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18 sept. 2009

La nuit je mens


Dans le Marais...


J'aime beaucoup poster des photos de murs taggés d'inscriptions plus ou moins sibyllines - en tout cas, laissant plus ou moins l'imagination libre de courir à leur poursuite - dans ce blog. Je me rends compte que souvent, vous êtes beaucoup à participer, me dire ce que ces mots vous évoquent, ce qu'ils vous rappellent, ce que vous ressentez en les lisant. J'ai l'impression de partager avec vous autre chose, parfois, que des réflexions sur la bonne hauteur des cuissardes ou la bonne longueur de pantalon (même si, d'autres jours, ça me passionne, hein ^^) et ça fait du bien.

Moi, quand j'ai croisé pour la première fois ce tag sur les murs du Marais, j'ai été happée par la poésie de ces mots. Sans trop me poser de questions, et sans faire le lien avec la chanson de M. Bashung, que je ne connaissais pas alors - je n'ai aucune culture concernant la musique française... Puis, au détour des jours, le tag a disparu. Je l'ai regretté. 

Alors, quand je l'ai retrouvé il y a quelques jours, juste sous mon nez, sur un mur dans le même quartier, je me suis dit qu'il fallait absolument que je vous le montre, et que vous me disiez ce que vous en pensez...

Je vous souhaite à tous un bon week-end du patrimoine - moi, j'irai sûrement me promener dans le Marais - de nuit, pour percer le mystère...

11 juin 2009

My Little Paris


Aujourd'hui je ne vais pas être sympa (enfin, ça dépend pour qui) et je vais m'adresser en priorité à mes amies les Parisiennes - si si, entre Parisiennes on est amies. Enfin, sauf pendant les heures de pointe dans le métro ou pendant les ventes privées Les Petites.

Le mérite ne me revient pas à moi, mais à Kookaïhaïku, qui en plus de s'être mise aux blogs, a commencer à dénicher encore plus de bons plans que moi. Je pourrais être jalouse si je n'avais pas envie de chanter ses louanges pour le bon plan dont je vais vous parler.

Le bon plan s'appelle My Little Paris, et c'est un joli petit site Internet qui regroupe toutes les nouveautés et surtout, tous les bons plans de la capitale, le tout illustré par de ravissants dessins et des photos à vous donner envie de foncer inaugurer le dernier resto branché d'Oberkampf.



Girly à souhait, avec un onglet spécial bons plans shopping - qui nous a permis d'écumer le Marais la semaine dernière, de vente privée en vente privée - et la possibilité de recevoir par mail toutes les nouvelles informations de Paris deux fois dans la semaine, vous allez vous régaler à visiter My Little Paris...

A celles qui ne connaissaient pas, je vous souhaite bonne découverte - à celles qui connaissaient déjà, je dirais juste que les grands esprits se rencontrent sur le Web - à celles qui n'habitent pas à Paris, eh bien, vous savez comment planifier votre prochaine visite de la capitale, maintenant ^^

1 mai 2009

NY heart ME... and I agree

Après une matinée super productive hier, j'ai passé un après-midi non moins constructif à me balader dans le Marais avec Steph et Kookaïhaïku
Je recommande le Marais le jeudi après-midi : le Loir dans la Théière est vide, on ne fait presque pas la queue pour essayer des trucs chez COS, on arrive à rentrer dans les friperies débarassées de leurs foules dominicales, et les rues ressemblent (un peu) moins à un défilé de mode, bref, si pour une raison quelconque vous ne bossez pas en semaine, c'est le moment d'en profiter (pour moi, ce sera fini dans un mois, alors je m'en gorge jusqu'à plus soif).

Tout a commencé avec un gros creux post-dej (ça n'arrive qu'à moi, et puis y avait plus de dessert dans mon frigo), qui a été assouvi par un goûter précoce au Loir dans la Théière - tarte citron meringuée et thé à la rose, just the usual.

