Affichage des articles dont le libellé est Shoes-addict on the loose. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Shoes-addict on the loose. Afficher tous les articles

31 déc. 2009

Femme des années 2000






La décennie 2000 touche ce soir à sa fin, et même s'il est encore tôt pour l'heure des bilans fashion, j'ai envie de me pencher sur une question que l'on m'avait posée il y a quelques temps déjà : c'est quoi, le look des années 2000 ?


Vaste sujet... Ce qui me marque en premier lieu, c'est la variété des silhouettes, comme si l'on était enfin autorisées à prendre les rênes de notre style. La ligne entre ce qui est définitivement in ou out, mode ou pas, juin 2009 ou so printemps 2008, s'est faite plus ténue - pour celles qui ne bossent pas à 100% dans la mode, en tout cas... Finis les diktats du look minimaliste ou grunge des années 90, aux cheveux choucroutés et aux épaulettes des années 80.


L'égérie des années 2000 reste pourtant le jean. Le jean slim, d'abord, roi du jean sur la première moitié de la décennie. Mais aussi toutes les autres coupes, que ce soit en jean ou en pantalon : large, slim, patte d'eph', sarouel, carrot pants, shorts, pantacourts, feu de plancher, taille haute, taille basse... On n'a pas vraiment eu à se plaindre, il y en a eu pour tous les goûts, toutes les formes.


L'autre bonheur des années 2000 : le grand retour du féminin. Robes, jupes, belles matières, couleurs vives, chaussures pas moroses... Ca change du look unisexe des 90's. D'ailleurs, l'uniforme petite robe-bottes-collants épais n'est pas près de disparaître tant il a fait notre bonheur...


Tendance beauté phare des années 2000 : le naturel. Le cheveu à la mode, c'est le tien. Propre - fini le cheveu fan de Nirvana - peu travaillé - fini la permanente - à la coupe et à la couleur naturelle, le cheveu ne se prend pas trop la tête. Côté make-up, le nude et la sobriété dominent. Le no make-up est la tendance légère et, de temps en temps, on illumine le tout d'une touche de couleur sur les yeux ou les lèvres.
Même en mode, l'heure est au look bobo-chic, et, comme Charlotte Gainsbourg, personnification stylistiques des 2000' à la française selon moi, on est élégante sans effort en jean, Tshirt et petite veste. 


La veste, d'ailleurs, qui est un peu le nouveau manteau des années 2000 (clin d'oeil à Bulles , je sais que ça va t'énerver de retrouver cette expression ailleurs que dans Elle ;)). Elle se décline sous toutes ses formes : perfecto, cuir, jean, caban, veste de tailleur... On la porte hiver, bien emmitouflée dans une bonne grosse écharpe, comme été, sur une robe romantique. Sur un air beaucoup plus rock'n'roll et beaucoup moins premier degré qu'avant - le décalage étant le grand jeu mode des années 2000.


Et les chaussures, les chaussuuuuuures ! Sex and the City a libéré les filles - et les créateurs - de leurs complexes en filmant des vies urbaines haut perchées sur de magnifiques sandales, escarpins, bottes... à 12cm du sol. Pour moi, deux chaussures emblématiques des 2000 : les low boots - toutes les filles en ont une paire au moins, j'en suis sure -, et les Tribute Yves Saint Laurent - ou assimilées. Tout de suite après, les bottes - plates ou à talons, mais pas trop moulantes, comme on les aime depuis des années...







Pour moi, le passage aux années 2000 a marqué la fin d'une certaine uniformité stylistique. Certes, j'en garde une impression générale d'élégance par rapport aux deux décennies précédentes, mais aussi le sentiment que, si on n'avait pas envie de se mettre en talons, il y avait moyen de porter des ballerines - que si on avait envie de changer du pantalon à pinces on pouvait enfiler un jean slim - que si on avait envie d'être à l'aise on pouvait toujours mettre sa petite robe avec un collant opaque et des bottes...


