23 avr. 2009

Ce que j'aime dans les soldes, c'est ne pas les faire

C'est exactement la question que je me suis posée après ma virée shopping de ce matin. 

Pour resituer l'action dans son contexte (si si, ça va vous parler), il faut dire que la lecture quotidienne de blogs mode n'encourage pas l'ascèse. Presque tous les jours, je tombe sur un petit quelque chose qui me fait envie. Malgré tout, je résiste plutôt bien, hormis quelques craquages peu onéreux au rayon accessoires d'H&M.

C'est donc encore la blogo qui m'a porté le coup de grâce avec l'article d'Eve G. qui narrait sa dernière expédition shopping et son achat de shoes au cinquième étage du Printemps - le seul qui compte vraiment, finalement. Tout à coup, j'ai senti à quel point l'heur du shopping réussi m'avait manqué (vous connaissez tous le shopping raté, où l'on part de chez soi plein de bonne volonté et rien à faire, on trouve tout moche, rien ne nous va, et on rentre complètement dépité ?) et je décidai de consacrer ma prochaine matinée libre à chercher mon futur coup de coeur. 

Raisonnable quand même, j'attends mercredi, et le début des "soldes de mi-saison" (nouveauté 2009, fruit de la crise sans aucun doute).

Résultat des courses (littéralement) : 

un passage chez H&M, où j'ai superbement ignoré les portants -50%, pour essayer de trouver les ballerines liberty dont parle Bulles et qui m'ont trop fait craquer. Elles n'existaient plus dans ma pointure, mais par bonheur j'ai réussi à trouver une jupe que j'avais repérée quelques jours avant sans trouver ma taille, cette fois-ci pile poil la taille qu'il me fallait. Sinon vous imaginez la frustration : un grand H&M tout calme en matinée rien que pour moi, et ne pas arriver à trouver son bonheur ?? Plus une autre petite merveille marcjacobisante que je vous présenterai bientôt ici...

un passage chez Minelli, où mon coeur a fait boum en voyant ceci :



Le genre de pompes qui m'auraient fait hurler de rire et d'horreur en 2008, et qui finalement, à bien y réfléchir, donnent une telle tournure rock à n'importe quelle tenue de printemps que je n'avais vraiment aucune excuse.

La pompe idéale pour les jours où t'as envie de mettre des low boots, mais aussi des shoes un peu ouvertes pour faire profiter tes petons du soleil, mais aussi un petit quelque chose à talons pour te la péter un peu quand même... C'est-à-dire tous les jours, quoi...

En plus, elles sont hyper confortables, ce qui ne gâche rien, et respectent la pudeur de mes orteils en ce début de printemps encore un peu frileux...


Low boots Minelli // Jupe / skirt + Tshirt H&M

Les voici accompagnant ma jupette H&M, et je les imagine déjà avec tellement d'autres pièces que ça sent la série photo parisienne pour bientôt... 
(toutefois, à voir ces photos - toute seule, impossible de photographier autre chose que les jambes, bon les shoes sont le sujet du jour mais tout de même - I miss Kookaïhaïku) 
(et aussi I miss l'autobronzant progressif, prochain achat sur la liste...)

Sur ce, je vous souhaite bon week-end en avance, car je repars, dans une autre ville complètement folle encore, pour quelques jours... Je répondrai à vos coms dès que possible !

PS : de même que quand je feuillette un magazine, mon oeil est automatiquement attiré par le truc le plus cher de la page, de même, en soldes, je finis toujours par acheter des trucs non-soldés... Bon, ici, l'excuse, c'est que c'est pas en août que je vais mettre mes shoes Minelli...

Je vous laisse sur une petite note brit' pop : l'inénarrable Parklife de Blur (admirez l'accent de Damon Albarn... que de chemin parcouru)


Découvrez Blur!

20 avr. 2009

Aux losers de l'amour


Avant de partir en week-end, j'ai eu une pensée pour une petite phrase lue sur le blog de Caro, qui n'avait pas grand-chose à voir avec le thème de son article du jour mais qui m'avait fait réfléchir à l'impact que peuvent avoir les premières années de l'adolescence sur l'adulte que l'on finit par devenir. 
J'imagine que l'enfance y joue aussi un grand rôle. Mais l'entrée dans l'âge ingrat est sans doute le moment dont on se rappelle le mieux pour évoquer tous les comportements un peu inattendus que l'on peut avoir en tant que grand, et qui nous rappellent si étrangement les réactions que l'on avait à treize ans.

