Affichage des articles dont le libellé est Sugar loves NY. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Sugar loves NY. Afficher tous les articles

16 oct. 2009

American Boys

Pour vous motiver si vous n'êtes jamais allées chez Abercrombie & Fitch


Juste avant le week-end, je me devais bien de vous faire un petit cadeau et de vous en apprendre plus sur Abercrombie & Fitch.

Parce qu'il y a plein de raisons d'aller chez Abercrombie & Fitch quand on va à New York.

  1. A l'entrée, au lieu de gros videurs menaçants, ils mettent de beaux mecs souriants. Et torse nu. Avis aux garçons, parfois, il paraît que c'est le tour des filles.
  2. Comme vendeurs, ils recrutent exclusivement des petits gars américains bien faits de leur personne, et des vendeuses à la fois jolies et sympas - comme ça les filles les trouvent belles au lieu de les détester.
  3. Le magasin est sur Fifth Avenue, fief du luxe à New York, et pourtant Abercrombie, ça reste abordable. Alors on est super contents de trouver un îlot de prix inférieurs à 1000$ dans le coin, et on s'y jette avec reconnaissance.
  4. Le magasin, c'est pas un magasin normal, non. C'est une boîte de nuit. La preuve ? Déjà, ben, les beaux mecs. Les beaux mecs torse poil. Et ensuite la musique très forte, hyper dansante, et dont les décibels néanmoins parfaitement maîtrisés permettent d'échanger des paroles complexes avec les vendeurs ("Where can I find the shirt you're wearing ???"*) ou avec les copines qui vous accompagnent ("Aaauuugh !!! Could you take a picture of me with the naked boy in the entrance ???"**). Enfin, l'ambiance tamisée, où le moindre dépliage de polo devient un geste étrangement excitant (et où, bien vu les mecs, on n'a pas trop l'occasion de dénicher les défauts des vêtements made à la va-vite in India).
  5. Il paraît que la boutique de Londres est encore plus hot... et encore plus proche de la France, yay !
Ce qui fait qu'au final, on est juste obligé d'acheter quelque chose, ne serait-ce que pour garder un souvenir de l'expérience. Moi, évidemment, j'ai craqué pour une bonne vieille chemise d'American bûcheron, que les vendeuses portaient si bien que j'avais envie d'être aussi jolie et cool qu'elles. Après coup, sortie de l'ambiance nightclub plein de beaux hommes beaux***, c'est juste une chemise à carreaux. Ouais, mais qu'est-ce qu'elle est cool, et qu'est-ce qu'elle va avec tout...



Je vous laisse sur un petit air de Mika... Bon week-end !!!


* Traduction : "Bonjour Monsieur, pourriez-vous m'indiquer la direction du rayon chemises, s'il vous plaît ? "
** Traduction : "Oh la la, je me demande comment va mon chéri en France."
*** Spéciale cacedédi à Madame Kévin - oh, et aussi un peu à Océane - qui je suis sûre apprécieront la photo du jour.


Chemise / Shirt : Abercrombie & Fitch (collection actuelle)
Ceinture / Belt : Zara (collection actuelle)
Pantalon / Pants : Kook

23 sept. 2009

It's up to you,




Rassurez-vous, ce n'est pas moi sur la photo.
Jamais je n'aurais mis des chaussures pareilles.


New York, New York.

A l'heure où vous lirez ces lignes, je serai dans un avion, au dessus de l'Atlantique, direction New York, ses théatres, ces musées, ces cinémas d'art et d'essai, ces galeries d'art... Oh, who am I kidding, son TopShop, ses Urban Outfitters, ses Forever 21, ses OMG, ses O.P.I. et ses magasins de Converses à 20 dollars et aux mille couleurs. Je précise, au cas où, en lisant les premières lignes, vous pensiez vous être trompés de blog*.

Mais, à l'heure où moi j'écris ces lignes, je suis juste en train de me prendre la tête sur l'épineux sujet de la valise. Non, parce que franchement, qu'est-ce qu'on met dans une valise pour aller passer une semaine à marcher toute la journée par temps chaud/frais/pluvieux, enchaîner sur des rendez-vous pro puis terminer dans des restos branchés/ou pas ?

Au départ, j'ai pensé faire simple : quelques basiques (jeans, pantalon noir, trench, little black dress et petites culottes) et quelques pièces plus fashion (couleurs, jupe blue nuit H&M, Doc Martens). Ca et une trousse de toilette composée essentiellement des échantillons que je collectionne depuis 4 ans, et ça fait une valise toute légère, presque vide, donc prête à être remplie de produits du terroir.

Sauf que dans la vraie vie ça ne se passe jamais comme ça. Parce que je me dis que peut-être mes cuissardes Minelli feraient bonne figure chez Barney's. Parce que peut-être que j'aurai besoin de cette mini-jupe à volants qui ne va jamais avec rien à Paris mais qui, miraculeusement, sous le coup de l'inspiration new-yorkaise, se combinera à merveille avec les tops présents dans ma valise. Parce que peut-être que du coup, je devrais aussi prendre ce top jaune moutarde qui ne va jamais avec rien mais qui pourrait, brusquement, aller avec la mini-jupe... 

