26 févr. 2009

Le bout du tunnel




Proctrastination est le maître mot de ces jours-ci, où je passe mon temps à chercher des excuses pour faire autre chose que réviser l’examen du lundi.

Aujourd’hui par exemple :

8h15 : dans le RER. Je retrouve une copine qui fait le trajet avec moi, ce serait trop bête de couper court à la conversation pour lire mes fiches.

17h47 : la journée de boulot terminée, j’accompagne la même copine à la Pharmacie du Four (pour ceux qui ne voient pas de quoi je veux parler, il s’agit de la pharmacie à l’angle de la rue du Four et de la rue Bonaparte dans le 6e parisien, connue pour ses prix incroyablement bas sur tous les produits).

17h54 : je repars avec un masque hydratant – bah oui, faut se chouchouter dans les périodes éprouvantes.

18h15 : je checke mes mails vite fait.

19h06 : assez checké mes mails, si j’allais me faire à manger ? – on ne peut décemment pas travailler le ventre vide.

19H46 : j’ai fini de couper les légumes en dés et ils mijotent dans la casserole – c’est plus équilibré que les coquillettes et ça vaut le coup d’y consacrer trois quarts d’heure.

20h03 : je rechecke mes mails, on ne sait jamais.

20h14 : le potage est prêt.

20h15 : je m’installe devant How I Met Your Mother avec mon petit plateau. J’en ai pour vingt minutes, là.

21h13 : peut-être qu’il faudrait que je m’y mette.

21h14 : mais d’abord, un masque hydratant.

21h23 : je m’y mets.

22h07 : c’est long de réviser.

22h09 : c’est chiant de réviser.

22h10 : je vais aller prendre une douche.

22h41 : si je choisis maintenant mes fringues pour demain, je gagne du temps de sommeil le matin.

23h11 : allez, une dernière relecture de mes fiches.

23h15 : la conscience tranquille, je me mets au lit avec mon ordi chéri.

01h12 : argh.

 

C’est tous les jours comme ça.

En ce moment, j’ai l’impression d’être dans un tunnel dont j’ai du mal à distinguer le bout.

 

( Les révisions et les examens pour être bientôt diplômée.

Mon appart’ qui, semble-t-il, se met en vrac tout seul – humainement impossible de le mettre moi-même dans cet état.

Le boulot que j’espère trouver avant l’été, malgré le gros nuage de la crise.

Mes envies de shopping complètement déraisonnables – ce serait plus judicieux de bosser pour Bel Air que d’y claquer mes sous.

Mes amies que je n’ai pas vues de la semaine et qui me maaaanquent.

Des tracas familiaux qui ne vont sûrement pas s’arranger.

Ma nostalgie de New York et mes hésitations entre partir et rester.

Un hiver qui n’en finit pas de grisaille. )

 

A quand la lumière au bout du tunnel ? Au printemps qui arrive, peut-être. En tout cas, dans ma tête.

4 commentaires:

  1. Arf, ce n'est pas évident quand on a pas envie de faire quelque chose... On se crée un train-train où il n'a pas sa place, et l'excuse est donc toute trouvée ;)

    Courage, avec le printemps revient le baume au coeur !
    (et merci de ton passage chez moi)

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  2. Merci ! J'attends le printemps - ça se voit dans mes posts, je crois... :) - et aujourd'hui qu'il fait beau, je suis obligée de rester chez moi pour bosser... Et je trouve quand même d'autres choses "plus urgentes" à faire... Cercle vicieux quand tu nous tiens ! A bientôt !

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  3. Tu veux que je te dise un truc cool? On est (au moins) deux dans le tunnel! c'est déjà pas mal! ;o)
    Et puis le printemps est presque là: les jonquilles sont en fleur, la température tourne autour de 12°C, le soleil nous caresse la peau (quand il n se cache pas)...La finance va passer comme une lettre à la poste, tu verras!
    A +
    Bises

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  4. Bah, déjà une tâche bien lourde qui touche à sa fin... Les jonquilles sont en fleur ? Faut que je vérifie ça :)

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