Alors j'aimerais juste dire 

à celle qui s'est sentie trahie à chaque fois que ses copines oubliaient de l'attendre à la sortie du collège,

à celui qui s'est senti moqué dans les yeux rieurs des filles pendant le cours de piscine,

à celle qui s'est sentie abandonnée quand le beau garçon de la classe parlait à toutes les filles sauf elle,

que finalement on a beau grandir, on a beau embellir, on a beau être sûr de soi, drôle, musclé, mince, bien sapé, successful, admiré,

ces réactions on finit toujours par les revivre comme si on avait treize ans

quand nos copines oublient de nous attendre à la sortie de la réunion,

quand les filles rigolent à notre passage au bord de la piscine,

quand le plus beau garçon de la salle parle à toutes les filles sauf à nous.

Ces réactions on finit toujours par les revivre, et c'est ça qui est paradoxalement merveilleux, et c'est comme une preuve de passion, de remise en question, de jeunesse face à la vie, pour toujours. Que c'est bien, finalement, d'avoir vécu  l'âge ingrat. 




17 avr. 2009

Make your own boyfriend


T'as pas de boyfriend ? Fais-le toi-même, chez toi, à peu de frais !

(Je parlais de boyfriend jean, on est d'accord. Pour l'autre genre de boyfriend, je ne sais pas quoi vous conseiller, à part aller voir qui habite de l'autre côté du palier...)

Je vous en ai parlé ici et ici, mais personne n'a deviné que ça avait le potentiel du boyfriend jean authentique :


Jean Levis Homme qui ne m'a rien fait mais qui sait d'avance qu'il va en baver


Pour sa défense, il s'agit d'un vrai jean de garçon, d'ailleurs. Largeur 32, longueur 34, soit environ cinq tailles au-dessus de mes futes habituels. Il tombait parfaitement sur les hanches, long et large juste ce qu'il faut. Problème : pfff, tellement bleu, tellement clean. Tellement pas street. Il s'agissait de le relooker un brin, c'est tout.

Et qui est-ce qui s'y colle ? BSG, votre bloggeuse plus que dévouée à la cause "mode avec ce que t'as chez toi". Sauf que ça a pris plus de temps que prévu. Vous allez comprendre pourquoi.

How to make your own boyfriend en dix étapes :

ETAPE 1 : Le passage à la Javel

Gants Mappa collection printemps/été 2009

Mettre environ deux verres d'eau de Javel dans un lavabo et laisser tremper votre futur boyfriend pendant quelques heures.


Miam miam. A table. Chais pas où il est allé traîner celui-là avant d'arriver là.


Résultat : Tout ça pour CA ???!!!


Etape 2 : Le stone wash maison

Prenez une épongette en fil de fer (le truc pour récurer les casseroles) et frottez à fond les cuissots du boyfriend.

Eh bé c'est du solide ces épongettes.


Pour faire des traces de plis, pliez le tissu et frottez allègrement.


Etape 3 : Stone wash maison, la suite

Votre épongette se barre en lambeaux ? Vos bras peu habitués à la tâche crient au secours ? Embrayez sur la pierre ponce (rose, s'il vous plaît, sinon ça marche pas aussi bien) et poursuivez le délavage du boyfriend sans ciller.



Etape 4 : la destroyation

Avec une paire de ciseaux, découpez des trous de diverses envergures dans le boyfriend : des p'tits trous, des grands trous, des trous d'première claaaaasseuuu, des trous d'seconde claaaassseuuu


Ouïlle

Attention à cette étape, dangereuse pour vos doigts ET pour le boyfriend : un trou trop net ou mal placé peut tout gâcher ! Essayez de préparer une déchirure sur la largeur de la jambe, et étirez avec les doigts, pour éviter l'effet première de la classe en boyfriend.


Etape 5 : admiration



Eh ! Définitivement plus le même, non ? 