Et pour vous, la silhouette , les références mode des années 2000, ce serait quoi ? 

3 nov. 2009

Shopping Challenge : résultats d'octobre


Rappelez-vous, en octobre, j'ai décidé de me mettre au Défi Shopping - pas plus de 150€ dépensés en fringues et assimilés par mois. En plus, pas le défi easy, genre on tient jusqu'aux soldes (suivez mon regard...*). Non, du vrai, du lourd, du défi jusqu'en octobre 2010 !

Si c'est pas du défi, ça.

Rappelez-vous aussi, il y a peu, je vous faisais part de mes problèmes de pieds (Ciel, que ce blog est de haute volée intellectuelle) - sujet qui d'ailleurs devait parler à nombre d'entre vous, si j'en juge vos commentaires, ce qui m'a fait penser que je ne serai pas la seule à m'intéresser à ce qui va suivre.

A savoir : comment combiner Défi Shopping et achat de chaussures à talons plats et confortables, tout en restant un tant soit peu présentable fashionnement parlant**?

Un vrai sujet de thèse en cent cinquante pages, trois parties trois sous-parties, n'est-ce pas ?

 
Ballerines New Look, 15€


J'ai donc filé vers la seule destination acceptable au vu de mon budget et de mes besoins : New Look, version Forum des Halles.

Non parce qu'on hésite souvent à passer le cap des robes de pouffes anglaises pour aller jusqu'au fond du magasin, dont la moitié est consacrée aux chaussures. Certaines sont certes clairement destinées aux suscitées anglaises, mais le rayon ballerines est confortablement fourni en toutes sortes de couleurs, formes et styles, entre 12 et 19€, de quoi étancher à peu de frais une soif impromptue de souliers plats.

Je ne vais pas vous mentir, après avoir essayé environ 28 paires, j'ai raisonné très objectivement et choisi l'élue qui présentait le meilleur rapport beauté/confort. C'est donc très classique, mais, pour paraphraser Madame Chanel, c'est finalement la seule chose qui ne se démode pas...


Derbys New Look, 35€

Et puis, sur les conseils de l'Armadio del delitto, je me suis retrouvée au rayon "fausses Zizi Repetto" - parce que les vraies, j'en achète une paire et j'ai perdu le Défi - et ai adopté ces deux petites bêtes d'un confort absolu (non, franchement, je crois qu'ils ont molletonné l'intérieur sinon c'est pas possible) et d'un taux fashion tout à fait acceptable (l'Armadio les porte si joliment - en VO, elle - qu'une visite sur ce post achèvera de vous convaincre).

Tout cela reste bien entendu sans réelle prise de risque, mais je suis déjà tellement fière d'avoir trouvé deux paires de chaussures plates (autres que mes Converse et mes antiques DocMartens) et ce, pour 50€, que j'avais besoin de partager mon bonheur.

Et de vous montrer que, pour le mois d'octobre, je n'ai dépensé qu'un tiers de mon budget Défi. Yay !


* Hé, je plaisante, les filles ;)

** Vous vous demandez pourquoi j'ai besoin de paires de chaussures, alors que mon dressing ne sait plus que faire des précédentes ? Eh bien, outre le facteur "mes seules chaussures plates sont mes Docs que je portais à 14 ans et mes cuissardes Minelli", j'ai un nouveau petit boulot qui requiert le port de chaussures féminines ET plates (ça, c'est moi qui l'ai ajouté, parce que toute la journée confinée dans des escarpins pointus ça ne va pas être possible). Je vous en reparle, promis...

15 sept. 2009

Le cas cuissardes


Je les aime bien celles-ci (Diotina sur Sarenza.com),
 le bout vernis me rappelle mes Erotokritos...


