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31 déc. 2009

Femme des années 2000






La décennie 2000 touche ce soir à sa fin, et même s'il est encore tôt pour l'heure des bilans fashion, j'ai envie de me pencher sur une question que l'on m'avait posée il y a quelques temps déjà : c'est quoi, le look des années 2000 ?


Vaste sujet... Ce qui me marque en premier lieu, c'est la variété des silhouettes, comme si l'on était enfin autorisées à prendre les rênes de notre style. La ligne entre ce qui est définitivement in ou out, mode ou pas, juin 2009 ou so printemps 2008, s'est faite plus ténue - pour celles qui ne bossent pas à 100% dans la mode, en tout cas... Finis les diktats du look minimaliste ou grunge des années 90, aux cheveux choucroutés et aux épaulettes des années 80.


L'égérie des années 2000 reste pourtant le jean. Le jean slim, d'abord, roi du jean sur la première moitié de la décennie. Mais aussi toutes les autres coupes, que ce soit en jean ou en pantalon : large, slim, patte d'eph', sarouel, carrot pants, shorts, pantacourts, feu de plancher, taille haute, taille basse... On n'a pas vraiment eu à se plaindre, il y en a eu pour tous les goûts, toutes les formes.


L'autre bonheur des années 2000 : le grand retour du féminin. Robes, jupes, belles matières, couleurs vives, chaussures pas moroses... Ca change du look unisexe des 90's. D'ailleurs, l'uniforme petite robe-bottes-collants épais n'est pas près de disparaître tant il a fait notre bonheur...


Tendance beauté phare des années 2000 : le naturel. Le cheveu à la mode, c'est le tien. Propre - fini le cheveu fan de Nirvana - peu travaillé - fini la permanente - à la coupe et à la couleur naturelle, le cheveu ne se prend pas trop la tête. Côté make-up, le nude et la sobriété dominent. Le no make-up est la tendance légère et, de temps en temps, on illumine le tout d'une touche de couleur sur les yeux ou les lèvres.
Même en mode, l'heure est au look bobo-chic, et, comme Charlotte Gainsbourg, personnification stylistiques des 2000' à la française selon moi, on est élégante sans effort en jean, Tshirt et petite veste. 


La veste, d'ailleurs, qui est un peu le nouveau manteau des années 2000 (clin d'oeil à Bulles , je sais que ça va t'énerver de retrouver cette expression ailleurs que dans Elle ;)). Elle se décline sous toutes ses formes : perfecto, cuir, jean, caban, veste de tailleur... On la porte hiver, bien emmitouflée dans une bonne grosse écharpe, comme été, sur une robe romantique. Sur un air beaucoup plus rock'n'roll et beaucoup moins premier degré qu'avant - le décalage étant le grand jeu mode des années 2000.


Et les chaussures, les chaussuuuuuures ! Sex and the City a libéré les filles - et les créateurs - de leurs complexes en filmant des vies urbaines haut perchées sur de magnifiques sandales, escarpins, bottes... à 12cm du sol. Pour moi, deux chaussures emblématiques des 2000 : les low boots - toutes les filles en ont une paire au moins, j'en suis sure -, et les Tribute Yves Saint Laurent - ou assimilées. Tout de suite après, les bottes - plates ou à talons, mais pas trop moulantes, comme on les aime depuis des années...







Pour moi, le passage aux années 2000 a marqué la fin d'une certaine uniformité stylistique. Certes, j'en garde une impression générale d'élégance par rapport aux deux décennies précédentes, mais aussi le sentiment que, si on n'avait pas envie de se mettre en talons, il y avait moyen de porter des ballerines - que si on avait envie de changer du pantalon à pinces on pouvait enfiler un jean slim - que si on avait envie d'être à l'aise on pouvait toujours mettre sa petite robe avec un collant opaque et des bottes...


Et pour vous, la silhouette , les références mode des années 2000, ce serait quoi ? 

30 déc. 2009

Mes indispensabeul beauté #2




Hello les gens, me voilà de retour !


J'ai abusé, je sais, mais j'avais vraiment plein de trucs à faire à côté, sans parler de la panne d'inspiration majeure qui m'a frappée juste avant Noël et le fait que personne n'était dispo pour m'aider à photographier les trucs sympas (5€ tous ensemble, je suis toujours au Défi) que j'avais ramenés de Madrid.


Pour continuer sur ma lancée des produits de beauté préférés  , en voici quelques indispensables absolus.