Jean Levis // Tshirt H&M // Compensées / Wedges Unisa



Etape 6 : quelques remarques

  • Je dis bravo Levis, il m'a quand même fallu deux semaines de labeur et de sueur pour arriver à bousiller un jean lambda. Le jour où je voudrais investir dans un jean pour l'éternité, c'est là que j'irai le chercher, c'est sûr.
  • Katie Holmes se fout de notre gueule. C'est pas le jean de Tom qu'elle a mis. Parce que moi en prenant un jean de boyfriend, eh ben ça donne pas du tout la même gueule de boyfriend jean, tiens.

16 avr. 2009

Le canard de Pâques

Ce matin encore, je ne vais pas vous causer de mes interrogations stylistiques profondes, ni des tendances mode printemps/été 2010.

C'est pas que j'ai pas le temps de réfléchir à un sujet, c'est juste que le sujet en question est en cours de préparation. Et une fois qu'il va arriver, croyez-moi, va y avoir de la bouche bée et du regard gaga (pas Madame Gaga, enfin j'espère pas).

Pour vous faire patienter, regardez ce que le week-end de Pâques m'a vu adopter :



Il s'agit bien d'un canard de Pâques. Oui. Somebody knows me well...

Bonne journée à tous !!!

15 avr. 2009

A la recherche du fond de teint perdu



Fond de teint Dior Diorskin Nude N°20


Autant le dire tout de suite, je n'ai jamais été une grande partisane du fond de teint

Dans mon esprit, ce fluide brunâtre reste irrémédiablement lié :
  • aux grandes traces marron qu'on trouve sur les encollures des petits hauts blancs qu'on veut essayer chez Zara, 
  • à mes camarades de classe au collège qui viraient carotte du jour au lendemain lorsqu'elles découvraient la trousse de maquillage de leur mère, 
  • aux femmes qui affichent un visage trois tons plus clair que le cou,
  • aux vaines tentatives de mes cousines de cacher une acné récalcitrante.
Je n'ai jamais eu une peau parfaite - je pensais que ça passerait après l'adolescence mais apparemment non, en même temps ça m'évitera peut-être des rides précoces, hein ? - mais je n'ai jamais été tentée non plus de recourir au si peu subtil subterfuge du fond de teint. Une peau parfaite au prix de Tshirts blancs flingués, de visage plâtré, et de boutons encore plus visibles tant on essaie de les dissimuler, non. 

Ajoutons à ça ma peau grasse euh mixte (et le délicieux mélange que forment sébum et fond de teint sur les ailes du nez des filles qui souffrent de cette condition) ; ainsi que les cris d'orfraie de l'Homme à chaque fois qu'il me voit mettre du maquillage, et vous comprendrez que le fond de teint ne faisait pas partie de mes make-up tips habituels.

En plus, je trouvais que je passais déjà bien assez de temps devant le miroir de la salle de bain, pour ne pas avoir envie d'en rajouter une couche. Littéralement.

Mais à force de dire "Fontaine...", j'ai fini par succomber.

Quand je suis allée bosser dans une boîte de filles.

Horreur. Malheur.

Il y avait des miroirs partout. Dans l'entrée. Dans l'ascenseur. A la cantine. Dans les bureaux (si si). Et le pire de tous : le miroir des toilettes, baignées d'une lueur blafarde, qui transformait les traits en crevasses et les petites rougeurs en bubons. 

Et toutes les filles autour de moi, maquillées impec' et le teint plus frais qu'une rose. Je ressemblais au vilain petit canard, mais croyez-moi, je n'en tirais aucune joie.

En désespoir de cause, j'ai essayé le fond de teint. J'ai découvert que ces machins-là avaient changé depuis la dernière fois que j'en avais utilisé (dans les années 90, sans doute) : plus fluides, plus légers, et surtout super naturels. Je suis devenue accro en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je rentrais chez moi le soir et je souriais à mes joues de pêche et à mon immuable teint angélique. Je gagnais en confiance et me trouvais jolie en me regardant dans la glace de l'ascenseur.

Jusqu'au jour où je suis allée bosser en n'ayant pas eu le temps de ravaler la façade au réveil. "Oh, t'as l'air toute fatiguée, toi" : c'est ce que j'ai entendu toute la journée. C'est là que j'ai mesuré l'ampleur de mon addiction. Ou le fait que j'avais vieilli, au choix.

There's no coming back once you start wearing fond de teint. Apprenez de cette erreur, jeunes padawans.