Moi, les cuissardes, quand je les ai vues débarquer dans toutes les vitrines de magasins de chaussures, ma première réaction, ça a été no way

Déjà je voyais d'avance les problèmes pratiques que ça allait poser : t'imagine d'enfiler ta cuissarde chaque matin (ce n'est tout de même pas une chaussette) et t'imagine encore plus la retirer le soir quand tes pieds ont bien gonflé de la journée qu'ils ont passé ? Pour ça, j'ai bien rigolé en lisant l'article de Elle où Sophie Fontanel teste la journée en cuissardes de pêcheur Prada. Sans aller jusqu'à ce genre d'extrêmes-là, je m'étais aussi fait la réflexion que peut-être mes bras n'étaient pas assez longs pour tirer sur la cuissarde quand je devrais la retirer - et la coincer dans une porte en me penchant dans le sens inverse ne me semblait pas non plus être une solution compatible avec ma self-estime.

Sauf que tout de même, la fashion fan assoupie derrière mon moi pragmatique me titillait depuis quelques semaines. Après tout, la cuissarde, ça va justement avec les jupes au-dessus du genou que j'affectionne tant. C'est mode, c'est fun, c'est sexy.

Trop sexy ?

Quand je pense cuissarde, je ne puis m'empêcher de visualiser Heather Graham en combi-short et bottes montant jusqu'à l'entrejambe dans Austin Powers. Sexy, soit, mais pas vraiment adapté à mon quotidien de fille non-blonde, non-haute d'1m85, non-espionne pour la CIA.

Pourtant, il me faut désormais du talon ras-les-pâquerettes. Ainsi, hier matin, je jetai un dernier regard de désespoir à mes Erotokritos trop hautes avant de partir faire du repérage de chaussures plates. Trois styles de shoes dans le collimateur : les bottes plates, les derbys et les ballerines.

De manière complètement inattendue, j'ai flashé sur... des cuissardes.

Et là, Eve G. va me taper dessus, mais je les ai vues chez Minelli.

De loin, elles ressemblaient aux bottes de Robin des Bois meets Peter Pan. De grandes et hautes choses en nubuck noir, sans talons. Mouairrf. N'ayant peur de rien, je m'en empare, en me disant qu'avant de les avoir essayées je ne peux pas juger de ce que ça va donner.

J'avoue, les cuissardes par-dessus un boyfriend jean qu'on tente en vain de retrousser jusqu'à mi-cuisse, ce n'est pas complètement convaincant. Mais, c'est suffisamment convaincant pour que ça me plaise, et que je me dise que je repasserais bien chez Minelli aujourd'hui, vêtue d'une jupe et d'un collant, juste histoire de tester la bête en situation réelle. 

Une fois que j'aurai choisi, promis, je vous fais un petit post photo dessus.


En attendant d'avoir trouvé cuissarde à ma cuisse, celles qui ont déjà investi dans la cuissarde cette saison peuvent témoigner : est-ce que c'est pratique, facile à vivre ? Est-ce qu'on sue trois litres d'eau pour les retirer des pieds le soir ? Tout ça, quoi... N'hésitez pas !


Et puis, pour celles qui ont lu cet article - où finalement il ne se passe rien - jusqu'à la fin, pour vous féliciter, je vous propose un petit concours...

Pour gagner :

Une invitation pour 2 personnes à la présentation de la collection POP de Max&Co. 
Réédition fidèle des manteaux et accessoires cultes de MaxMara ambiance années 60
Un événement shopping et cocktail
Samedi 19 septembre de 15h30 à 19h
à la boutique Max&Co., 19, rue Montmartre, Paris

Laissez-moi un petit commentaire incluant le mot "cuissardes"...

Je tirerai au sort parmi les commentaires demain matin, et enverrai le carton d'invitation à la gagnante !





13 sept. 2009

J'halluxine.


La photo qui sert à rien mais qui vous donne un aperçu de mes talents sur Gimp.


Ou comment aborder les sujets qui fâchent dès 8h du mat'.