Et ainsi de suite.

Résultat : ma valise est pleine à craquer du contenu de ma demi-penderie, je n'ai toujours pas choisi de chaussures du soir, et j'essaie de caser dans la poche avant un sac de voyage pour y fourrer mes acquisitions américaines au retour. Comme toujours...

Sur ce, je vous souhaite à tous une superbe journée - là-haut le ciel est bleu alors de quoi me plaindrais-je ? - et je vous dis à très bientôt, pour quelques posts new yorkais écrits à la hâte au coin du comptoir d'un Starbucks... Bises !


* Hé, je plaisante (enfin à moitié, j'ai quand même l'intention de shopper 2-3 vernis O.P.I). En vrai, je m'intéresse aussi aux théâtres, aux musées, aux cinémas et aux galeries d'art. Pour faire du shopping 24/7, il faut un entraînement physique que je n'ai pas.





16 sept. 2009

OMG


C'est l'américain pour Oh. My. God.

Les fiiiiiiiilles !!!

Dans une semaine exactement, à l'heure qu'il est, je serai dans un avion en train de traverser l'Atlantique, direction... New York.

Je me retiens de crier iiiiiiiiIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIiiiiiiiiiIIIIIIIIII très fort (je le crie déjà dans ma tête).

C'est ma maman qui part pour son boulot et qui m'a proposé de l'accompagner pour une semaine. 

Je suis aux anges, je suis surexcitée, je suis la fille la plus heureuse, la plus chanceuse du monde. Pour celles qui se demandent ce qui me prend, vous pouvez lire ici ma déclaration d'amour à ma ville âme-soeur.

Il me reste une semaine pour choisir quelques tenues cool, pratiques, confortables, stylées, adaptables à la journée et à la soirée, à amener avec moi... Bref, du boulot d'ici mercredi prochain. Je me sens un peu Garance Doré, là, sauf que j'arriverai après la bataille de la fashion week et... on se fout, non ? ;)


Et pour reprendre là où on en était hier, la gagnante du tirage au sort pour la présentation de la collection POP chez Max&Co est Océane ! Si ça t'intéresse, envoie-moi un petit mail avec ton adresse pour que je te fasse parvenir l'invitation.

Bonne journée à toutes, et à demain pour plus de questions existentielles cuissardesques, entre autres...

1 mai 2009

NY heart ME... and I agree

Après une matinée super productive hier, j'ai passé un après-midi non moins constructif à me balader dans le Marais avec Steph et Kookaïhaïku
Je recommande le Marais le jeudi après-midi : le Loir dans la Théière est vide, on ne fait presque pas la queue pour essayer des trucs chez COS, on arrive à rentrer dans les friperies débarassées de leurs foules dominicales, et les rues ressemblent (un peu) moins à un défilé de mode, bref, si pour une raison quelconque vous ne bossez pas en semaine, c'est le moment d'en profiter (pour moi, ce sera fini dans un mois, alors je m'en gorge jusqu'à plus soif).

Tout a commencé avec un gros creux post-dej (ça n'arrive qu'à moi, et puis y avait plus de dessert dans mon frigo), qui a été assouvi par un goûter précoce au Loir dans la Théière - tarte citron meringuée et thé à la rose, just the usual.

Dans la rue, en sortant, nous nous sommes faites photographier par une journaliste mode japonaise, qui nous a dit qu'on était trop fashion parisiennes toutes les trois. Ainsi, bientôt, quelque part dans le monde, paraîtra une photo de Steph façon Blair Waldorf, Kookaïhaïku dans sa robe-pull Kookaï façon jeune fille en fleur, et BSG dans son inénarrable boyfriend jean. Presque un quart d'heure de gloire, ou je me trompe ?

Puis nous sommes parties à la découverte du Marais branché (apparemment, y a une partie du Marais has been, maintenant), au nord de la rue Vieille du Temple, dans la rue Charlot, et sur le boulevard Beaumarchais. Plein de concept stores, de boutiques qui ne vendent objectivement rien (même qu'on s'est vraiment posées la question, que vendent ces boutiques ?? parfois il y a juste une vendeuse dans un grand espace vide), et l'incroyable Merci, dont j'avais lu le plus grand bien et , et où on peut charitablement claquer 300€ pour un top Vanessa Bruno, mais aussi acheter de ravissants petits bols muticolores pour 2€.



Et puis j'ai recroisé ce trottoir-tag après l'avoir repéré rue Tiquetonne deux jours plus tôt. Je ne sais pas ce qu'il veut dire, ou ce qu'il annonce, mais il me parle franchement. Surtout à un moment où mon avenir n'est pas encore tout tracé, et où New York m'appelle à coups de crises de nostalgie. Parce que New York m'aimait, et je le lui rendais vraiment bien. Qui sait ce que l'avenir nous réserve, elle et moi...