Bonne journée à tous, maquillés ou pas (je sais pas si ça parle beaucoup aux garçons, mais au cas où Jack Sparrow me lit, je mets un pluriel masculin)...

11 avr. 2009

Pierre d'alun, le debrief !

On prend les mêmes et on recommence...

Je vous imagine, là, derrière vos écrans, à vous ronger les sangs depuis une semaine à attendre la réponse : la pierre d'alun, ça marche ou pas ? 

Bilan d'une semaine à payer de ma personne pour ce blog (qu'est ce que je ne ferais pas pour vous, hein ? C'est ça, l'amour de l'art, en somme) :

Les moins de la pierre d'alun : 
  • C'est un geste auquel il est difficile de s'habituer. Et qu'il est aussi difficile d'apprécier. Il faut passer la pierre sous l'eau et elle doit être bien trempée pour que ça marche, ensuite il faut se l'appliquer vigoureusement sur les dessous de bras et laisser sécher naturellement. Dessous de bras mouillés en prime pendant trois minutes.
  • C'est une pierre, donc dure. Donc rugueuse. Donc aïe aux dessous de bras. En même temps, arrêtons de nous plaindre, ça exfolie. Et un peeling des aisselles tous les matins, ça n'a pas de prix.
  • Tu passes pour une baba cool extrémiste, limite on s'attend à ce que tu te barres avec tes chèvres dans le Larzac dans la semaine. Jusqu'à ce qu'on réalise...

Les plus de la pierre d'alun :
  • Ca maaaarche !!! Et ça marche du feu de Dieu même. Genre que tes dessous de bras, ils ne sentent RIEN à la fin de la journée. Même pas un début de soupçon de transpi (résultat jamais obtenu avec aucun déo d'avant, je tiens juste à faire la comparaison). Même après une journée de printemps trop chaude que tu n'as pas prévue et où tu sors du sport trop couverte, où tu passes faire les courses, où un pigeon te fait caca dessus, et où tu rentres chez toi en te tapant la rue la plus pentue. Même là, tes aisselles sentent freakishly rien.
  • Ca laisse une sensation de propre après la douche. Avec un déo en spray, en stick ou en bille, j'ai toujours l'impression d'avoir un truc visqueux sous le bras.
  • Ca ne coûte rien. Attention, ça ne coûte rien si vous achetez le modèle pas glamour de la photo ci-dessus. Et il faut vérifier la composition, ça doit être de l'alun de potassium, sans rien d'autre (l'alun d'ammonium se rapprochant des sels d'aluminium niveau effets secondaires, merci Sylvie !).
  • Et ça dure toujours. Franchement, je la regarde ma pierre, et je me demande si ça s'usera un jour...

Verdict : la pierre d'alun c'est trop bien. Voilà, ça va mieux, non ;))

Sur ce, bon week-end de Pâques à tou(te)s et goinfrez-vous bien de chocolat... Je vous dis à mardi. Bises !



10 avr. 2009

Brown Sugar Girl in 7 sugar cubes

L'armadio del delitto, bloggeuse turinoise (ça se dit comme ça ? j'ai beaucoup aimé Turin au printemps, en tout cas) au regard particulièrement avisé sur les choses de la mode et de la féminité, m'a taggée sur le thème "Raconte-nous sept choses sur toi qu'on ne connaît pas" (ou à peu près, j'espère avoir bien saisi sinon je passe pour l'idiote de la blogo). C'est sympa comme tag, ça change des questions complètement impersonnelles du genre "qu'as-tu mangé hier soir". Donc encore merci, l'armadio del delitto, pour l'honneur que tu me fais de me tagger un truc intéressant...

Je dois y répondre sous peine de subir la malédiction suprême qui consisterait (notez l'usage du conditionnel) à porter un sarouel forever. Amatrice de sarouel, je ne me sens pas particulièrement menacée, mais apparemment y a comme un front anti-sarouel par ici, hein, chacun ses goûts ^^ ...


1) Je me la pète Parisienne snob pour énerver les provinciaux, mais ma vraie ville d'adoption, c'est New York. Il en va des villes comme de l'amour, certaines sont notre âme-soeur, on le sait au premier regard, au premier souffle partagé ensemble ; et d'autres ne nous comprendront jamais complètement. Ca ne s'explique pas...