L'autre jour, j'ai dû aller rendre visite à ma podologue. Outre que mes pieds ne ressemblaient plus à rien après deux mois en tongs et en grains de sable, je ressentais un certain inconfort au port des chaussures à talons.

Tel un couperet fashion, le verdict est tombé : c'était un début d'hallux valgus. Vous savez, le truc moche au niveau de l'articulation du gros orteil de votre grand-mère. Le fameux "oignon". Bref un mot qu'on évitera de prononcer devant un éventuel amant, ça risquerait de le dégoûter, voire de le décevoir quand il apprendra qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle position coquine.

Couperet fashion parce que j'ai interdiction de porter des talons. Pourquoi tant de haine ?? Parce que, sur 100 cas d'hallux valgus, il y a 95 femmes. Parce que les mecs ne sont pas cons et portent des chaussures plates. Parce que les talons c'est l'ennemi numéro 1 de nos petits petons, et qu'ils encouragent ce genre de déformations.

D'ailleurs ma podologue m'a prié de faire passer le message à toutes les femmes sur mon passage : le seul endroit où vous avez le droit de porter des talons, c'est au mariage de votre cousine, et encore, juste pour la photo de famille. Sous peine de devoir passer sur le billard pour vos pieds avant cinquante ans. TataDAAAA.


Faut avouer qu'il y a plus joli tout de même...


Moi, ça m'a foutu un coup. D'abord parce que je viens d'acheter des boots Erotokritos pour André et que leur talon n'est pas précisément plat. Ensuite parce que je voue une passion silencieuse (hum) mais bien réelle pour les chaussures de filles, et que la plupart d'entre elles arborent de superbes talons hauts. Et enfin parce que je n'ai jamais fantasmé sur le style de Cécilia Sarkozy, ni de Carla Bruni, lesquels tournent clairement autour du mocassin et de la ballerine toute flat. C'est pas pour rien que j'ai choisi un homme grand.

Mais je dois bien avouer que mon orteil a commencé à m'élancer quelques mois après que j'ai commencé à porter régulièrement des talons. Alors, j'ai beau tenter de me voiler la face, y a p't'être bien un rapport.

Du coup, je réfléchis à comment recombiner toutes mes tenues fétiches, celles où forcément je suis en talons. Je réfléchis à comment glamouriser un tailleur-pantalon (bientôt, bientôt...) sans quelques centimètres de hauteur supplémentaire. Je réfléchis à où trouver des chaussures plates et suffisamment larges sur le devant (oui, parce que les chaussures serrées aussi, même effet, donc poubelle dixit ma podologue) qui ne ressemblent pas à des charentaises ou à des Docs (j'adore les Docs mais ça risque d'être mal perçu au boulot). 

Alors, si ça vous est arrivé aussi, si vous avez réussi votre transition talons hauts/talons plats, si vous avez des trucs pour remettre vos orteils en place, et des bonnes adresses pour acheter des shoes sans ressembler à une première dame, c'est le moment de partager votre expérience !


PS : un p'tit site sympa pour vous informer (et/ou faire des cauchemars) :


2 sept. 2009

Ma it-list de l'hiver, part II


Je vous sens sur les nerfs, là.

C'est sûrement parce que vous voulez connaître la suite des informations confidentielles sur la mode de l'hiver, qu'en tant que bloggeuse influente je possède avant tout le monde (à force de le dire, ça va peut-être finir par arriver...) et que je vais vous divulguer dans mon infinie mansuétude (humour). Et pas parce qu'on est mercredi, et que le mercredi c'est pourri comme journée, ni début de semaine sans espoir, ni fin de semaine avec week-end en vue. 

Abordons un sujet plus sympathique, qui nous donnerait presque envie de se les geler au mois de février : j'ai nommé les tendances mode de cet hiver.

J'arrête donc de faire de l'humour obscur et je vous propose de partager quelques idées mode qui m'ont bien plu dans ce que j'ai vu - et aussi celles qui m'ont donné envie de fuir retrouver les plages grecques en été. 