Ah oui, évidemment : un bon premier mai à tou(te)s, et une grosse brassée de muguet virtuelle (LE parfum du printemps)...

27 mars 2009

Place des Vosges/Times Square

Bonjour à tous !

Aujourd'hui je ne vous parlerai pas de mode, je ne vous parlerai pas du contenu de mon placard, ni des chaussures overpriced sur lesquelles j'ai craqué et que je ne pourrai jamais acheter...

Aujourd'hui j'ai un énoooorme partiel dans une matière que j'en peux plus de la réviser, donc je vais faire court, et vous souhaiter à tous un très très bon week-end (et plein de posts sympa pour la semaine prochaine !)

Je vous laisse sur ces photos, prises (par moi, pour une fois) un après-midi Place des Vosges... Comme quoi, New York n'est jamais très loin...



11 févr. 2009

A touch of girly II, Prince Street, New York


Toujours sur ma lancée « girly touch en paysage urbain » (vous vous rappelez la moto rose du boulevard Daumesnil ?), ainsi que sur mes réflexions sur la couleur et l’audace d’en porter, j’ai croisé à New York cet immeuble girly pur jus. Oui, c’est la preuve que même avec un immeuble, on peut faire du girly.


D’habitude, les bâtiments de Soho font très typiquement downtown New York – genre pas très hauts (comparé aux quelques 80 étages en moyenne plus au nord ou plus au sud de Manhattan), en brique rouge, et affublés des classiques escaliers de secours qui font la joie de tous les scénaristes de films tournés dans cette ville. Il y a quelques années, ce quartier jadis industriel est devenu la coqueluche de la ville en manque de nouveaux espaces, ses lofts se sont arrachés comme des petits pains, Apple y a ouvert son premier store, Carrie Bradshaw et ses copines ont colonisé les boîtes tendance de Bowery. Loin de m’en plaindre, j’ai adoré me balader dans ses rues pavées flanquées de boutiques trendy aux vitrines rivalisant de créativité.

Mais tout de même, pousser le détournement et le second degré au point de peindre un immeuble de Soho en rose (et juste pour la beauté du geste)… ils sont forts, ces New-Yorkais. Rien que ça, ça illustre ce qu’ils sont capables de faire en terme de mode rafraîchissante et décomplexée.

Cheers !

10 févr. 2009

Red Suede Shoes


A chaque fois que je retourne à New York, j’en reviens toujours plus amoureuse de cette ville, avec une plus ferme conviction d’aller un jour m’y installer.

C’est une ville éclatante, chamarrée, bruyante et décomplexée où tout est possible – entre autres, et surtout, stylistiquement parlant.

Là-bas, les gens osent vraiment la couleur, les petites excentricités, le détail qui tue, et ça change follement des camaïeux de gris arborés habituellement par les Parisiens. Une amie photographe m’avait confié qu’elle trouvait les photos prises à New York beaucoup plus intéressantes visuellement à cause de toutes les couleurs très vives, saturées, saisies sur les gens ou sur les murs, à tous les coins de rue.

Ce que j’aime à New York, c’est que personne n’a jamais regardé de travers mes manteaux rouges ou mes santiags cuivrées que j’avais trouvées au fond d’une boutique de Broadway à l’époque, et que je n’oserais jamais enfiler à Paris par crainte d’une lapidation fashion immédiate. Au contraire, les gens apprécient l’originalité, les expérimentations – et, pour preuve, c’est un vrai plaisir de voir défiler, assise derrière une cup de café américain chez Zabar’s, les New Yorkais qui commencent leur journée, dans une tenue qu’ils auront choisie méticuleusement mais avec désinvolture. Wear it casually and never try too hard, leur devise citadine.

J’ai d’ailleurs croisé ce New Yorkais sur les marches du Met samedi, attirée par la couleur de ses chaussures. Un exemple parmi tant d’autres des petites audaces stylistiques new yorkaises – et en plus, c’est un garçon.

Enjoy !


2 févr. 2009

New York, New York


J’ai débarqué à New York à vingt ans. Je savais que j’allais aimer l’année que j’allais passer là-bas ; j’ignorais le coup de foudre absolu que j’aurai pour cette ville dès le premier regard.

New York a accompagné chacune de mes respirations, chacune de mes aventures, chacun de mes rêves à tel point qu’elle est devenue mon âme sœur : celle qui me comprenait, qui m’encourageait, mon double réellement.

Son tumulte, ses couleurs, ses bruits et ses fureurs, ses gratte-ciels démesurés, ses nuits et ses jours trop courts où tout était possible, son rythme effréné et accueillant, tous ces gens qui se croisaient dans les rues de Times Square, cette liberté de style et de ton que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs.

New York me manque chaque jour et chaque jour je rêve d’y retourner, d’y revivre une année, plus si possibilités.

Je retourne justement parcourir les rues de New York quelques jours la semaine prochaine, et je suis sûre de vous rapporter de quoi, vous aussi, vous faire rêver…