Il fut un temps où il m'était possible de sortir sans maquillage sans que tout le monde me demande si j'ai passé une mauvaise nuit. Ce temps, c'était il y a dix ans, quand je ne me maquillais pas encore parce que le fond de teint aggravait l'acné, et autant vous dire que depuis, je me suis vachement améliorée physiquement rien qu'avec ces quelques artifices - et le fait qu'on est enfin sortis des années 90 et de nos Tshirts informes.


Fond de teint Diorskin Nude de Dior : j'en ai parlé ici quelques mois après l'avoir essayé et adopté lors d'un essayage maquillage... J'essaie de m'en passer les jours où je n'ai pas trop une tête de déterrée, parce que ça coûte cher les 20ml mine de rien, mais quand j'en mets, il fait des miracles : pas de réaction bizarre avec ma peau sensible, pas (très) gras, hydratant, et jamais d'effet plâtre tant redouté. Finalement, ça vaut peut-être le coup d'y mettre le prix, quand on n'en utilise pas trop régulièrement.


Blush Bourgeois : je lui ai juré fidélité à seize ans, et depuis, je tiens parole. Vraiment, avec le mascara, c'est l'outil bonne mine par excellence. Et après tout, il remplit sa fonction de blush sans varier, à petit prix, et c'est tout ce qu'on lui demande...


Khôl et crayons contour des yeux : j'en ai essayé plein. Mon préféré de tous les temps était le crayon khôl Bourgeois bicolore brun et doré, mais ils ont arrêté la ligne et depuis, personne n'a repris cette idée de génie. Je me rabats sur ce que je trouve de plus proche depuis : du khôl noir ou brun les jours de dèche, des crayons khakis ou gris sinon. Le Crayon Eyeliner de Dior Khaki Irisé est sans doute le meilleur substitut que j'aie trouvé à ce jour : mine ronde et juste grasse ce qu'il faut, couleur subtile, mais prix... prohibitif pour le moment !


Pour les rouges à lèvres, encore une fois, je ne jure que par Dior. J'ai un argument de choc : plus besoin de baume à lèvres quand on possède un Rouge Dior. Leur texture est divinement confortable, et leur parfum crémeux est à mille lieues des parfums graisseux façon "rouge à lèvres de mamie" que l'on trouve chez Estée Lauder, par exemple (la marque de ma mamie, comme par hasard). Depuis quelques temps, je m'essaie même au rouge "rouge", d'où l'attirail crayon à lèvres et pinceau qui va avec. Bizarrement, avec la bouche rouge, on marque bien plus les esprits. Il n'y a qu'à voir comment les gens que je croise se rappelle désormais systématiquement de mon nom. Un excellent moyen mnémotechnique, le rouge.


Et pour finir, L'Indispensable ultime (pour moi) : le mascara. je me demande qui est le type qui a pensé à ça, mais c'est fou comme une brossette et un peu de crème noire peuvent tout changer dans un visage. J'oscille entre deux mascaras, après avoir essayé à peu près tout ce qui existait sur le marché, depuis les mascaras de grande distribution jusqu'aux mascaras des marques de luxe. Mon chouchou ultime, c'est le mascara Volume Effet Faux Cils de YSL. Il coûte dix euros de plus que mon mascara Volume Express de Gemey, mais quand je le mets, je sais où ces dix euros sont passés. Une brosse qui glisse sur les cils sans crisser, une séparation parfaite, une couleur intense et un parfum "soin" vraiment bon (vous avez déjà senti votre mascara ? Un test à faire... quitte à prendre un produit parfumé, autant qu'il soit bien parfumé...) Pas étonnant que ce soit le mascara "luxe" le plus vendu en France. Sinon, les jours de dèche encore, le mascara Gemey Volume Express fait impeccablement l'affaire - selon moi un des meilleurs rapports résultat/prix du marché "grande distribution"...


Enfin, à mon humble avis.


Bises à tous !

11 déc. 2009

Mes indispensabeul beauté #1

Ca fait un moment que j'avais envie de rendre hommage à mes produits de beauté préférés.


Il y a de quoi : certains m'accompagnent depuis des années, d'autres sont des coups de coeur récents, mais, pour la beauty addict que je suis (le placard de la salle de bain ne suffit pas, et mes crèmes, maquillages et autres lotions envahissent désormais mon dressing), ils font partie des petits gestes quotidiens qui me donnent de l'espoir quand je me regarde dans la glace au saut du lit et que j'envisage un ravalement de façade.


