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18 nov. 2009

Yves ou le premier coup porté au Défi

Saharienne et sac inspirés des modèles Yves Saint Laurent


Tout allait bien jusque là, en termes de Défi Shopping. J'avais passé le premier mois de défi, octobre, haut la main avec 50€ sagement dépensés en chaussures à la fois mignonnes et pratiques pour aller bosser.

Et voilà qu'avant même d'entamer la moitié du deuxième mois, un événement survient qui porte un premier coup à cette grande course contre moi-même qu'est le défi.

J'ai une entrée à la vente privée Yves Saint Laurent.

***cris d'hystérie***

J'y vais donc gaiement, ce qui est compréhensible ; en me disant que c'est cool, j'ai 250€ ce mois-ci, grâce aux 100€ économisés en octobre, ce qui est de la folie, quand Yves Saint Laurent représente en quelque sorte la quintessence du luxe et de l'élégance parisienne pour moi.

Car je suis du genre à dire, "ah, un jour, quand j'aurai une robe Saint Laurent sur moi et que je déambulerai dans les rues de Paris cheveux au vent", sur le ton ironique et nostalgique de la fille qui n'aura jamais de robe Saint Laurent mais qui aimerait bien.

Que se passe-t-il, alors, quand on m'offre la possibilité de porter cette robe pour le prix d'une robe Maje en soldes ?

Eh bien il se passe ça : dans ma tête, très vite, je pèse le pour et le contre, et je me dis au diable le Défi, je me serrerai la ceinture dans les mois qui viennent, car une occasion comme ça, on n'en a pas deux dans une vie. Je sais, j'aime être mélodramatique.


En plus de ce passe pour l'antre des merveilles, j'ai appris un autre truc sur Yves Saint Laurent : si on n'a pas l'intention d'acheter, il ne faut pas essayer. Parce que tout tombe merveilleusement sur soi, gommant les défauts et accentuant les atouts comme par magie. Presque en pleurs de devoir faire un choix parmi tant de beauté, je suis repartie avec trois achats.

Trois achats qui signifient que je n'ai plus le droit de dépenser un rond en fringues jusqu'à la mi-février.

(mais finalement, ça pimente encore le Défi, voyons les choses du bon côté)


Une saharienne noire impeccablement coupée et épaulée.
Un sac noir vernis Downtown (l'argent du Défi de novembre)
Une robe en mousseline que je ne vous montrerai pas car je la mettrai au mariage d'une amie, et que je veux lui faire la surprise...

D'un côté, on peut dire que j'ai été raisonnable, en n'achetant que des classiques indémodables.
D'un autre côté, je vais me serrer la ceinture parce qu'une bonne partie de ma paie y est passée. Et je ne vais pas pouvoir faire les soldes de janvier et donc m'acheter des chaussures moches pour aller bosser. Zut alors.

Bah.

Je regrette même pas ^^


PS : ceci dit, j'aimerais avoir votre avis, les gens qui font le Défi ou pas, d'ailleurs : à ma place, qu'auriez-vous fait ? Auriez-vous eu zéro volonté ou auriez-vous tenu bon face à l'appel de la belle saharienne ?

3 nov. 2009

Shopping Challenge : résultats d'octobre


Rappelez-vous, en octobre, j'ai décidé de me mettre au Défi Shopping - pas plus de 150€ dépensés en fringues et assimilés par mois. En plus, pas le défi easy, genre on tient jusqu'aux soldes (suivez mon regard...*). Non, du vrai, du lourd, du défi jusqu'en octobre 2010 !

Si c'est pas du défi, ça.

Rappelez-vous aussi, il y a peu, je vous faisais part de mes problèmes de pieds (Ciel, que ce blog est de haute volée intellectuelle) - sujet qui d'ailleurs devait parler à nombre d'entre vous, si j'en juge vos commentaires, ce qui m'a fait penser que je ne serai pas la seule à m'intéresser à ce qui va suivre.

A savoir : comment combiner Défi Shopping et achat de chaussures à talons plats et confortables, tout en restant un tant soit peu présentable fashionnement parlant**?

Un vrai sujet de thèse en cent cinquante pages, trois parties trois sous-parties, n'est-ce pas ?

 
Ballerines New Look, 15€


J'ai donc filé vers la seule destination acceptable au vu de mon budget et de mes besoins : New Look, version Forum des Halles.

Non parce qu'on hésite souvent à passer le cap des robes de pouffes anglaises pour aller jusqu'au fond du magasin, dont la moitié est consacrée aux chaussures. Certaines sont certes clairement destinées aux suscitées anglaises, mais le rayon ballerines est confortablement fourni en toutes sortes de couleurs, formes et styles, entre 12 et 19€, de quoi étancher à peu de frais une soif impromptue de souliers plats.

