
Ah ! La poésie des photos Getty Images...
Moi, ça faisait un bout de temps que je pensais réduire ma consommation de fringues. Et me rejoindre le défi. Pour plein de raisons.
D'abord, parce que je me mets de plus en plus en question, parce que le rôle que je joue dans une société de consommation dont les valeurs ne sont pas complètement ma tasse de thé, mais dont je suis malgré tout un produit, me revient à la figure à un moment de ma vie où je me pose des questions de carrière, de choix de vie et de qualité de vie. Dans un élan romantique d'une banalité à pleurer, je me demande à quoi ça peut bien servir de posséder la dernière veste en cuir clouté Sandro. Quitte à dépenser cet argent, autant l'investir dans du durable, non ?
Ensuite, parce qu'en tant qu'étudiante, je me suis toujours dit qu'il fallait profiter à fond du moindre denier et je n'ai jamais rien mis de côté. Alors, au seuil de ma vie d'adulte, je contemple mon armoire et, telle Carrie Bradshaw devant ses 400 paires de Manolos, je réalise que ma fortune est accrochée dans ma penderie. Et ça fout un peu les boules, pour rester polie.
Et puis enfin, parce qu'en vidant mon placard il y a quelques semaines, j'ai constaté qu'il y avait là une foule de fringues que je ne portais pas, ou plus - collection d'achats impulsifs, très jolie, certes, mais encombrante et inutile, au final. La nécessité de shopper moins, mais mieux, s'est fait sentir lorsque j'ai rangé les seules fringues que je décidai de garder, et que finalement, il ne restait que quelques basiques à mixer avec les bons accessoires.
J'annonce mon entrée dans le Défi Shopping : jusqu'au mois d'octobre 2010, je ne dépenserai pas plus de 150€ maximum par mois en fringues, chaussures, et autres accessoires (et si je craque sur un sac de luxe à 1500€ entre-temps - hautement improbable, toutefois - il ne me restera que quelques euros à dépenser en fringues pour l'année). 150€, c'est beaucoup, pour beaucoup d'entre nous. Sauf que c'est un plafond facilement dépassable dans les périodes fastes (débuts de mois, étrennes des grands-parents, journée de merde où on a envie de craquer pour quelque chose de ridiculement inutile et cher...). Alors c'est toujours ça, d'avoir un garde-fou pour les périodes comme ça.
Je vous ferai part de mes trouvailles/bons plans/craquages (non, pas ça, on a dit) pendant cette période de sevrage shopping. Rien de mieux pour avoir quand même de quoi alimenter mon amour de la mode (et mon blog par la même occasion...) tout en boostant ma créativité avec les quelques reliques qui peuplent désormais mon placard...
Je vous laisse avec une scène culte d'un film culte (et bien débile, mais c'est pas grave, on est vendredi, détendons-nous les neurones), il y a du défi (défilé) dans l'air... Bon week-end !