Aujourd'hui, les produits "hygiène et entretien" (arf arf, follement glamour, je sais).











Cheveux :


Comme chacun sait (enfin, surtout les lecteurs de ce blog), je suis obsédée des cheveux . Même s'ils passent leur vie à m'énerver, ces salauds, je ne peux pas m'empêcher d'en prendre soin.





Avec le shampooing Cheveux Fragiles aux protéines de riz Korrès, d'abord. J'en ai déjà parlé ici , j'ai bassiné les bloggeuses en quète du Shampooing avec un grand S pour qu'elles le testent, vous l'avez deviné, je suis fan. Formulé dans le respect de l'environnement et de la peau sans tomber dans le bio (qui a ses inconvénients, n'en déplaise aux puristes), il ne contient pas de silicones et donc ne plombe pas mes  cheveux déjà pas vaillants. Ce qui me permet de retarder le prochain shampooing d'une journée, et celles dont les cheveux regraissent trop vite comprendront mon bonheur.





Ok, j'ai les cheveux fins, mais c'est quand même une sacrée tignasse à démêler. Une petite noisette de baume après-shampooing Klorane cheveux secs et normalement, je n'ai plus aucun problème pour calmer la bête. Mon truc pour garder des boucles après m'être lavé les cheveux, qui fera hurler tous les coiffeurs mais ça marche, c'est de ne pas rebrosser les cheveux...jusqu'au shampooing d'après. Faut aimer l'effet coiffé-décoiffé, probablement so années 2000, mais jusque là, je n'ai jamais eu d'effet dreadlocks non plus, donc je continue.


Le luxe que je leur accorde quand j'ai le temps, c'est l'Huile de palme de Leonor Greyl. Comme elle coûte un bras, que j'ai rarement le temps de laisser poser ne serait-ce que 15 minutes, et que de toute façon ils conseillent sur l'emballage d'en mettre très peu, mon flacon dure depuis des mois. Pour tout vous avouer, je ne sais pas si ça fait une quelconque différence que je l'utilise ou pas. Ca me donne bonne conscience, et l'impression de me chouchouter exceptionnellement. Et c'est déjà pas mal...




Visage : 


Ma crème hydratante Korrès au yaourt, pour les peaux mixtes, sans trop de cochonneries dedans. Elle hydrate, elle n'irrite pas la peau et son parfum me rappelle toujours mes vacances en Grèce, donc autant vous dire que je l'aime. Des fois, le soir, toujours pour me donner bonne conscience, je mets une noisette de Crème Nirvanesque de Nuxe. Pareil, je ne saurais vous dire si ça marche - j'ai pas des masses de rides mais les petites qui se sont installées ces dernières années sont malheureusement inamovibles - après, qu'elles soient moins visibles ou pas avec la Crème Nirvanesque, je n'en sais trop rien. Mais ça sent bon aussi, alors, de temps en temps, et alors même que je me jure régulièrement de ne plus en acheter, je m'en offre un pot.


La crème Contour des Yeux Nirvanesque de Nuxe. Ca, c'est à cause de ma mère qui m'a mis la pression en me disant un jour que si je ne mettais pas de crème autour des yeux j'allais finir fripée comme une vieille pomme (il paraît que les mères projettent leurs angoisses et leurs névroses sur leurs filles. Pourtant ma mère n'est toujours pas ridée comme une vieille pomme. Bizarre.). Avant, j'utilisais la crème hydratante contour des yeux La Roche-Posay, qui est très bien aussi, mais j'ai eu envie d'essayer la nouvelle crème de Nuxe parce que je suis un mouton consommateur. Encore un geste de bonne conscience, ou de prévention, on va dire ça comme ça. Comme je n'ai pas encore de pattes d'oie autour des yeux, j'en déduis que 1) j'ai un capital génétique de malade ou 2) ces crèmes font quand même leur office. Je pencherais pour la 2...


Quant au démaquillage, depuis que j'ai lu dans Elle que si on ne se démaquille pas bien on risque de finir fripée comme une vieille pomme et ça sera la fin (encore ?! non mais qu'est-ce qu'ils ont, tous ? Et si j'ai envie de finir fripée comme une vieille pomme, alors ??), je me démaquille tous les soirs consciencieusement, en bon mouton consommateur. Le top du top que j'ai jamais essayé, c'est le lait démaquillant et le tonique Bio by Nuxe. Incroyable comment ça marchait bien. Sauf que, inconvénient du bio, les deux ont commencé à sentir bizarre au bout de trois mois, puis à me filer de l'acné, ce qui m'a un peu mis en rogne vu le prix des produits. Du coup, je suis passée à la catégorie en-dessous : démaquillant et lotion de supermarché (les Démaq'Up sont très bien) et les mois de loto, le lait démaquillant et le tonique aux Trois Roses de Nuxe. Ils laissent tous la peau propre excepté le petit film pas très nature qui reste collé à moins de rincer à l'eau. Ce qui n'arrivait pas avec le bio, finalement, mais on ne peut pas tout avoir...