Je ne vais pas vous mentir, après avoir essayé environ 28 paires, j'ai raisonné très objectivement et choisi l'élue qui présentait le meilleur rapport beauté/confort. C'est donc très classique, mais, pour paraphraser Madame Chanel, c'est finalement la seule chose qui ne se démode pas...


Derbys New Look, 35€

Et puis, sur les conseils de l'Armadio del delitto, je me suis retrouvée au rayon "fausses Zizi Repetto" - parce que les vraies, j'en achète une paire et j'ai perdu le Défi - et ai adopté ces deux petites bêtes d'un confort absolu (non, franchement, je crois qu'ils ont molletonné l'intérieur sinon c'est pas possible) et d'un taux fashion tout à fait acceptable (l'Armadio les porte si joliment - en VO, elle - qu'une visite sur ce post achèvera de vous convaincre).

Tout cela reste bien entendu sans réelle prise de risque, mais je suis déjà tellement fière d'avoir trouvé deux paires de chaussures plates (autres que mes Converse et mes antiques DocMartens) et ce, pour 50€, que j'avais besoin de partager mon bonheur.

Et de vous montrer que, pour le mois d'octobre, je n'ai dépensé qu'un tiers de mon budget Défi. Yay !


* Hé, je plaisante, les filles ;)

** Vous vous demandez pourquoi j'ai besoin de paires de chaussures, alors que mon dressing ne sait plus que faire des précédentes ? Eh bien, outre le facteur "mes seules chaussures plates sont mes Docs que je portais à 14 ans et mes cuissardes Minelli", j'ai un nouveau petit boulot qui requiert le port de chaussures féminines ET plates (ça, c'est moi qui l'ai ajouté, parce que toute la journée confinée dans des escarpins pointus ça ne va pas être possible). Je vous en reparle, promis...

23 oct. 2009

Défi DéfiShopping



Ah ! La poésie des photos Getty Images...


Depuis cet été, le Défi Shopping fleurit sur la blogo mode et contamine une à une les bloggeuses de mon entourage : Frieda, Sarah, L'armadio del delitto, Baraginie, entre autres s'y sont mises.

Moi, ça faisait un bout de temps que je pensais réduire ma consommation de fringues. Et me rejoindre le défi. Pour plein de raisons.

D'abord, parce que je me mets de plus en plus en question, parce que le rôle que je joue dans une société de consommation dont les valeurs ne sont pas complètement ma tasse de thé, mais dont je suis malgré tout un produit, me revient à la figure à un moment de ma vie où je me pose des questions de carrière, de choix de vie et de qualité de vie. Dans un élan romantique d'une banalité à pleurer, je me demande à quoi ça peut bien servir de posséder la dernière veste en cuir clouté Sandro. Quitte à dépenser cet argent, autant l'investir dans du durable, non ?

Ensuite, parce qu'en tant qu'étudiante, je me suis toujours dit qu'il fallait profiter à fond du moindre denier et je n'ai jamais rien mis de côté. Alors, au seuil de ma vie d'adulte, je contemple mon armoire et, telle Carrie Bradshaw devant ses 400 paires de Manolos, je réalise que ma fortune est accrochée dans ma penderie. Et ça fout un peu les boules, pour rester polie.

Et puis enfin, parce qu'en vidant mon placard il y a quelques semaines, j'ai constaté qu'il y avait là une foule de fringues que je ne portais pas, ou plus - collection d'achats impulsifs, très jolie, certes, mais encombrante et inutile, au final. La nécessité de shopper moins, mais mieux, s'est fait sentir lorsque j'ai rangé les seules fringues que je décidai de garder, et que finalement, il ne restait que quelques basiques à mixer avec les bons accessoires.

J'annonce mon entrée dans le Défi Shopping : jusqu'au mois d'octobre 2010, je ne dépenserai pas plus de 150€ maximum par mois en fringues, chaussures, et autres accessoires (et si je craque sur un sac de luxe à 1500€ entre-temps - hautement improbable, toutefois -  il ne me restera que quelques euros à dépenser en fringues pour l'année). 150€, c'est beaucoup, pour beaucoup d'entre nous. Sauf que c'est un plafond facilement dépassable dans les périodes fastes (débuts de mois, étrennes des grands-parents, journée de merde où on a envie de craquer pour quelque chose de ridiculement inutile et cher...). Alors c'est toujours ça, d'avoir un garde-fou pour les périodes comme ça.

Je vous ferai part de mes trouvailles/bons plans/craquages (non, pas ça, on a dit) pendant cette période de sevrage shopping. Rien de mieux pour avoir quand même de quoi alimenter mon amour de la mode (et mon blog par la même occasion...) tout en boostant ma créativité avec les quelques reliques qui peuplent désormais mon placard...



Je vous laisse avec une scène culte d'un film culte (et bien débile, mais c'est pas grave, on est vendredi, détendons-nous les neurones), il y a du défi (défilé) dans l'air... Bon week-end !