Dans la rue, en sortant, nous nous sommes faites photographier par une journaliste mode japonaise, qui nous a dit qu'on était trop fashion parisiennes toutes les trois. Ainsi, bientôt, quelque part dans le monde, paraîtra une photo de Steph façon Blair Waldorf, Kookaïhaïku dans sa robe-pull Kookaï façon jeune fille en fleur, et BSG dans son inénarrable boyfriend jean. Presque un quart d'heure de gloire, ou je me trompe ?

Puis nous sommes parties à la découverte du Marais branché (apparemment, y a une partie du Marais has been, maintenant), au nord de la rue Vieille du Temple, dans la rue Charlot, et sur le boulevard Beaumarchais. Plein de concept stores, de boutiques qui ne vendent objectivement rien (même qu'on s'est vraiment posées la question, que vendent ces boutiques ?? parfois il y a juste une vendeuse dans un grand espace vide), et l'incroyable Merci, dont j'avais lu le plus grand bien et , et où on peut charitablement claquer 300€ pour un top Vanessa Bruno, mais aussi acheter de ravissants petits bols muticolores pour 2€.



Et puis j'ai recroisé ce trottoir-tag après l'avoir repéré rue Tiquetonne deux jours plus tôt. Je ne sais pas ce qu'il veut dire, ou ce qu'il annonce, mais il me parle franchement. Surtout à un moment où mon avenir n'est pas encore tout tracé, et où New York m'appelle à coups de crises de nostalgie. Parce que New York m'aimait, et je le lui rendais vraiment bien. Qui sait ce que l'avenir nous réserve, elle et moi...

Ah oui, évidemment : un bon premier mai à tou(te)s, et une grosse brassée de muguet virtuelle (LE parfum du printemps)...

3 avr. 2009

You know you're from Paris when...

Un groupe Facebook m'a donné envie de tenter l'expérience moi-même et de réfléchir à ce qui, selon moi, constitue l'essence des Parisien(ne)s ... A vous de m'aider à compléter la liste !

  • Tu t'indignes inlassablement du prix du café qui a explosé ces dernières années.
  • Tu n'as aucun problème pour claquer l'équivalent de 20 cafés pour aller dîner dans LE nouveau resto branché du XIe.
  • Tu prends un taxi après une journée de shopping-marathon, mais tu n'hésites pas à rentrer en Noctambus à 4 heures du mat' après une soirée en boîte.
  • Tu dis toujours Noctambus - Noctilien, c'est pour les petits nouveaux, toi, tu es un puriste.
  • Tu as déjà assisté à une baston devant la Favela Chic. Avec les flics qui débarquent et tout.
  • Tu sais exactement où manger la meilleure tarte citron meringuée, où déguster un plat japonais comme à Tokyo, où baigner dans une authentique ambiance rock, où jouer aux jeux de société entre amis le dimanche soir.
  • Tu sais exactement quelle est la dernière "place to be". Ca ne veut pas dire que tu y vas.
  • Tu es complètement cyclothymique : tu peux passer d'un ennui profond à l'excitation la plus totale en cinq minutes et inversement.
  • Tu es limite plus fière de ta connaissance infaillible du plan de métro que de tes diplômes.
  • La géographie du reste de la France t'a toujours parue obscure.
  • Tu as un sens de l'orientation parfait mais passé le périph', tu es complètement perdu.
  • Au fil des années, tu as développé une sorte de sixième sens qui t'indique à l'avance l'emplacement des crottes de chien et des pigeons qui ont la colique.
  • Il t'est déjà arrivé de refuser un job parce qu'il n'était pas à Paris.
  • Tu es pantouflard, mais tu te dis qu'à Paris, de toute façon, tout ce dont tu as besoin est présent dans un rayon de 100 mètres.
  • Même pour aller promener le chien, tu es super sapé.
  • Tu te sens parisien avant de te sentir français.
  • Tu annonces régulièrement que tu adores Paris.
  • Tu annonces régulièrement que tu détestes Paris.
  • Mais tu ne déménagerais pour rien au monde. Sauf pour une ville plus grande, plus belle, plus excitante. Autant dire que c'est pas pour demain.
  • Tu adores jouer au Parisien snob pour enquiquiner tes amis provinciaux. Qui te le rendent bien, en te donnant le montant de leur loyer à Bordeaux.
  • Tu pourrais gifler les Américains quand tu leur dis d'où tu viens, et qu'ils te répondent "Paris, Texas ?".
  • Généralement, quand des étrangers te complimentent sur ta tenue, ils prennent un air entendu, comme si c'était normal que tu sois bien habillé, vu que tu viens de Paris.
  • Tu sais qu'il y a des tenues que tu ne peux porter que quand tu vas dans le Marais, à Barbès ou dans le XVIème. Et nulle part ailleurs.
  • Tu penses que la Tour Eiffel est tellement cliché. Mais tu ne peux pas t'empêcher de voir un signe que Paris t'aime chaque fois qu'elle se met à clignoter.
  • Tu SAIS qu'il vaudrait mieux t'avoir en journal. Ou en magazine. Allez, Vogue, tant qu'à faire.

