23 janv. 2009

Louvre d'or

Si je devais changer quelque chose à Paris, je pense que ce serait le temps. Bon, OK, peut-être aussi la mauvaise humeur et la méfiance envers son prochain qu’entretiennent consciencieusement les Parisien(ne)s (dont je fais partie, mea culpa). Mais surtout le temps, quand même. 

Depuis ce matin je me suis pris quatre fois de la pluie sur le béret et ça commence à m’énerver, cet acharnement. J’ai rien fait, moi.

Aujourd’hui, je n’ai croisé aucun signe dans la rue ou dans le métro, contrairement à hier. Du coup, j’ai plutôt envie de vous parler d’un moment saisi mercredi soir dans un lieu parisien que j’adore : le Louvre.

Je vous entends crier au cliché, là. Pourtant, c’est sans doute un des endroits les plus paisibles, les plus majestueux de la ville. C’est là que j’ai réappris à aimer Paris après une année d’absence, c’est là que c’est toujours beau quelque soit l’heure du jour ou de la nuit, quelque soit le temps qu’il fait (même aujourd’hui, surtout aujourd’hui, je pense que ça doit être sublime). C’est là qu’on croise des touristes pacifiés par l’immensité de la cour, jouant des jeux insolites au bord des bassins.





Mercredi soir, après une visite de l’aile consacrée aux peintures françaises, je me suis baladée seule dans les couloirs, sous la pyramide, puis tout autour, Da Vinci Code style. Une lueur dorée éclairait le Louvre et des promeneurs conversaient silencieusement, de long en large sur la place. Une bulle de sérénité au sein de l’agitation, de la mauvaise humeur, de la méfiance parisiennes.


Allez, je boude Paris aujourd’hui et Paris me le rend bien. Rendez-vous demain pour une expérience follement fashion, cette fois...

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