Corps : 


Je ne vais pas vous parler de gel douche, j'en change à chaque fois parce que le mouton consommateur a besoin de nouveauté pour ne pas s'ennuyer au supermarché.


Par contre, je vous reparle de ma subliiiime pierre d'alun , qui marche toujours aussi bien, et que j'aime toujours autant d'amour - petit prix, efficacité à toute épreuve, et 100% naturelle.


Et de l'Huile Prodigieuse de Nuxe - on l'aura compris, je suis assez fan de cette marque - qui m'accompagne depuis trois ans malgré mes incartades du côté des beurres corporels Body Shop et Korrès. Elle n'hydratera pas les peaux les plus sèches, mais si l'on n'a pas de problème de peau particulier,  elle laisse la peau satinée et parfumée - ah, le parfum de l'Huile Prodigieuse ! - on a l'impression d'être en vacances l'été...




Voilà, la prochaine fois, on parlera de maquillage, youhouuu ! Un sujet que j'apprécie, accro au make-up et ancienne stagiaire en cosmétiques que je suis. Et Si vous avez des questions ou des angoisses existentielles concernant votre mascara, ou que vous voulez qu'on parle d'un sujet beauté ou maquillage en particulier, laissez-moi un petit commentaire, j'essaierai d'inclure une réponse dans le prochain post...



2 déc. 2009

Ils ont craqué chez YSL



Visuel publicitaire pour le nouveau mascara Singulier YSL 
(www.thestyleandbeautydoctor.com)




J'ai récemment développé un certain sentiment proche de l'état amoureux pour Yves Saint Laurent .


Mais je garde un minimum de sens critique.


Alors, quand je vois ce visuel publicitaire étalé sur les abribus de ma ville, je frémis. C'est pour Singulier, leur nouveau mascara - que je n'ai pas encore essayé, mais ça me rend moyen curieuse, une pub comme ça.


Ils ont voulu faire passer quel message, là, chez YSL ?


Tellement pratique, mon mascara, que je peux l'appliquer même à 5h du mat', complètement déchirée, que j'ai même pas la force de me lever de la moquette où j'ai lamentablement échoué ? 


Attendez, au cas où vous ne voyiez pas ce que je veux dire, je vous ai fait pivoter la photo :





Tellement mon mascara me fait de l'effet, j'vais avoir besoin d'un bavoir




Non parce que YSL, c'est censé être la classe, quand même. Bon, certes, il y a eu quelques débordements drugs and rock'n'roll dans la vie du maître, mais était-il nécessaire d'y faire référence (si tant est que ce soit le but recherchée ici) dans une pub pour mascara ?


Moi, j'avais été habituée à ça :




Le visuel de Volume Effet Faux Cils... LE mascara YSL (et le mien accessoirement)


Autrement plus élégant, sensuel et mystérieux... non ?

22 oct. 2009

Nuits d'ivresse

Mon rapport aux parfums est intense. Véritables madeleines de Proust, ce sont de petits bouts de mémoire qui reviennent, au hasard des voyages, des jours et des rencontres - comme le parfum du jasmin qui me rappellera toujours mes vacances d'enfant, l'odeur du feu de bois qui m'annonce les soirs d'hiver, et les parfums des hommes et des femmes qui peuplent ma vie.

Le Mâle et le Classique de Jean Paul Gaultier font partie de mes premières découvertes en parfumerie, à une époque où je me lançais dans la collection des miniatures, et où les parfums soigneusement rangés dans salles de bains des adultes pouvaient m'occuper des heures. Leurs flacons en forme de buste me fascinaient. Le Classique, c'était le parfum occasionnel de ma mère, celui qu'elle mettait en vacances, et que, depuis, j'essaie au creux du poignet chaque fois que je passe dans une parfumerie. Le Mâle, c'est un peu le parfum des garçons de mon adolescence, ceux qui commençaient à se parfumer, à se la jouer beau gosse un peu canaille, à marquer l'esprit des filles avec cette fragrance ambigüe, à la fois sucrée et virile.