Extraits de Glamour (en bas : la veste officier H&M) 
et du catalogue Max&Co (en haut : la réédition de la collection Pop de MaxMara) 


Les TOPS : 

  • THE veste officier H&M à 35€ : même pas la peine de chercher, elle était en rupture de stock environ 34 minutes après sa mise en rayon. Depuis, H&M essaie de faire diversion avec des ersatz de veste officier, qui font davantage penser au caban de tata Thérèse qu'à la veste du beau blond à cheval, posée sur vos épaules pour vous réchauffer. Hé, oh, on peut toujours rêver, non ?
  • Les bottes de pluie : oui, moi, ça me fait rêver aussi. Vu que chaque fois qu'il pleut, j'ai envie de me pendre avec les lacets de mes Converse, et qu'à Paris, en hiver, ça arrive tous les deux jours, les bottes de pluie arrivent telles le messie pour me dire que oui, j'ai le droit de sortir quand il pleut et que OUI, je n'aurai point besoin de pleurer mes jolies bottes en cuir que l'eau sale des gouttières auraient foutu en l'air. Ca fait six ans que les New-Yorkaises s'éclatent avec leurs jolies bottes toutes en couleurs, il était temps que la tendance traverse (lentement, depuis 2007) l'Atlantique. A voir chez Burberry, Marc by Marc Jacobs, Max&Co, Zara...
  • Le rock : chez Zara, Maje, Sandro, l'esprit rock de l'année dernière est toujours là. Rien de révolutionnaire, donc, mais pour les fans, ça fait toujours plaisir...
  • Le bermuda, la suite : toujours dans l'esprit le bas de mon pantalon est à l'abri des flaques, et puis juste parce que c'est une alternative cool à la jupe. Il y en a de tout beaux chez Kookaï, Iro, Zara...
  • Les chaînes : en mode plastron de chaînes sur fond de cuir noir de l'hiver dernier chez Givenchy, mais en version soft, on trouve quelques merveilles chez H&M, à porter sur une petite robe noire ou un grand pull col V pour les rebelliser un brin.

Les FLOPS :
  • Les chaînes : comme on est tous un peu longs à la détente, on n'adopte le look automne-hiver 2008-2009 de Givenchy que maintenant. Chez H&M, Kookaï, et d'autres, y a de la chaîne en veux-tu en voilà. Remarque, ça permet de faire passer une veste lambda pour une veste officier, ils sont pas cons. Mais à mon humble avis : point trop n'en faut. Et si vous arrivez à mettre la main sur la vraie veste officier H&M, vous verrez bien que sans chaînes, ce sera bien suffisant...
  • Les shoes en daim : don't let me be misunderstood. Le daim, c'est sublimement beau. Et il y a beaucoup de beaux modèles dans les boutiques. Sauf que les seules bottes en daim que j'ai, je ne les mets jamais de peur qu'il pleuve et qu'elles ne soient plus bonnes à rien. J'ai beau les imperméabiliser, rien n'y fait. J'veux dire, les mecs qui designent les chaussures d'hiver, ils vivent où ? A Santorin ? Casablanca ? Miami ? Parce qu'ils vivraient à Paris, ils auraient autrement le sens pratique, croyez-moi.
  • Le grand délire Gossip Girl chez H&M : si vous avez le body de Serena dans la série sans avoir les moyens d'investir dans une robe ultra-moulante Hervé Léger, OK. Sinon, passez votre chemin, et serrez les paupières en passant devant les rayons jupes plissées façon Blair, vous pourriez vous faire pincer les yeux très fort.
  • L'espace Chaussures aux Galeries Lafayette Haussmann : Apparemment, les Galeries ne connaissent pas la crise, puisque le bas de gamme de leur nouvel espace shoes, c'est Jonak. Le reste s'adresse exclusivement aux Carrie Bradshaw qui peuvent lâcher 400€ dans deux escarpins juste pour le fun. Sinon, ils sont vachement en avance sur les autres aux Galeries, ils ont créé un corner "Labo Créateurs", où d'obscurs fétichistes de la shoe créent des trucs aussi innovants et indispensables que l'escarpin à chaussette incorporée. Le petit conseil BSG : prenez une paire de chaussettes dans votre tiroir, enfilez-la, puis chaussez vos escarpins préférés. Bam, 330€ d'économisés. Et je vous raconte pas la galère évitée quand vient le moment de laver la chaussette incrustée dans la chaussure...