2) Je suis une intello. Je m'enfile trois bouquins par semaine (la catégorie "plus de 300 pages" étant ma préférée, t'as bien le temps de te plonger dedans et d'oublier le monde autour), je ne vais voir que les films en VO et je comprends PJ Harvey dans le texte. En plus, je suis encore étudiante, et à mon âge, c'est un signe qui ne trompe pas. MAIS ! je suis complètement futile. Je lis Cosmo et Glamour tous les mois, je me dis que le shopping c'est du sport, je collectionne le vernis et les sautoirs, je pleure devant le final de Sex & The City, et je pousse de grands cris de joie quand commence un nouvel épisode de Gossip Girl. C'est mon esprit de contradiction.



3) Je suis accro au thé. Je m'y étais mise aux Etats-Unis, en me disant que ça ferait une boisson non calorique au milieu des litres de latte que je buvais, et je ne m'en suis plus jamais passée. Mon chouchou du moment : le Thé du Hamman du Palais des Thés...

4) Mon animal préféré, c'est le canard. Je les trouve trop craquignols avec leurs petits coin-coin hésitants, leurs plongeons dans les bassins des Tuileries, leur derrière qui remue. J'en voudrais un chez moi, comme celui de Chandler et Joey dans Friends. Et un petit poussin aussi. Breeeef...

5) J'adore mes pieds. Non que je les trouve particulièrement beaux, moi ;), mais ils sont source de quelques uns des meilleurs plaisirs de l'existence. Avec mes pieds, je peux m'occuper des heures rien qu'avec une trousse de pédicure et un flacon de vernis ; je trouve des prétextes bidon pour leur offrir moult chaussures ; je les ai déjà emmenés nus en balade dans les rues de New York après une averse printanière, dans les rues de Paris après une soirée en boîte, sur les plages normandes pendant les week-ends de Toussaint... Et ils me le rendent bien.

6) Ado, j'ai opté pour la culture rock. J'avais le choix entre ça et le reggae, dans mon lycée. La face de ce blog en aurait sûrement été changée. Depuis, j'écoute toujours des trucs avec de la guitare électrique et des paroles pleines de sens dedans, je me mets du vernis noir et des mitaines trouées, et j'essaie de caser mes Doc Martens violettes dans mes tenues (sans trop de succès jusque là, je dois l'avouer).

D'ailleurs, j'ai envie de vous faire écouter cette chanson d'Ani DiFranco (une de mes rockeuses préférées), qui en plus parle de New York, du deux-en-un finalement...


Découvrez Ani DiFranco!



7) Depuis que je sais lire, je rêve d'écrire un livre. Depuis que je sais tenir un crayon, je rêve de devenir dessinatrice. La vie semble en avoir décidé autrement, et si ça se trouve, je bosserai en tailleur-pantalon dans un bureau quelconque d'ici quelques mois. Mais si ça se trouve aussi, un jour, je réaliserai ces rêves là...


Je suis censée tagger trois autres bloggeuses qui vont devoir se livrer à l'exercice, sous peine de devoir parter jusqu'à la fin des temps un sarouel / des chaussettes blanches avec des chaussures noires / indiquez ici votre propre phobie vestimentaire...

Les grandes "gagnantes" sont :

- Petitbobun : nos blogs sont nés en même temps et ce serait marrant de voir comment elle fait le point sur elle-même
- Gabrielle : une écriture fabuleuse doublée d'une personnalité mystérieuse...
- Sonia : parce que je sais qu'elle n'a pas peur des sarouels...mais peut-être qu'elle a d'autres fringues qu'elle ne pourrait jamais mettre ?

Bonne chance les filles !

8 avr. 2009

Introducing my future boyfriend


Pour faire durer le plaisir et prolonger le suspense, je vous livre un indice : ce superbe Levi's 501 dont la couleur bleue trop franche vous fait frémir d'horreur jusqu'aux os, je le sens d'ici, mes fashionistas. So 2002. Pouah. Beurk. Ok vous avez le droit de zapper la photo si c'est trop dur...

Le supplice sera levé d'ici la fin de la semaine. Je ne sais pas comment vous allez faire pour tenir jusque là. Ceci dit, si cet indice vous donne des idées, je serais curieuse de les entendre...