Le Mâle et le Classique, ça va sans dire, c'est l'essence de Jean Paul Gaultier. C'est aussi des heures à se revisionner, avec les copines, le film publicitaire des garçons dans les vestiaires, et à baver quand il passe au cinéma.


Spéciale dédicace à Kookaïhaïku ;)



Dans ces circonstances, découvrir les nouveaux films publicitaires de ces parfums, réalisés par Jean-Baptiste Mondino, ça ne pouvait que m'évoquer des souvenirs, me donner des frissons et... l'envie de les revoir encore et encore !

La version du Classique




...et la version du Mâle...




Encore une fois, ces films évoquent la liberté, la sensualité, le mystère de l'autre (que se passe-t-il dans sa tête ?) et d'une manière encore plus marquée que pour les précédents, le dyptique homme-femme, la recherche de l'un chez l'autre, chers à Jean Paul Gaultier, et si sensibles dans l'androgynie même de ses parfums, le Classique et le Mâle. 


Et vous, qu'en pensez-vous ?

3 sept. 2009

I heart KORRES


Korrès, vous connaissez ?

J'ai découvert cette marque il y a quelques années, alors que je passais quelques jours à Athènes.

Korrès, c'est un peu le Body Shop grec : des ingrédients naturels, si possible issus de la célèbre flore du pays, et obtenus avec des méthodes aussi pures que possible ; un minimum de produits chimiques (je ne suis pas une obsessionnelle du bio - pour avoir travaillé quelques temps dans les cosmétiques, et pour l'avoir testé sur moi, il vaut mieux parfois un peu de paraben que beaucoup d'alcool et des boutons dus aux bactéries qui prolifèrent... mais tout de même, moins y a de pétrole dans ma crème, mieux je me porte !) ; des packagings simples, épurés et facilement recyclables ; des trucs écrits en grec qui font tellement exotique ; des produits qui, jusque là, m'ont donné entière satisfaction.

C'est pourquoi j'ai été obligée de faire une halte dans leur corner à l'aéroport d'Athènes, juste avant de rentrer de vacances, il y a quelques jours. Leur boutique d'ébène et de verre, épurée et accueillante, et les testeurs pour chaque produit, ont certainement dû jouer leur rôle : j'avais envie de tout acheter.

Comme il a tout de même fallu que je choisisse, je suis partie avec ces cinq produits, qui me donnent encore aujourd'hui la sensation de prolonger mes vacances au soleil...



(Première photo, dans le sens des aiguilles d'une montre en partant de la gauche :)

Shampooing pour cheveux fins et fragiles, aux protéines de riz et oligo-éléments : tout à fait adapté à mes pauvres petits cheveux usés par les coiffeuses mal intentionnées, le soleil et le sel, qui nécessitaient un shampooing tous les jours ou presque pour être présentables. On ne présente plus les mérites des shampooings sans silicone, mais quand même un peu : je n'ai jamais eu les cheveux aussi légers, aussi propres, aussi longtemps. 10€ les 400ml mais ça vaut largement le coup. Sans doute l'achat le plus judicieux du lot.

Gel douche aux fleurs de jasmin : mmhh. Pour les fans de jasmin, ce parfum merveilleux que je croisais à presque tous les coins de rues dans les Cyclades.

Beurre corporel aux fleurs de jasmin : je l'ai acheté parce qu'il allait avec le gel douche, et aussi parce que je croyais que c'était de la lotion. Finalement, j'ai bien fait de me tromper : ma peau en écailles de croco au retour de la mer était toute heureuse de ce nouveau confort. Et l'odeur... De quoi rendre glamour ma mini-salle de bain parisienne.

Crème mains et ongles au chèvrefeuille, SPF 15 : la crème non grasse est absorbée en une minute, le parfum des fleurs, lui, reste là bien plus longtemps... Et la protection solaire est minérale (j'ai bien retenu la leçon de Thé Citron sur les filtres solaires chimiques), pour les soucieuses de l'environnement.

Crème hydratante au yaourt pour les peaux grasses et déshydratées : je m'en suis déjà plainte ici, j'ai une peau un peu lunatique, qui un jour est trop grasse, le jour suivant trop sensible, et le jour d'après ça y est, elle se remet de sa crise d'ado. J'ai donc sauté sur cette crème (miracle ?) en la voyant dans la boutique, tant il est rare de trouver des produits hydratants pour peaux mixtes qui ne décapent pas en même temps. Après deux semaines d'utilisation, toujours rien à redire : la peau est confortable, pas de sensibilités impromptues, pas de boutons... Jusque là, je ne regrette pas mon achat !