1 sept. 2009

Ma it-list de l'hiver


Je ne sais pas vous, mais moi, quand j'ai envie de faire un petit tour d'horizon des tendances de la saison, je regarde rarement ce qui se passe du côté des défilés haute-couture. Booouuuh, vous entends-je huer derrière votre écran, qu'est ce qu'on fait là à faire semblant de croire que ceci est un blog mode ? 

Eh bien justement, chères amies, JUSTEMENT, que je vous réponds d'un ton maternel et attendri.

Quand je pense tendances, je pense trucs que je vais mettre dans ma vraie vie de tous les jours. Et pour cela, malgré tout le bien que je pense de ces petites boots gothiques Givenchy, rien de mieux que de feuilleter les magazines et les portants des vrais magasins.

Comme je suis trop sympa, et qu'accessoirement j'ai tenu environ 2 jours et 45 minutes au retour des vacances avant de me ruer sur les boutiques - (presque) pas pour acheter, mais surtout pour faire du repérage, bloggeuse dévouée que je suis - je vous fais un petit récapitulatif des choses qui m'ont enthousiasmée et de celles qui m'ont dégoûtée dans ce que j'ai vu.

Et comme, si je continue comme ça, vous allez vraiment croire que j'ai pété un câble et que je me prends pour une bloggeuse influente, sans plus tarder, c'est parti, je vous en parle, et j'attends vos avis, vos bons plans, et vos idées mode pour l'hiver à vous !


 Collier H&M, carnet MoMA, extraits du catalogue Kookaï et Max&Co

Les TOPS :
  • Le grand retour du cosy chic : de grands cardigans, tout fins tout légers chez Kookaï, tout cachemire tout confort chez Gap, à nouer autour de la taille avec une ceinture "noeud" de chez Zara ou H&M. Des pulls d'homme, des Tshirt XXL, des vestes oversize pour se la jouer Birkin. Des écharpes légères et torsadées chez H&M et Max&Co, des foulards à imprimés félins chez Maje et Zara. Des bérêts en laine chez Marc Jacobs. Que de belles choses dans lesquelles s'emmitoufler les jours de grand froid...
  • Le mix vêtements d'homme/lingerie : le cocktail sensuel ultime, vu chez Garance Doré, chez Christian Dior Couture (désolée...) et chez nous ! Grand pull col V qui laisse apercevoir une bretelle colorée, pantalon à pinces porté avec un petit débardeur brodé... De la vraie tendance de crise, à bricoler maison et sans lâcher le moindre biffeton.
  • Le pantalon 7/8 ou pantalon à la cheville : on peut dire merci à la tendance "pantalon feu de plancher ambiance Saturday Night Fever" qui n'a pas pris il y a quelques années, et à laquelle on doit celle-ci, le pantalon juste au-dessus de la cheville. Ca paraît anodin, comme ça, mais cette invention révolutionnaire tiendra le bas de votre pantalon au sec les jours de pluie, et vous permettra d'exhiber vos plus beaux escarpins sans avoir à croiser les jambes trop haut. Merci Zara...

