4 mars 2009

Good Marc, Bad Marc

Aujourd’hui je pousse un coup de gueule. Je déteste me plaindre pour rien, mais là, je suis déçue.

J’admire le travail de Marc Jacobs, et habituellement, je me pâme devant ses collections, que ce soit pour Marc Jacobs, pour sa seconde ligne Marc By Marc Jacobs ou pour Louis Vuitton. Je trouve que c’est un mec qui a souvent des idées géniales, parfois des initiatives controversées, mais qui fait vraiment bouger les choses dans l’industrie du luxe depuis qu’il est arrivé. 

J’admire, mais le plus souvent de loin, car, pour faire politiquement correct et ne pas évoquer mon pouvoir d’achat, on va dire que pour le moment je ne fais pas partie de la clientèle Vuitton ou Marc Jacobs. C’est pour ça que je trouve jubilatoires les initiatives prises sur la seconde ligne Marc by Marc Jacobs : outre les robes à 400€, on trouve aussi de petits accessoires à 5€, des T-shirts à 10€, tous plus funky les uns que les autres. C’est aussi pour ça que, lorsque j’ai été invitée à la vente privée Marc Jacobs cet hiver, je m’y suis précipitée avec des étoiles dans les yeux.

Le problème avec Marc, c’est qu’il se fout aussi du monde, des fois. Ce que j’ai constaté à mes dépens.

Certains articles sont adorables et me tiendront compagnie encore quelques années, je le sais. Mon sautoir cerise-horloge a eu tellement de succès que j’envisage de le léguer à ma fille si un jour j’en ai une. Mon bébé sac est tellement cute qu’il me sert presque de doudou outdoors. Je me sens automatiquement tendance dès que je sors avec.



Mais la bague fleur rose que j’ai achetée à New York pour 5$ s’est cassée pendant le trajet retour dans mon sac – certes, je n’avais payée 5$, mais j’ai plein de bijoux H&M payés moins que ça qui sont encore en parfait état aujourd’hui, donc ce n’est pas une raison. D’autant plus dégoutée qu’étant rentrée à Paris, je ne pouvais pas retourner l’échanger…


Et le sommet est atteint par mon manteau. Je suis tombée amoureuse de lui pendant la vente. Je l’ai essayé et je l’ai gardé sur moi tout en continuant à fouiller dans les rayons, tellement je le trouvais canon. J’ai adoré sa couleur qui détonne dans ma garde-robe plutôt flash, et ses gros boutons dorés totalement décalés.

Sauf que les gros boutons dorés décalés ont commencé à se barrer au bout de deux jours. Depuis, j’ai dû les recoudre une demi-douzaine de fois, chose que je déteste faire par-dessus tout, et aujourd’hui, fatiguée de les voir encore se détacher, je laisse mon beau manteau à l’abandon, au fond de mon placard. Quel gaspillage.

Marc, si tu m’entends, fais quelque chose. Parce que le jour où mon pouvoir d’achat me permettra d’aller shopper directement dans ta boutique Place du Marché Saint Honoré, y a de fortes chances que je te snobe pour aller chez Chloé.

 Edit.: demain, un bel article vraiment ROCK'N'ROLL, pour se remonter le moral, entre les fringues qui ne "marchent" pas et le sale temps qui s'abat sur Paris...

8 commentaires:

  1. Et moi, le petit gilet en maille acheté à la même vente privée de cet hiver a commencé à boulocher sans l'avoir lavé...
    Marc, est-ce que tu te fous de notre gueule ?

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  2. Moi, ça m'est arrivé avec une autre marque "semi-luxe", See By Chloé... Du coup pourquoi aller s'habiller chez eux et pas chez Zara, qui font des trucs trendy et de qualité équivalente (?) pour 10 fois moins cher ???

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  3. @ Lisa : oh nooon... trop nul... Mais bon si c'est pas une preuve qu'il a déconné le Marc, alors qu'est-ce que c'est ma bonne dame ?

    @ Lily : la raison pour laquelle je continue d'être attirée par ce genre de marques, malgré, assez souvent, des déceptions de taille (dernière en date : un t-shirt Maje EN COTON qui rétrécit au premier lavage à 30° et un jean Sandro beaucoup, beaucoup -rhmm- trop près du corps) c'est qu'ils font encore souvent la différence sur de tout petits détails qui, néanmoins, tuent. Chez Marc, j'ai complètement craqué pour la languette du sac (gros plan sur la première photo) ou les gros gros boutons dorés.
    Evidemment on peut customiser aussi une fringue Zara identique, hein. C'est juste de la paresse de ma part, j'avoue :)

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  4. Moi j'ai un problème systématique avec les doublures de mes manteaux...du côté du sac...elles vont bien les vôtres?

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  5. Pas tellement, je n'use pas tant mes manteaux que ça (quoi, je les change tous les ans... ben non y en a que j'ai gardé des années !) ou alors c'est plutôt au niveau de l'épaule qui porte le sac... Je crois qu'à part ne plus prendre de sac, y a pas grand chose à faire... Des idées ?

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  6. J'en ai une! Bon, relative, hein, c'est pas non plus la recette du sac Mary Poppins ; j'ai un pull en maille très souple furieusement confortable dans le genre je me ballade en robe de chambre au beau milieu de la rue tout en arborant un indéniable look de parisienne, mais la délicieuse créature a tendance à boulocher et s'apprêtait à virer vieux peignoir élimé de septagénaire crado quand j'ai eu le réflexe de changer de sac: les jours où je sors ma pelure, je l'assortis d'un sac Urban Outfitter renewal (une idée terrible de UO: ils font de la récup avec leurs vieilles fringues et les recyclent en accessoire) qui a dû être un vieux jogging dans une vie antérieure: c'est du feutre tout doux qui câline la maille voisine sans la feutrer. Et voilà comment j'ai trouvé sa pantoufle à mon peignoir!
    ps: Hélène, j'adore ton accrochage amphibie! ^^

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  7. @ Kookaïhaïku : je ne sais pas pourquoi mais Mabulle.com a d'abord voulu censurer ton commentaire... J'ai cherché et je ne vois aucune allusion graveleuse à la moindre perversion sacàmanesque. Comprends pas. Love your comment anyways :))

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  8. hahaha tu devrais le faire coudre par un(e) couturièr(e) comme cela tu risques moins de les perdre tu viens de soudain casser un tout petit peu le mythe

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