Nota bene : je ne suis pas sponsorisée par Korrès pour écrire cet article. Cependant, chers gens de chez Korrès, je suis ouverte à toute proposition de pot-de-vin sous forme de nouveautés en échange de posts ici.

Re-nota bene : à Paris, j'ai trouvé des produits Korrès chez Beauty Monop' et au Bon Marché. Pas vraiment du moyen de gamme, quoi. Si vous avez l'occasion d'aller en Grèce, arrêtez-vous dans leurs boutiques, leur gamme de prix (vraiment moins cher qu'à Paris) est proche de celle de Body Shop (sauf que c'est plus classe, haha).

12 juin 2009

Ali Baba et les 40 gloss


Attention, ce post atteint des sommets de futilité (certes on est sur un blog qui traîte principalement de mode et de trucs légers de filles, mais là accrochez-vous bien).

L'autre jour, en ouvrant mon tiroir à maquillage (ouais, j'ai un tiroir à maquillage dans mon placard, et après on s'étonne que je rêve d'un dressing géant...), j'ai poussé un hurlement à glacer le sang de mes voisins qui pourtant ont sûrement dû en entendre d'autres, vu l'immeuble de djeuns où je vis.


C'était le bordel dans mes boîtes à maquillage.

Non seulement les vieux pinceaux à rouge à lèvres étaient collés entre eux, non seulement la moitié de mes poudres s'était répandue au fond, non seulement il y avait des objets qui n'ont rien à faire dans une boîte de maquillage - mais je vous jure qu'au milieu de ce chantier j'ai cru voir un gloss de dix ans d'âge agiter ses bactéries.


Nota bene, le gloss, contrairement au Bordeaux, ne se bonifie pas avec l'âge. Oooh que non.



Je décidai donc, dans un grand élan de maniaquerie digne de Monica Geller, de vider mon tiroir, de le désinfecter - tant qu'à faire - de trier mon maquillage par catégories et de jeter les vieux machins qui commencent à sentir bizarre.

Croyez-moi ou pas, le plus dur c'est de jeter les gloss moches qu'on n'a jamais mis et qu'on ne mettra jamais, les paillettes qu'on avait achetées au lycée parce qu'on trouvait que ça déchirait sa race, les pinceaux de pro qu'on ne sait pas utiliser (parce qu'on ne sait pas à quoi ils servent) et qu'on ne prendra jamais la peine d'apprendre à utiliser. 

Résultat j'ai jeté deux gloss et un mascara, j'ai donné quelques rouges à lèvres tout neufs à ma copine Steph qui passait justement par là à ce moment-là, et je me suis retrouvée face à ma collection de maquillage, aussi fournie qu'avant l'opération, débarrassée d'à peine un epsilon de son poids de départ.

Sinon, si vous regardez attentivement l'image ci-dessus, vous dénombrerez quelques dix-sept rouges à lèvres et gloss, par excellence LE maquillage que je n'utilise jamais - je me maquille surtout les yeux, un peu de blush et c'est parti pour tous les jours - que je n'utilise à vrai dire que lorsque je sors dans des soirées sophistiquées ou wannabe-sophistiquées (vu mon statut de non-socialite, plutôt les secondes, d'ailleurs). J'adore le beau rouge, l'orange flashy, le bordeaux pour l'hiver, mais je dois utiliser chacun d'un environ cinq fois par an à tout casser. 

Alors pourquoi j'en ai autant ??? (ça ne se voit pas sur la photo, mais il y a encore un dans chaque sac, un sur ma table de chevet (?) trois dans la salle de bains...)


J'ai quand même fini par réussi à regrouper tout ça, le maquillage "lèvres" dans une boîte et le maquillage "yeux + teint" dans une autre. Et même à ce qu'ils soient relativement parallèles entre eux. Trop la classe, quand même, non ?


Edit : à l'heure qu'il est - cinq jours plus tard - la parallélitude de mon maquillage s'est fait la malle et des gloss squattent de nouveau dans la boîte "teint". Ils doivent bouger pendant la nuit, je ne vois pas d'autre explication.