Robe inspirée d'une robe bustier Topshop vue sur le Blog de Betty / Boots inspirées par une photo du Sartorialist / Veste perso /Foulard perso / Petite bourse vernie Marc by Marc Jacobs

20 mars 2009

Voici venu le temps des cafés en terrasse

Il y a quelques jours, je suis allée faire ce que je fais chaque année pour marquer l'arrivée du printemps (non, pas m'acheter des shoes de printemps chez Zara, pas ça) : je suis allée prendre un café en terrasse. 
Le café en terrasse m'appelle dès les premiers rayons tièdes de soleil printanier et je ne puis jamais lui résister. J'y vais, même quand je dois y aller accompagnée de mes classeurs de cours (pour ceux qui ont un peu suivi, eh oui, je suis encore étudiante... ce qui m'autorise à aller me bronzer pendant les jours ouvrés, mais sans complètement en profiter, l'épée de Damoclès des examens me rappelant vite fait que je suis censée é-tu-dier).
D'autant plus que je venais de céder à un autre acte printanier quelques jours avant : l'achat de lunettes de soleil chez H&M. Enormes, rondes, complètement impossible de passer incognito avec. Mon addiction aux lunettes de soleil frise le ridicule tellement j'en ai, de lunettes. Elle évite néanmoins le ridicule puisque toutes mes copines, même celles qui me regardent avec un air réprobateur qui me dit "Ma pauvre, tu es tellement superficielle, encore une nouvelle paire de lunettes de soleil de mouche ?" finissent par me demander de les essayer.



Bref, le café en terrasse est un pur bonheur. Il réunit en un seul instant toutes les premières fois qui viennent avec le printemps. Où que vous soyez, en France ou ailleurs, je vous souhaite au moins un beau jour printanier oisif bientôt pour aller savourer l'expérience. Je vous ai même mis une photo de l'emballage du chocolat complètement "gros touriste à Paris" pour vous convaincre du geste de détente absolue qu'est cet acte. C'est un moment qu'on ne retrouvera plus à mesure que l'été s'approchera, que les jours de beau temps se succéderont et que la chaleur ne permettra plus de passer l'après-midi entier à regarder passer les gens d'un air nonchalant. C'est le premier moment de l'année où l'on se dit, "Tiens, si je sortais mes habits légers du placard" et qu'on peut les mettre sans qu'on nous regarde bizarrement dans la rue.
Le week-end arrive, les amis. Time for terrasses and coffee...

Photos prises à la terrasse d'un café parisien par Kookaïhaïku et moi.



13 mars 2009

Hymne à la tarte au citron

Youpiiii !! Ouaiiiiiiis !!! C'est le PRINTEMPS !!!! Youuuuuuuhouuuuuuuuuuuu !!!!!

Que je pensais.

Vendredi dernier, au Loir Dans La Théière, salon de thé si typiquement esprit Marais que j'en rirais si leurs desserts n'étaient pas aussi merveilleux, il faisait beau, il faisait doux, j'avais ressorti du placard mon manteau rouge que j'adore et je reprenais mes bonnes vieilles habitudes d'étudiante attardée avec mon amie Alice.

