Si je devais changer quelque chose à Paris, je pense que ce serait le temps. Bon, OK, peut-être aussi la mauvaise humeur et la méfiance envers son prochain qu’entretiennent consciencieusement les Parisien(ne)s (dont je fais partie, mea culpa). Mais surtout le temps, quand même.
Depuis ce matin je me suis pris quatre fois de la pluie sur le béret et ça commence à m’énerver, cet acharnement. J’ai rien fait, moi.
Aujourd’hui, je n’ai croisé aucun signe dans la rue ou dans le métro, contrairement à hier. Du coup, j’ai plutôt envie de vous parler d’un moment saisi mercredi soir dans un lieu parisien que j’adore : le Louvre.
Je vous entends crier au cliché, là. Pourtant, c’est sans doute un des endroits les plus paisibles, les plus majestueux de la ville. C’est là que j’ai réappris à aimer Paris après une année d’absence, c’est là que c’est toujours beau quelque soit l’heure du jour ou de la nuit, quelque soit le temps qu’il fait (même aujourd’hui, surtout aujourd’hui, je pense que ça doit être sublime). C’est là qu’on croise des touristes pacifiés par l’immensité de la cour, jouant des jeux insolites au bord des bassins.
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