15 avr. 2009

A la recherche du fond de teint perdu



Fond de teint Dior Diorskin Nude N°20


Autant le dire tout de suite, je n'ai jamais été une grande partisane du fond de teint

Dans mon esprit, ce fluide brunâtre reste irrémédiablement lié :
  • aux grandes traces marron qu'on trouve sur les encollures des petits hauts blancs qu'on veut essayer chez Zara, 
  • à mes camarades de classe au collège qui viraient carotte du jour au lendemain lorsqu'elles découvraient la trousse de maquillage de leur mère, 
  • aux femmes qui affichent un visage trois tons plus clair que le cou,
  • aux vaines tentatives de mes cousines de cacher une acné récalcitrante.
Je n'ai jamais eu une peau parfaite - je pensais que ça passerait après l'adolescence mais apparemment non, en même temps ça m'évitera peut-être des rides précoces, hein ? - mais je n'ai jamais été tentée non plus de recourir au si peu subtil subterfuge du fond de teint. Une peau parfaite au prix de Tshirts blancs flingués, de visage plâtré, et de boutons encore plus visibles tant on essaie de les dissimuler, non. 

Ajoutons à ça ma peau grasse euh mixte (et le délicieux mélange que forment sébum et fond de teint sur les ailes du nez des filles qui souffrent de cette condition) ; ainsi que les cris d'orfraie de l'Homme à chaque fois qu'il me voit mettre du maquillage, et vous comprendrez que le fond de teint ne faisait pas partie de mes make-up tips habituels.

En plus, je trouvais que je passais déjà bien assez de temps devant le miroir de la salle de bain, pour ne pas avoir envie d'en rajouter une couche. Littéralement.

Mais à force de dire "Fontaine...", j'ai fini par succomber.

Quand je suis allée bosser dans une boîte de filles.

Horreur. Malheur.

Il y avait des miroirs partout. Dans l'entrée. Dans l'ascenseur. A la cantine. Dans les bureaux (si si). Et le pire de tous : le miroir des toilettes, baignées d'une lueur blafarde, qui transformait les traits en crevasses et les petites rougeurs en bubons. 

Et toutes les filles autour de moi, maquillées impec' et le teint plus frais qu'une rose. Je ressemblais au vilain petit canard, mais croyez-moi, je n'en tirais aucune joie.

En désespoir de cause, j'ai essayé le fond de teint. J'ai découvert que ces machins-là avaient changé depuis la dernière fois que j'en avais utilisé (dans les années 90, sans doute) : plus fluides, plus légers, et surtout super naturels. Je suis devenue accro en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Je rentrais chez moi le soir et je souriais à mes joues de pêche et à mon immuable teint angélique. Je gagnais en confiance et me trouvais jolie en me regardant dans la glace de l'ascenseur.

Jusqu'au jour où je suis allée bosser en n'ayant pas eu le temps de ravaler la façade au réveil. "Oh, t'as l'air toute fatiguée, toi" : c'est ce que j'ai entendu toute la journée. C'est là que j'ai mesuré l'ampleur de mon addiction. Ou le fait que j'avais vieilli, au choix.

There's no coming back once you start wearing fond de teint. Apprenez de cette erreur, jeunes padawans.

Bonne journée à tous, maquillés ou pas (je sais pas si ça parle beaucoup aux garçons, mais au cas où Jack Sparrow me lit, je mets un pluriel masculin)...

11 avr. 2009

Pierre d'alun, le debrief !

On prend les mêmes et on recommence...

Je vous imagine, là, derrière vos écrans, à vous ronger les sangs depuis une semaine à attendre la réponse : la pierre d'alun, ça marche ou pas ? 

Bilan d'une semaine à payer de ma personne pour ce blog (qu'est ce que je ne ferais pas pour vous, hein ? C'est ça, l'amour de l'art, en somme) :

Les moins de la pierre d'alun : 
  • C'est un geste auquel il est difficile de s'habituer. Et qu'il est aussi difficile d'apprécier. Il faut passer la pierre sous l'eau et elle doit être bien trempée pour que ça marche, ensuite il faut se l'appliquer vigoureusement sur les dessous de bras et laisser sécher naturellement. Dessous de bras mouillés en prime pendant trois minutes.
  • C'est une pierre, donc dure. Donc rugueuse. Donc aïe aux dessous de bras. En même temps, arrêtons de nous plaindre, ça exfolie. Et un peeling des aisselles tous les matins, ça n'a pas de prix.
  • Tu passes pour une baba cool extrémiste, limite on s'attend à ce que tu te barres avec tes chèvres dans le Larzac dans la semaine. Jusqu'à ce qu'on réalise...