Les FLOPS :
  • Le grand retour de la chaussure à bout pointu : OK, OK, je sais que c'est un grand débat, et que le camp des chaussures à bout arrondi et le camp des chaussures à bout pointu s'affronteront jusqu'à la fin des temps sans trouver de terrain d'entente (non, la chaussure à bout carré ne compte pas comme un terrain d'entente, compris ?). Comme vous pouvez le constater, je suis clairement dans le camp des chaussures à bout rond, et je nageais dans un océan de bonheur shoesque depuis le début des années 2000. Voilà-t-il pas que cette saison, je remarque au fil de mes repérages une tendance à l'allongement des bouts des chaussures. Donc, fans de bouts pointus, réjouissez-vous, plus qu'un an avant le grand raz-de-marée. Fans de bouts ronds, rejoignez le front anti-bouts pointus, la bataille n'est pas encore perdue...
  • Le grand retour des épaulettes : alors là, des épaulettes, on nous en a promis à gogo depuis le printemps. On avait serré les dents et on s'était préparées psychologiquement. Malgré la prophétie de Garance, pas plus d'épaulettes que de beurre en broche dans les boutiques cette saison. Mais je ne shoppe pas chez Margiela, alors peut-être ne suis-je pas complètement au courant. Quoi qu'il en soit, on respire un grand coup les filles : c'est pas demain qu'on n'aura plus d'autre choix que d'arborer les vestes de Lady Gaga.

A demain pour la suite et fin de la liste...

23 avr. 2009

Ce que j'aime dans les soldes, c'est ne pas les faire

C'est exactement la question que je me suis posée après ma virée shopping de ce matin. 

Pour resituer l'action dans son contexte (si si, ça va vous parler), il faut dire que la lecture quotidienne de blogs mode n'encourage pas l'ascèse. Presque tous les jours, je tombe sur un petit quelque chose qui me fait envie. Malgré tout, je résiste plutôt bien, hormis quelques craquages peu onéreux au rayon accessoires d'H&M.

C'est donc encore la blogo qui m'a porté le coup de grâce avec l'article d'Eve G. qui narrait sa dernière expédition shopping et son achat de shoes au cinquième étage du Printemps - le seul qui compte vraiment, finalement. Tout à coup, j'ai senti à quel point l'heur du shopping réussi m'avait manqué (vous connaissez tous le shopping raté, où l'on part de chez soi plein de bonne volonté et rien à faire, on trouve tout moche, rien ne nous va, et on rentre complètement dépité ?) et je décidai de consacrer ma prochaine matinée libre à chercher mon futur coup de coeur. 

Raisonnable quand même, j'attends mercredi, et le début des "soldes de mi-saison" (nouveauté 2009, fruit de la crise sans aucun doute).

Résultat des courses (littéralement) : 

un passage chez H&M, où j'ai superbement ignoré les portants -50%, pour essayer de trouver les ballerines liberty dont parle Bulles et qui m'ont trop fait craquer. Elles n'existaient plus dans ma pointure, mais par bonheur j'ai réussi à trouver une jupe que j'avais repérée quelques jours avant sans trouver ma taille, cette fois-ci pile poil la taille qu'il me fallait. Sinon vous imaginez la frustration : un grand H&M tout calme en matinée rien que pour moi, et ne pas arriver à trouver son bonheur ?? Plus une autre petite merveille marcjacobisante que je vous présenterai bientôt ici...

un passage chez Minelli, où mon coeur a fait boum en voyant ceci :



Le genre de pompes qui m'auraient fait hurler de rire et d'horreur en 2008, et qui finalement, à bien y réfléchir, donnent une telle tournure rock à n'importe quelle tenue de printemps que je n'avais vraiment aucune excuse.

La pompe idéale pour les jours où t'as envie de mettre des low boots, mais aussi des shoes un peu ouvertes pour faire profiter tes petons du soleil, mais aussi un petit quelque chose à talons pour te la péter un peu quand même... C'est-à-dire tous les jours, quoi...

En plus, elles sont hyper confortables, ce qui ne gâche rien, et respectent la pudeur de mes orteils en ce début de printemps encore un peu frileux...