Une semaine plus tard, force est de constater que le printemps est juste passé faire un coucou avant le week-end et est reparti vers des latitudes plus clémentes. 

Moi, pourtant, j'ai envie qu'il revienne, le printemps. Ainsi, les derniers mois de ma vie en tant qu'étudiante se dérouleront comme une fin d'année classique. Comme ces fins d'années du lycée où on se dorait au soleil de la cour avec ma bande de potes, une clope au bec et un pattes d'eph aux jambes. C'est comme ça qu'est censée se terminer une année : dans la douceur des arbres qui reverdissent, dans l'attente des vacances qui arrivent et dans la mélancolie d'un été loin des ses amis.

Le printemps d'étudiante c'est aussi faire des choses simples mais qui me paraîtront complètement décadentes quand j'aurai un boulot de dingue : aller manger une tarte citron meringuée avec un thé à la rose au Loir Dans La Théière avec Alice, mettre des sautoirs trop extravagants pour la vie professionnelle, et prendre des notes sur tout et rien, dans mon petit carnet japonais. Si en plus il fait beau, c'est tellement bien que j'en ai mal de nostalgie par avance.


Profitons de ce dernier printemps plein d'après-midis libres pour des balades dans Paris et des cafés en terrasse. 

Photos prises au Loir Dans La Théière, 3 rue des Rosiers, 75004 Paris




23 janv. 2009

Louvre d'or

Si je devais changer quelque chose à Paris, je pense que ce serait le temps. Bon, OK, peut-être aussi la mauvaise humeur et la méfiance envers son prochain qu’entretiennent consciencieusement les Parisien(ne)s (dont je fais partie, mea culpa). Mais surtout le temps, quand même. 

Depuis ce matin je me suis pris quatre fois de la pluie sur le béret et ça commence à m’énerver, cet acharnement. J’ai rien fait, moi.

Aujourd’hui, je n’ai croisé aucun signe dans la rue ou dans le métro, contrairement à hier. Du coup, j’ai plutôt envie de vous parler d’un moment saisi mercredi soir dans un lieu parisien que j’adore : le Louvre.

Je vous entends crier au cliché, là. Pourtant, c’est sans doute un des endroits les plus paisibles, les plus majestueux de la ville. C’est là que j’ai réappris à aimer Paris après une année d’absence, c’est là que c’est toujours beau quelque soit l’heure du jour ou de la nuit, quelque soit le temps qu’il fait (même aujourd’hui, surtout aujourd’hui, je pense que ça doit être sublime). C’est là qu’on croise des touristes pacifiés par l’immensité de la cour, jouant des jeux insolites au bord des bassins.





Mercredi soir, après une visite de l’aile consacrée aux peintures françaises, je me suis baladée seule dans les couloirs, sous la pyramide, puis tout autour, Da Vinci Code style. Une lueur dorée éclairait le Louvre et des promeneurs conversaient silencieusement, de long en large sur la place. Une bulle de sérénité au sein de l’agitation, de la mauvaise humeur, de la méfiance parisiennes.


Allez, je boude Paris aujourd’hui et Paris me le rend bien. Rendez-vous demain pour une expérience follement fashion, cette fois...

22 janv. 2009

A touch of girly


Ce matin, dans la rue, sous la pluie, je l’ai croisée.

Patiente, pmpante, rien à cirer du froid et des gouttelettes sans gêne qui dégoulinaient sur ses phares, elle attendait à côté d’un banc.

Tellement incongrue dans cette rue grise, au milieu de ces voitures quelconques et de ce trottoir mouillé, qu’elle semblait me faire signe, attirer sur elle les regards et les rares rayons de soleil.

Cette petite mobylette, c’est un peu le message du jour les filles : même en temps pourri, même sous la pluie, même pour rien, se faire toute belle n’est jamais perdu !

Bonne journée à tou(te)s !