Les plus de la pierre d'alun :
  • Ca maaaarche !!! Et ça marche du feu de Dieu même. Genre que tes dessous de bras, ils ne sentent RIEN à la fin de la journée. Même pas un début de soupçon de transpi (résultat jamais obtenu avec aucun déo d'avant, je tiens juste à faire la comparaison). Même après une journée de printemps trop chaude que tu n'as pas prévue et où tu sors du sport trop couverte, où tu passes faire les courses, où un pigeon te fait caca dessus, et où tu rentres chez toi en te tapant la rue la plus pentue. Même là, tes aisselles sentent freakishly rien.
  • Ca laisse une sensation de propre après la douche. Avec un déo en spray, en stick ou en bille, j'ai toujours l'impression d'avoir un truc visqueux sous le bras.
  • Ca ne coûte rien. Attention, ça ne coûte rien si vous achetez le modèle pas glamour de la photo ci-dessus. Et il faut vérifier la composition, ça doit être de l'alun de potassium, sans rien d'autre (l'alun d'ammonium se rapprochant des sels d'aluminium niveau effets secondaires, merci Sylvie !).
  • Et ça dure toujours. Franchement, je la regarde ma pierre, et je me demande si ça s'usera un jour...

Verdict : la pierre d'alun c'est trop bien. Voilà, ça va mieux, non ;))

Sur ce, bon week-end de Pâques à tou(te)s et goinfrez-vous bien de chocolat... Je vous dis à mardi. Bises !



2 avr. 2009

J'ai testé pour vous... la pierre d'alun


Attention les amis, post hautement glamour ce matin. Vous êtes prêts... go go go !!

L'autre jour mon déo sans-parfum-sans-alcool-sans-sels-d'aluminium-sans-conservateurs m'a lâché (dans les deux sens du terme : je l'ai fini ET mes voisins de métro ont dû être assez incommodés) et je suis passée à la pharmacie pour m'acheter une pierre d'alun, objet déodorant mal identifié dont j'avais entendu parler en termes élogieux par certaines de mes copines bobo-bio (pour le coup, paraît que c'est 100% sans produits chimiques, là).

La pharmacienne est allée chercher un truc planqué en bas d'un obscur rayon et m'a apporté une petite boîte marron avec marqué dessus en lettres gothiques "pierre d'alun" dans toutes les langues. Bon, je me suis dit, packaging, zéro, les mecs. Par contre le machin coûte 1,50€. Soit deux fois moins cher qu'un déo de supermarché. Un partout, du coup.

Après être rentrée chez moi et avoir pris une douche (rapport au premier paragraphe) j'ai ouvert la boîte pour y trouver une sorte de pain minéral translucide de la taille d'un savon, et aucune notice. Pour l'info des consommateurs, re-zéro. Heureusement que je me rappelais que mes copines utilisaient ça sur peau humide. M'étant évidemment séchée en sortant de la douche, je me dit qu'en humidifiant la pierre plutôt que mes dessous de bras, ça marchera tout aussi bien. Bon, ok, ça allait, mais j'imagine qu'en termes d'érosion du machin, ça accélère le processus de lui faire faire trempette tous les matins.

Sensation à l'application : ben, un peu comme se frotter une pierre rectangulaire sous le bras. Mon déo à bille Vichy m'a cruellement manqué durant cet geste de désodorisation nouveau. Plaisir d'application, zéro. Surtout qu'ensuite, on ne sent rien sur la peau : pas de produit, pas d'odeur, RIEN. Je doute. En ai-je bien mis ? Les micro-particules de je ne sais quoi feront-elles leur office ?

Le soir venu, je checke. Résultat après une première journée de test : mes dessous de bras ne sentent rien. Ni bon, ni mauvais, ça sent la peau. Ce qui est pour me plaire, vu que ça fait des années que j'utilise des déos sans parfum, car je ne supporte pas la manière dont les parfums de déo virent sur les fringues à la fin de la journée. Pierre d'alun : un bon gros un.

Rigoureusement scientifique dans mon expérience, je vais continuer à tester ce nouveau produit intrigant pendant la semaine, et je vous ferai part des conclusions dans une semaine (enfin, si ça vous intéresse ^^). En attendant, si certains d'entre vous l'ont déjà essayé, ça m'intéresse d'avoir votre avis, et surtout si vous avez une réponse à ma grande question : c'est quoi, l'alun ???


PS : je vous signale un bon plan shopping sur Monshowroom dans le bla-bla-blog... elle est pas belle la vie ?