Bon allez, j'avais pas dit que j'étais super occupée moi ? Je retourne à mes moutons, et promis, ceci est le dernier article-arnaque sans le moindre contenu à part de jolies photos de la semaine... Bisous !

7 avr. 2009

Y a pas que la mode dans la vie...


... et j'en suis la première attristée, croyez-moi.

Donc là, pour résumer, je suis ARCHI. MEGA. HYPER. SUPER. INCROYABLEMENT à la bourre pour des trucs absolument pas fun, alors que je n'ai qu'une envie, aller savourer ce délicieux soleil dehors, dans le Jardin des Plantes ou celui du Luxembourg, pourquoi pas, je sais pas, me sens d'humeur à humer les fleurs.

Mais il semblerait que ma tendance incurable à la procrastination ait eu raison de mes velléités promenadesques, et que je vais devoir consacrer le reste de mon temps libre d'ici mercredi à écrire cet article de vingt pages sur un sujet à haut potentiel de funkitude (si l'obligation de le faire n'avait pas déjà tué la funkitude dans l'oeuf). Remarquez, en passant, le moment indûment matinal (ou nocturne) où j'écris mon post du jour, et vous comprendrez que l'heure n'est pas à la fanfreluche.

Je vous souhaite donc à tous un mardi plus cool et plus mode que le mien, et je reviens très bientôt avec une grande nouvelle... Susssspense ! Stay connected !

PS : l'image, tirée de l'hilarant livre d'Ed Polish et Warren Wotz, You Say I'm A Bitch Like It's A Bad Thing (si si) (éditions Ten Speed Press, dispo chez Urban Outfitters), n'a pas grand-chose à voir avec ce que je raconte (rassurez-vous, je vis très bien la procrastination, je ne prends pas de médoc contre, mais peut-être devrais-je ?)  si ce n'est que moi aussi, il fut un temps où ce genre de situation me rendait malade... La maturité m'a apporté une grande paix intérieure, faut croire (et quelques rides aussi).

6 avr. 2009

Le jour où Proust devint fashion

Balibulle a taggé la blogosphère mode avec son questionnaire fashion-proustien... Zut alors. Va falloir que je m'y mette :

Votre tissu préféré ? La mousseline de soie. Parce que ça évoque automatiquement l'été.

Votre couleur préférée ? Toutes les couleurs vives, et surtout  le jaune et le bleu électrique en ce moment.

Le style que vous détestez le plus ? Le no-look complexé.

Votre photographe de mode préféré ? Patrick Demarchelier.


Votre mannequin préféré ? Natalia Vodianova. Grande, blonde, visage d'ange, mariée à un prince : mon contraire, quoi ^^


Votre chausseur fétiche ? Charles Kammer : quatre ans plus tard, mes escarpins vernis sont toujours aussi impeccables et confortables.

Votre bijoutier fétiche ? Je craquerais volontiers pour un sautoir Virginie Monroe.

Votre accessoire préféré ? Un des mes vingt sautoirs (de H&M à Marc Jacobs en passant par Pilgrim).


Le sac idéal ? N'importe quel Jérôme Dreyfus.

Le designer le plus intemporel ? Yves Saint Laurent et Prada.

La décennie que vous préférez ? Les 60's.

Vos modèles dans la vie réelle ? Ma grand-mère, toujours classe jusqu'au bout des ongles. 

Vos modèles dans la vie people ? Sarah Jessica Parker et Jennifer Aniston : elles savent ce qui leur va, elles savent ce qui est mode, et elles portent tout ça à merveille (et je me damnerais pour leurs cheveux).


La tenue que vous préférez pour un homme ? Le cool chic.

La tenue que vous préférez pour une femme ? Le cool chic.

La ville la plus fashion ? New York. J'insiste aussi ;)

Votre film de mode préféré ? Sex and the City le film (j'aurais préféré dire la série...).

La faute de goût pour laquelle vous avez le plus d'indulgence ? Le look "tried too hard" (at least you tried...)

La faute de goût pour laquelle vous avez le moins d'indulgence ? Les chaussettes blanches dans des chaussures foncées : rien à faire, même le jour où ce sera à la mode, dans ma tête ça fera toujours plouc.

Votre devise fashion ?  "Better remorse than regrets"...


Et vous ? J'ai hâte de voir comment vous répondriez à ce questionnaire... Lâchez-vous dans les coms' ! :)