22 oct. 2009
Nuits d'ivresse
16 oct. 2009
American Boys
- A l'entrée, au lieu de gros videurs menaçants, ils mettent de beaux mecs souriants. Et torse nu. Avis aux garçons, parfois, il paraît que c'est le tour des filles.
- Comme vendeurs, ils recrutent exclusivement des petits gars américains bien faits de leur personne, et des vendeuses à la fois jolies et sympas - comme ça les filles les trouvent belles au lieu de les détester.
- Le magasin est sur Fifth Avenue, fief du luxe à New York, et pourtant Abercrombie, ça reste abordable. Alors on est super contents de trouver un îlot de prix inférieurs à 1000$ dans le coin, et on s'y jette avec reconnaissance.
- Le magasin, c'est pas un magasin normal, non. C'est une boîte de nuit. La preuve ? Déjà, ben, les beaux mecs. Les beaux mecs torse poil. Et ensuite la musique très forte, hyper dansante, et dont les décibels néanmoins parfaitement maîtrisés permettent d'échanger des paroles complexes avec les vendeurs ("Where can I find the shirt you're wearing ???"*) ou avec les copines qui vous accompagnent ("Aaauuugh !!! Could you take a picture of me with the naked boy in the entrance ???"**). Enfin, l'ambiance tamisée, où le moindre dépliage de polo devient un geste étrangement excitant (et où, bien vu les mecs, on n'a pas trop l'occasion de dénicher les défauts des vêtements made à la va-vite in India).
- Il paraît que la boutique de Londres est encore plus hot... et encore plus proche de la France, yay !
27 févr. 2009
J'adooore...Chuck Bass

De prime abord, j’ai détesté Chuck Bass, comme en général on déteste les connards suffisants et sûrs d’eux-mêmes. Tout ce qui finalement rend Chuck Bass si séduisant au fil des épisodes. Pour ma défense, Chuck était un personnage assez « simple » au début de la série. Un gosse de riche sapé façon lord anglais qui s’amusait à comploter pour le plaisir à longueur de journée, et à traîner dans des clubs de strip tease à longueur de nuit.
Puis, au fur et à mesure que la gentille Serena et l’insipide Dan devenaient de plus en plus niais, Chuck Bass s’est épanoui pour révéler une personnalité tortueuse et torturée, aux côtés de sa fiancée interdite. Sans doute le personnage le plus profond et intéressant d’une série où les êtres sont volontairement livrés à leur superficialité. On sent que les scénaristes aiment Chuck Bass.


Le look de Chuck est d’ailleurs la source d’un phénomène que j’aurais beaucoup apprécié à l’époque où j’étais lycéenne : sous l’influence de Gossip Girl, des lycéens américains organisent des Chuck Bass Fridays où les garçons se pointent en cours avec des détails vestimentaires inspirés de la garde-robe du personnage. Excellent, non ?
Cependant, la question du jour est : est-ce que dans la vraie vie nos hommes pourraient porter (et supporter) un tel vestiaire ? Est-ce que la sexiness naturelle et un peu sombre de Chuck en fait un des rares hommes à pouvoir enfiler un pantalon en velours brique sans avoir l’air de revenir des seventies ? En tout cas, j’ai l’impression, depuis quelques temps, que les hommes osent se lâcher davantage sur les styles, les couleurs, les fringues décalées – et je ne parle pas des t-shirts à message, bien sûr, ça ne compte pas.
Je n’entrerai pas (en tout cas, pas aujourd’hui…) dans une analyse de l’influence fashion qu’ont – ou qu’ont eu – certaines séries sur nos garde-robes. Mais Blair Waldorf et Chuck Bass ont définitivement lancé l’aire du preppy décalé, et si on ne devait retenir qu’une chose de Gossip Girl…ce serait celle-là.
10 févr. 2009
Red Suede Shoes
A chaque fois que je retourne à New York, j’en reviens toujours plus amoureuse de cette ville, avec une plus ferme conviction d’aller un jour m’y installer.
C’est une ville éclatante, chamarrée, bruyante et décomplexée où tout est possible – entre autres, et surtout, stylistiquement parlant.
Là-bas, les gens osent vraiment la couleur, les petites excentricités, le détail qui tue, et ça change follement des camaïeux de gris arborés habituellement par les Parisiens. Une amie photographe m’avait confié qu’elle trouvait les photos prises à New York beaucoup plus intéressantes visuellement à cause de toutes les couleurs très vives, saturées, saisies sur les gens ou sur les murs, à tous les coins de rue.
Ce que j’aime à New York, c’est que personne n’a jamais regardé de travers mes manteaux rouges ou mes santiags cuivrées que j’avais trouvées au fond d’une boutique de Broadway à l’époque, et que je n’oserais jamais enfiler à Paris par crainte d’une lapidation fashion immédiate. Au contraire, les gens apprécient l’originalité, les expérimentations – et, pour preuve, c’est un vrai plaisir de voir défiler, assise derrière une cup de café américain chez Zabar’s, les New Yorkais qui commencent leur journée, dans une tenue qu’ils auront choisie méticuleusement mais avec désinvolture. Wear it casually and never try too hard, leur devise citadine.
J’ai d’ailleurs croisé ce New Yorkais sur les marches du Met samedi, attirée par la couleur de ses chaussures. Un exemple parmi tant d’autres des petites audaces stylistiques new yorkaises – et en plus, c’est un garçon.
Enjoy !