- A l'entrée, au lieu de gros videurs menaçants, ils mettent de beaux mecs souriants. Et torse nu. Avis aux garçons, parfois, il paraît que c'est le tour des filles.
- Comme vendeurs, ils recrutent exclusivement des petits gars américains bien faits de leur personne, et des vendeuses à la fois jolies et sympas - comme ça les filles les trouvent belles au lieu de les détester.
- Le magasin est sur Fifth Avenue, fief du luxe à New York, et pourtant Abercrombie, ça reste abordable. Alors on est super contents de trouver un îlot de prix inférieurs à 1000$ dans le coin, et on s'y jette avec reconnaissance.
- Le magasin, c'est pas un magasin normal, non. C'est une boîte de nuit. La preuve ? Déjà, ben, les beaux mecs. Les beaux mecs torse poil. Et ensuite la musique très forte, hyper dansante, et dont les décibels néanmoins parfaitement maîtrisés permettent d'échanger des paroles complexes avec les vendeurs ("Where can I find the shirt you're wearing ???"*) ou avec les copines qui vous accompagnent ("Aaauuugh !!! Could you take a picture of me with the naked boy in the entrance ???"**). Enfin, l'ambiance tamisée, où le moindre dépliage de polo devient un geste étrangement excitant (et où, bien vu les mecs, on n'a pas trop l'occasion de dénicher les défauts des vêtements made à la va-vite in India).
- Il paraît que la boutique de Londres est encore plus hot... et encore plus proche de la France, yay !
16 oct. 2009
American Boys
23 sept. 2009
It's up to you,

16 sept. 2009
OMG
1 mai 2009
NY heart ME... and I agree
27 mars 2009
Place des Vosges/Times Square
11 févr. 2009
A touch of girly II, Prince Street, New York
D’habitude, les bâtiments de Soho font très typiquement downtown New York – genre pas très hauts (comparé aux quelques 80 étages en moyenne plus au nord ou plus au sud de Manhattan), en brique rouge, et affublés des classiques escaliers de secours qui font la joie de tous les scénaristes de films tournés dans cette ville. Il y a quelques années, ce quartier jadis industriel est devenu la coqueluche de la ville en manque de nouveaux espaces, ses lofts se sont arrachés comme des petits pains, Apple y a ouvert son premier store, Carrie Bradshaw et ses copines ont colonisé les boîtes tendance de Bowery. Loin de m’en plaindre, j’ai adoré me balader dans ses rues pavées flanquées de boutiques trendy aux vitrines rivalisant de créativité.
Mais tout de même, pousser le détournement et le second degré au point de peindre un immeuble de Soho en rose (et juste pour la beauté du geste)… ils sont forts, ces New-Yorkais. Rien que ça, ça illustre ce qu’ils sont capables de faire en terme de mode rafraîchissante et décomplexée.
Cheers !
10 févr. 2009
Red Suede Shoes
A chaque fois que je retourne à New York, j’en reviens toujours plus amoureuse de cette ville, avec une plus ferme conviction d’aller un jour m’y installer.
C’est une ville éclatante, chamarrée, bruyante et décomplexée où tout est possible – entre autres, et surtout, stylistiquement parlant.
Là-bas, les gens osent vraiment la couleur, les petites excentricités, le détail qui tue, et ça change follement des camaïeux de gris arborés habituellement par les Parisiens. Une amie photographe m’avait confié qu’elle trouvait les photos prises à New York beaucoup plus intéressantes visuellement à cause de toutes les couleurs très vives, saturées, saisies sur les gens ou sur les murs, à tous les coins de rue.
Ce que j’aime à New York, c’est que personne n’a jamais regardé de travers mes manteaux rouges ou mes santiags cuivrées que j’avais trouvées au fond d’une boutique de Broadway à l’époque, et que je n’oserais jamais enfiler à Paris par crainte d’une lapidation fashion immédiate. Au contraire, les gens apprécient l’originalité, les expérimentations – et, pour preuve, c’est un vrai plaisir de voir défiler, assise derrière une cup de café américain chez Zabar’s, les New Yorkais qui commencent leur journée, dans une tenue qu’ils auront choisie méticuleusement mais avec désinvolture. Wear it casually and never try too hard, leur devise citadine.
J’ai d’ailleurs croisé ce New Yorkais sur les marches du Met samedi, attirée par la couleur de ses chaussures. Un exemple parmi tant d’autres des petites audaces stylistiques new yorkaises – et en plus, c’est un garçon.
Enjoy !
2 févr. 2009
New York, New York
New York a accompagné chacune de mes respirations, chacune de mes aventures, chacun de mes rêves à tel point qu’elle est devenue mon âme sœur : celle qui me comprenait, qui m’encourageait, mon double réellement.
Son tumulte, ses couleurs, ses bruits et ses fureurs, ses gratte-ciels démesurés, ses nuits et ses jours trop courts où tout était possible, son rythme effréné et accueillant, tous ces gens qui se croisaient dans les rues de Times Square, cette liberté de style et de ton que je n’ai retrouvée nulle part ailleurs.
New York me manque chaque jour et chaque jour je rêve d’y retourner, d’y revivre une année, plus si possibilités.
Je retourne justement parcourir les rues de New York quelques jours la semaine prochaine, et je suis sûre de vous rapporter de quoi, vous aussi, vous faire rêver…