Low boots Minelli // Jupe / skirt + Tshirt H&M

Les voici accompagnant ma jupette H&M, et je les imagine déjà avec tellement d'autres pièces que ça sent la série photo parisienne pour bientôt... 
(toutefois, à voir ces photos - toute seule, impossible de photographier autre chose que les jambes, bon les shoes sont le sujet du jour mais tout de même - I miss Kookaïhaïku) 
(et aussi I miss l'autobronzant progressif, prochain achat sur la liste...)

Sur ce, je vous souhaite bon week-end en avance, car je repars, dans une autre ville complètement folle encore, pour quelques jours... Je répondrai à vos coms dès que possible !

PS : de même que quand je feuillette un magazine, mon oeil est automatiquement attiré par le truc le plus cher de la page, de même, en soldes, je finis toujours par acheter des trucs non-soldés... Bon, ici, l'excuse, c'est que c'est pas en août que je vais mettre mes shoes Minelli...

Je vous laisse sur une petite note brit' pop : l'inénarrable Parklife de Blur (admirez l'accent de Damon Albarn... que de chemin parcouru)


Découvrez Blur!

10 févr. 2009

Red Suede Shoes


A chaque fois que je retourne à New York, j’en reviens toujours plus amoureuse de cette ville, avec une plus ferme conviction d’aller un jour m’y installer.

C’est une ville éclatante, chamarrée, bruyante et décomplexée où tout est possible – entre autres, et surtout, stylistiquement parlant.

Là-bas, les gens osent vraiment la couleur, les petites excentricités, le détail qui tue, et ça change follement des camaïeux de gris arborés habituellement par les Parisiens. Une amie photographe m’avait confié qu’elle trouvait les photos prises à New York beaucoup plus intéressantes visuellement à cause de toutes les couleurs très vives, saturées, saisies sur les gens ou sur les murs, à tous les coins de rue.

Ce que j’aime à New York, c’est que personne n’a jamais regardé de travers mes manteaux rouges ou mes santiags cuivrées que j’avais trouvées au fond d’une boutique de Broadway à l’époque, et que je n’oserais jamais enfiler à Paris par crainte d’une lapidation fashion immédiate. Au contraire, les gens apprécient l’originalité, les expérimentations – et, pour preuve, c’est un vrai plaisir de voir défiler, assise derrière une cup de café américain chez Zabar’s, les New Yorkais qui commencent leur journée, dans une tenue qu’ils auront choisie méticuleusement mais avec désinvolture. Wear it casually and never try too hard, leur devise citadine.

J’ai d’ailleurs croisé ce New Yorkais sur les marches du Met samedi, attirée par la couleur de ses chaussures. Un exemple parmi tant d’autres des petites audaces stylistiques new yorkaises – et en plus, c’est un garçon.

Enjoy !


25 janv. 2009

Ohé, ohé, escarpins abandonnés

Oops, I did it again.

J’ai à nouveau cédé à l’appel de l’étiquette barrée jeudi après-midi, sous couvert de besoin urgent de shoes pour une présentation le soir. Ces adorables Charles Kammer me faisaient de l’œil et je n’ai pu résister (ça et les trois allers-retours culpabilisateurs de la vendeuse pour aller me chercher la bonne pointure – d’habitude je suis assez imperméable à ces manigances, mais il faut croire que tout concourrait à ma perte ce jour-là).


Mon dilemme aujourd’hui : je les garde ou je les rends demain matin première heure ? Si je les garde, je reste avec sur les bras ces parfaits petits escarpins au gris pâle velouté, mais qui ne vont avec rien (ou alors quelqu’un m’explique avec quoi les mettre). Si je les rends, ça me fait toujours ça de gagné pour mes prochains voyages, et ça débarrasse de la place dans mon placard outrageusement garni en ce début d’année - mais le regard que va me lancer la vendeuse à qui j'avais assuré n'avoir aucune intention de les rendre...

En un mot : help me ?