un petit récapitulatif des choses qui m'ont enthousiasmée et de celles qui m'ont dégoûtée dans ce que j'ai vu.

Et comme, si je continue comme ça, vous allez vraiment croire que j'ai pété un câble et que je me prends pour une bloggeuse influente, sans plus tarder, c'est parti, je vous en parle, et j'attends vos avis, vos bons plans, et vos idées mode pour l'hiver à vous !


 Collier H&M, carnet MoMA, extraits du catalogue Kookaï et Max&Co

Les TOPS :
  • Le grand retour du cosy chic : de grands cardigans, tout fins tout légers chez Kookaï, tout cachemire tout confort chez Gap, à nouer autour de la taille avec une ceinture "noeud" de chez Zara ou H&M. Des pulls d'homme, des Tshirt XXL, des vestes oversize pour se la jouer Birkin. Des écharpes légères et torsadées chez H&M et Max&Co, des foulards à imprimés félins chez Maje et Zara. Des bérêts en laine chez Marc Jacobs. Que de belles choses dans lesquelles s'emmitoufler les jours de grand froid...
  • Le mix vêtements d'homme/lingerie : le cocktail sensuel ultime, vu chez Garance Doré, chez Christian Dior Couture (désolée...) et chez nous ! Grand pull col V qui laisse apercevoir une bretelle colorée, pantalon à pinces porté avec un petit débardeur brodé... De la vraie tendance de crise, à bricoler maison et sans lâcher le moindre biffeton.
  • Le pantalon 7/8 ou pantalon à la cheville : on peut dire merci à la tendance "pantalon feu de plancher ambiance Saturday Night Fever" qui n'a pas pris il y a quelques années, et à laquelle on doit celle-ci, le pantalon juste au-dessus de la cheville. Ca paraît anodin, comme ça, mais cette invention révolutionnaire tiendra le bas de votre pantalon au sec les jours de pluie, et vous permettra d'exhiber vos plus beaux escarpins sans avoir à croiser les jambes trop haut. Merci Zara...

Les FLOPS :
  • Le grand retour de la chaussure à bout pointu : OK, OK, je sais que c'est un grand débat, et que le camp des chaussures à bout arrondi et le camp des chaussures à bout pointu s'affronteront jusqu'à la fin des temps sans trouver de terrain d'entente (non, la chaussure à bout carré ne compte pas comme un terrain d'entente, compris ?). Comme vous pouvez le constater, je suis clairement dans le camp des chaussures à bout rond, et je nageais dans un océan de bonheur shoesque depuis le début des années 2000. Voilà-t-il pas que cette saison, je remarque au fil de mes repérages une tendance à l'allongement des bouts des chaussures. Donc, fans de bouts pointus, réjouissez-vous, plus qu'un an avant le grand raz-de-marée. Fans de bouts ronds, rejoignez le front anti-bouts pointus, la bataille n'est pas encore perdue...
  • Le grand retour des épaulettes : alors là, des épaulettes, on nous en a promis à gogo depuis le printemps. On avait serré les dents et on s'était préparées psychologiquement. Malgré la prophétie de Garance, pas plus d'épaulettes que de beurre en broche dans les boutiques cette saison. Mais je ne shoppe pas chez Margiela, alors peut-être ne suis-je pas complètement au courant. Quoi qu'il en soit, on respire un grand coup les filles : c'est pas demain qu'on n'aura plus d'autre choix que d'arborer les vestes de Lady Gaga.

A demain pour la suite et fin de la liste...